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Endorphine, et vous?


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Hier sur France-Inter l'émission "Le téléphone sonne" portait sur le besoin/la mode de la course à pied. Il semble pourtant que le mot courir n'existe pas en français, alors qu'en anglais il y a footing, jogging, running 😲.

Quoi qu'il en soit, le mot "endorphine" est revenu encore et encore. Pratiquement toutes les intervenantes (qq hommes quand même) parlaient de l'effet magique de la course sur leur humeur, leur bien-être, etc.

Personnellement, si tant de gens n'attestaient pas de la réalité de ces endorphines (y compris les toubibs), je dirais que c'est de la foutaise.

Evidemment,  je suis sur V101 et je fais du vélo, pas de la CàP, mais a priori cela ne devrait pas faire de différence.

J'aime bien rouler, de préférence dans des endroits sympa, pour voir défiler le paysage et si la météo ou autre chose m'empêche d'aller rouler, ça m'ennuie, mais uniquement parce que je sais que cela va nuire à ma condition physique, je suis tout aussi content de faire autre chose au fond, comme lire ou glander.

Tant qu'à faire du vélo, je préfère en effet être dans une condition physique acceptable, parce que le vélo quand on est hors de forme, c'est trop la galère. Un peu comme la CàP, c'est affreux sur le plat alors que c'est vachement bien en montée (la descente, on oublie carrément) ; enfin c'est mon ressenti. 

Quand j'ai eu des moments difficiles, ça me soulageait d'aller rouler, mais la connexion avec les endorphines n'est pas automatique. J'aurais aussi bien pu prendre ma voiture et rouler sans but.

Finalement, peut-être suis-je comme M. Jourdain : je fais de l'endorphine sans le savoir.

Et vous?

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Pratiquant la course à pied sporadiquement l'hiver je me suis aussi posé la question du "bien être" procuré par ces fameuses endorphines après la course à pied. En fait je ne constate pas de différences de sensations au niveau musculaire par rapport au vélo, pour autant que le niveau d'entrainement précédent soit suffisant pour s'affranchir des habituelles courbatures.

Quand à l'efficacité de ma foulée en temps que cycliste et bien c'est comme toi : très bon en montée, catastrophique en descente.

Le gros avantage de la càp en hiver pour le cycliste c'est que cela permet de sortir dans l'obscurité par presque tous les temps et le côté convivial quand on court avec des copains. Il y a un côté "satisfaction" après l'effort, mais cela n'a à mon sens rien à voir avec ces fameuses endorphines.

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Je pense qu'on sécrète des endorphines quel que soit le sport pratiqué, pour peu qu'il y aie une certaine intensité/durée. Mais c'est tellement mélangé à d'autres facteurs (bien-être d'être dehors, plaisir de se sentir en forme, concentration nécessaire qui permet de s'évader des préoccupations envahissantes) qu'on ne le sent pas en tant que tel.

De plus, pour beaucoup d'entre nous, on pratique toujours plus ou moins une activité ... donc on est plus ou moins baigné d'une certaine dose d'endorphines.

J'ai parfois ressenti des sensations d'euphorie et de bien-être "démesurées" par rapport à la situation sur des longs brevets ou sur PBP. je ne sais pas ce que c'est, mais c'est un état mental différent, qui me rappelait les joies de l'adolescence.

Peut-être qu'on sent finalement les endorphines au moment où elles manquent ... j'ai beaucoup de mal à apprécier les périodes sans sport (très courtes pour moi pourtant), pas parce que je ne sais pas quoi faire d'autre (loin de là) mais parce que je ressens un manque d'energie, des douleurs, bref pas au top, mais ce n'est pas un problème de moral . C'est peut-être le manque !!!!

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Vaste sujet !

Moi personnellement, quand je ne fait plus de sport durant 2 ou 3 semaines, je me sens moins bien, plus nerveux. Et quand je pédale, je me sens mieux, y compris les jours après. Effet endorphine ? Assurément pas que...

Moi j'adore prendre mon vélo pour cette notion de liberté et de l'effort. Etre dans la nature, le plus loin possible du bruit, et apprécier le paysage. C'est aussi ça qui fait que je me sens bien. D'ailleurs, comme Bernard, prendre ma voiture et aller au calme me fait aussi grand bien !

Après je ne suis pas spécialiste pour aller plus loin dans les considérations donc je me garderai de toute conclusion...

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il arrive un moment ou le beau temps s'en mêle et le plaisir de pédalé devient intense et plus fréquents , ce qui pour moi implique un bien être certains il suffit de quelques jours d abstinence pour quelques raisons que ce soit ,météo , travaux de maison pour que je sois de mauvaises humeur , ou qu un souci articulaire se manifeste  , quitte a tout laisser tomber et a lâcher des paroles pas toujours le bienvenue ,j 'essaie de me contrôler mais cela se "sent",bien sûr il arrive un moment ou il faut se reposé ,et là tout va bien j ai eu soit une grosse dose soit une petite performance toute relative a mes moyens

si ce n 'est pas de l endorphine ça y ressemble ,il y a peut être une autre explication mais comme je ne connais que celle -ci

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salut ,de la cap compet , j'en ai fait ,mais peu , une fois très bien , mais l 'autre ..., alors peux tu me dire a quoi correspond l 'état physique ,quand tu te prends une bonne claque derrière la tête parce que tu ne t 'ai pas assez entrainé

a vélo si ce n 'est pas contre les autres c 'est contre moi , que je me bats  bien souvent je gagne ....🆒

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Disons que quand tu es prêt à franchir la ligne d'arrivée tu es différent 

La preuve : Aux 100 km de Millau par exemple, les km sont marqué tous les 10, jusqu'au 90 ème, et t'en a plein les bottes !!

Après c'est le marquage km après km, eh bien je peux te dire, que quand tu passes le 99ème, t'as encore une borne à faire, eh bien tu arrives à fond, car ton corps est content d'en finir, et tu es même dans un état "second" !!!

SI tu ne t"ai pas assez entrainé, tant pis pour toi !!!!

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Finalement, peut-être suis-je comme M. Jourdain : je fais de l'endorphine sans le savoir.

Tu en sécrètes, nuance.Comme tout le monde au cours d'un effort prolongé. Mais vu ton passé, tu as du habituer ton organisme à des efforts bien plus intenses quand tu étais plus jeune, maintenant tu as levé le pied...

Et puis on en sécrète aussi peut-être moins avec l'âge !?

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Quand j'ai eu des moments difficiles, ça me soulageait d'aller rouler, mais la connexion avec les endorphines n'est pas automatique. J'aurais aussi bien pu prendre ma voiture et rouler sans but.

Hypothèse non vérifiée…

Bon, tu nous avais habitués à plus de rigueur scientifique Bernard. Je ne sais que penser.

 

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