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Endurance!!!!!


Henry ROUET
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150 bornes par jour, pendant 7 jours, sur un vélo lambda, avec le père et bagages, sur le porte-bagages, tout ça sans entrainement à priori et à quinze ans, ça m'interpelle oui.

Ce ne serait pas la première fois qu'on trouve une fake news sur internet, copieusement reproduite par les médias. Les articles sont quasiment identiques, une seule photo.

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Je pense que compte tenu qu'il s'agit ci-dessous de l'un des journaux les plus respectés de la planète, tu pourrais être amené à réviser ton jugement :

https://www.theguardian.com/world/2020/may/24/fifteen-year-old-in-india-cycles-745-miles-home-with-disabled-father-on-bike

PS. C'est 8 jours, pas 7.

Tes doutes montrent à quel point il s'agit de quelque chose de vraiment hors normes.

Parfois, quand j'ai parlé sur ce forum de certains des trucs que j'ai pu faire à vélo, je me sentais vachement flatté quand des forumeurs mettaient en doute les faits en question.

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Puisque rares seront ceux qui iront regarder la première page, je remets ce dont j'avais parlé au début en reprenant l'info de Patrick François :

26 mars 2005 Patrick François  CYCLISME ULTRA, Records, VELO CONCEPT

Jour et nuit durant 264 heures!
Le 13 mars 2005, l’Ultra cycliste Italien Alessandro Colo, vient de battre une nouvelle fois son propre record de durée en Home Trainer en réalisant la performance de 264 heures non stop (11 jours) accomplissant la distance virtuelle de 8818 kms!
Colo a utilisé pour la circonstance le matériel qui sera le sien lors de la RAAM 2005 en utilisant le pédalier Powercranks et roulant sur du matériel Elite.
Il a cassé 1 selle, 2 fourches et 1 cadre, a souffert des genoux; des pieds et de blessures a la selle, mais il est arrivé au bout de son défi…
Il est temps maintenant de dormir un peu, avant d’effectuer son retour à la route!…

11 jours sans dormir ça me paraît impossible, je suppose qu'il avait le droit à quelques mini-siestes , comme les Armel Le Cléac'h au long cours, parce que dormir en roulant, ça va 3 s. mais guère plus. 

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dormir en roulant, ça va 3 s. mais guère plus

Ayant travaillé de nombreuses années suivant un horaire 3 x 8, je m'assoupissais régulièrement pendant le trajet du retour : le temps est toujours très court entre les signes avant-coureurs et l'endormissement, et on ne trouve pas toujours une aire de repos au moment opportun. Par chance, je me suis réveillé chaque fois juste avant l'accident : les roues prêtes à mordre l'herbe à gauche de la troisième bande de circulation sur l'autoroute; 2 secondes avant un choc frontal parce que je déviais; bruit de lave-vaisselle tout proche provoqué par les roues du poids-lourds dont je me rapprochais dangereusement alors que je le dépassais sur l'autoroute détrempée, … Le plus traumatisant : reprendre conscience sans reconnaître l'endroit où je me trouve; en regardant sur la gauche, j'ai aperçu l'autoroute décrivant une large courbe, j'étais dans la bretelle de sortie.

Je suppose que le cerveau recherche toujours le meilleur compromis entre le besoin de dormir et l'impératif de sécurité et qu'il adapte la profondeur et la durée de l'assoupissement en fonction de l'environnement : vitesse, proximité des autres véhicules, infrastructure routière, etc. Mais la fréquence des accidents dus à l'endormissement tend à démonter que ça ne fonctionne pas toujours. Néanmoins, la durée de 3 secondes que tu suggères me semble nettement sous-évaluée.

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Sur un vélo Thierry, pas en voiture.

Dans le clm de 24h que j'avais fait aux Etats-Unis, pendant la nuit je m'étais endormi 2 fois (une malheureuse coïncidence m'avait obligé à réduire mes heures normales de sommeil les jours précédents), réveillé les 2 fois par les secousses sur le bas côté, heureusement sur le plat.

Tu étais un peu inconscient non de prendre de tels risques !

Mon père était transporteur routier et je l'ai accompagné sur longues distances plusieurs fois, j'ai été le témoin de ses techniques pour rester vigilant quand il sentait que l'endormissement menaçait, j'en ai tiré profit quand j'ai dû faire de longues distances au volant (jusqu'à 3000 km). J'ai aussi développé mes propres techniques : avoir faim et avoir froid par exemple. Au volant 1 dixième de seconde c'est déjà trop. Au 1er signe avant-coureur je m'arrête sur la bande d'arrêt d'urgence si besoin, car c'est une urgence.

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Tu étais un peu inconscient non de prendre de tels risques !

J'avais trouvé ce boulot à 100 km de chez moi, après avoir un peu galéré à la suite d'une fermeture d'entreprise. Ce n'est pas évident de décrocher un CDI à 51 ans. Bon, j'ai survécu et je suis content d'être retraité depuis un peu plus d'un an. Je devais continuer 3 ans de plus pour avoir ma pension complète... 70€ nets par mois supplémentaires. J'ai préféré ma qualité de vie 😄

 

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Je pense que placé dans cette situation je n'aurais pas hésité à faire quelque chose d'illégal mais de nettement moins risqué : trouver un médecin complaisant pour me prescrire la drogue qui m'aurait permis de rester éveillé mais de pourtant dormir le moment venu.

Je ne l'ai appris de ma mère qu'après la mort de mon père, mais comme les chauffeurs routiers indépendants de sa génération qui ne comptaient pas leurs heures de conduite, mon père prenait de l'amphétamine - du maxiton - pour ne pas dormir. Une nécessité pour gagner suffisamment pour entretenir une famille de 6 enfants. Je ne sais pas s'il a continué quand la vente libre s'est terminée.

Tu peux imaginer l'effet que ç'a m'a fait quand je l'ai appris. Les 10 tonnes de son époque n'avaient pas la direction assistée et l'aide n'était pas toujours disponible pour le chargement et le déchargement.

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