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Etiez-vous fan d'Eddy Merckx ?


Jean marc FOURNIER
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Bonjour tout le monde,

J’etais un grand fan de Merckx. La référence absolue en termes de cyclisme. J’étais navré lorsqu’Ocaña lui a mis un boulevard entre Grenoble et Orcières, qui plus est sur les routes de mon coin. Dans le CD M, j’étais ravi de le voir gagner à Mendrisio, moins à Montréal où j’aurais voulu que Thévenet aille au bout, et j’étais triste de ne pas le voir gagner en 73 à Barcelone (que s’est il passé ce jour là avec Maertens?) ni à Gap en 72 (encore sur mes routes de vélo).

Dans sa défaite sur le Tour 75 il a été immense, en finissant l’epreuve malgré une mâchoire cassée et en attaquant dès le km zéro le dernier jour sur les Champs.

Les fans de vélo de ma génération ont eu beaucoup de chance de le voir courir.

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Je me souviens qu'en 1967,alors que j'étais gosse,j'avais eu beaucoup de mal à trouver 2 francs pour pouvoir acheter le "Miroir du cyclisme",spécial championnat du monde à Heerlen où on voyait en couverture Eddy Merckx vainqueur,Jan Janssen et Saez .. Le magazine était exposé à la vitrine de la petite librairie du coin et il me le fallait coûte que coûte ..   c'était le premier magazine de cyclisme que j'achetais avec mes propres deniers ..  souvenirs,souvenirs ..

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"c'est vrai que j'aurais du mettre en titre "Etiez vous fan de la suprématie d'Eddy Merckx",il n'y aurai pas eu confusion "

Aveu tardif - trop tardif.

Le mal est fait.

Ce titre est inadmissible.

Je dépose plinthe sur-le-champ et avertis les rédaxions de Gala et Voici, tu vas "manger bon"    🤐

Les "Gilets jaunes" n'apprécient pas, c'est grave, ils vont débarouler chez toi.

 

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j’étais triste de ne pas le voir gagner en 73 à Barcelone (que s’est il passé ce jour là avec Maertens?)

Ce qu'en dit Merckx lui-même, de mémoire, dans sa biographie par J.-P. Ollivier : le Cannibale se sentait très fort ce jour-là, avait mené plusieurs attaques, et se disposait à attaquer encore dans l'un des derniers tours, alors que le groupe de tête dont il faisait partie comprenait également Maertens, Ocaña et Gimondi.

Mais Maertens (qui aurait auparavant contribué à mener la chasse derrière Merckx…) lui demanda de ne pas attaquer parce qu'il avait des crampes, et qu'en échange il lui emmenerait le sprint.

Merckx, confiant en ses propres forces, a accepté le marché. À l'approche de l'arrivée Maertens a tenu parole et a emmené le sprint, mais Merckx a alors «calé» et n'a pas pu suivre. Voyant que Merckx ne déboulait pas, Maertens a fini par prendre le sprint à son propre compte, mais trop tard, Gimondi l'avait définitivement débordé.

Merckx s'en est donc voulu à lui-même pour avoir accepté la proposition de Maertens et craqué ensuite, et en a voulu à Maertens également pour contribuer à la chasse derrière lui dans un premier temps et pour l'avoir ensuite dissuadé d'attaquer encore.

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j'ai commencé à m'intéresser sérieusement au vélo en 1973, et le TDF avec  la victoire d'Ocana, mon père grand fan de BARTALI, mais pas Coppi (mystère?), était toujours planqué devant le petit écran, en particulier les dimanches PM, lors des classiques, j'avoue que cela me bassinait un peu. Mais j'ai adoré le 73, alors que Merckx n'y était pas, puis j'ai shunté le 74 et vécu la défaillance de Merckx face à Thévenet en 75. Donc je pense ne pas être un fan, ni de Hinault, surtout pas des Espagnols, mais davantage de Lemond, Van Impe et Cadel Evans lors de cette fameuse montée du Galibier.

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Merci pour ce rappel “historique “. En effet, Maertens à bien ramené Gimondi et Ocaña sur Merckx, je m’en rappelle bien, les commentateurs TV n’en croyaient pas leurs yeux. Mais je pense qu’il l’a fait sans le vouloir, de mémoire (ça fait presque 45 ans !) il a voulu rentrer seul sur Merckx mais en s’intercalant il a aidé les 2 autres. Une erreur de jeunesse, il avait à peine 21ans...

L’histoire des crampes je ne la connaissais pas. Par contre je me rappelle qu’il a bien enmené le sprint pour Merckx... Pour voir Gimondi débouler ! Même Ocaña, pas vraiment un sprinteur, est passé devant le cannibale. Un désastre, même si pour l’ensemble de son œuvre, un titre mondial pour Gimondi ce n’est vraiment pas volé.

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Avant de faire ce genre de comparaison, peux-tu nous dire combien de coureurs étaient au départ des Tours de France remportés par Merckx ? Combien d'équipes différentes ? Combien de nationalités représentées ?

Pose-toi la question, et tu rendras compte que le cyclisme d'hier n'avait rien à voir avec celui d'aujourd'hui.

Si Merckx courait maintenant, il ferait comme les autres. Il serait obligé de cibler et de compter ses cartouches.

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Au Tour 71,entre Grenoble et Orcières,Ocana place son attaque sur la difficile côte de  Laffrey,là où est érigée "la statue de l'Empereur Napoléon",c'était un signe pour lui .. 😄

Il met alors 8'42" à Merckx à l'arrivée,qui se retrouve à 9'46" au général !

Merckx à sa descente de vélo,lui rend alors un superbe hommage en déclarant aux micros des journalistes : " Aujourd'hui Ocana nous a maté comme El Cordobès mate ses taureaux dans l'arène .."

Ce jour là,nous avions assisté à une grand journée de sport ..

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C'est l'éternel problème du "c'était mieux avant", les gars comparent des époques qui ne sont pas comparables, ne tiennent pas compte de l'évolution du cyclisme, du nivellement des valeurs, de l'augmentation du niveau des équipiers aussi du même coup. On ne peut plus courir comme on le faisait dans les années 70 ou 80, et effectivement même un Merckx de l'époque moderne ne le pourrait pas

A la limite ils peuvent dire "je préférais avant" (personnellement j'aurais tendance à l'inverse à préférer des grands tours où 5 coureurs se tiennent en 2 minutes à ceux où le vainqueur finissait avec 10 minutes d'avance)

Mais écrire que les champions actuels "c'est du pipi de chat", ce genre de truc me choquera toujours

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Mais écrire que les champions actuels "c'est du pipi de chat"

C'est bien sûr faux Guillaume, les champions d'aujourd'hui sont d'authentiques champions comme ceux d'hier...les meilleurs d'un métier très dur. Sans doute avec des pics de forme plus pointus.

Néanmoins il ne faut pas faire passer les adversaires de Merckx de l'époque pour des "sous -champions", ils faisaient ce qu'ils pouvaient face au Cannibale. Le rouleau compresseur Merckx n'était pas que de niveau physique mais aussi psychologique.

Merckx avait aussi de très bons équipiers, la force d'une équipe était déjà importante à l'époque, mais moindre qu'aujourd'hui car aujourd'hui les vitesses moyennes sont plus élevées.

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"Néanmoins il ne faut pas faire passer les adversaires de Merckx de l'époque pour des "sous -champions""

 

Ça n'est pas mon propos non plus bien sûr, mais je pense qu'il y avait quand même une différence de niveau plus importante entre Merckx et Zoetemelk ou Poulidor par exemple, qu'entre Froome et Bardet ou Quintana

Et le 100ème coureur mondial est aujourd'hui beaucoup plus proche du premier qu'à l'époque, etc ...

Après, effectivement l'emprise psychologique de Merckx sur ses adversaires jouait certainement un rôle aussi

 

"Merckx avait aussi de très bons équipiers"

 

Oui mais c'est le niveau global de toutes les équipes qu'il faut prendre en considération

Aujourd'hui il serait quasiment impossible de faire le coup de Merckx sur l'étape de Mourenx, il y aurait toujours des équipes plus structurées et plus homogènes qu'à l'époque pour rouler derrière

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J'avais 11 ans quand J'étais chez ma grand'mère, qui était française. A l'époque, on regardait le Tour "sur le poste", chez la voisine car on n'avait pas tous la télé.

Comme Merckx était un "flamint", elle était pour Poulidor, rien que parce que celui-ci était français. Moi, j'adorais ma grand'mère, mais je n'étais pas d'accord sur ce point là avec elle. Donc, Eddy m'intéressait, juste parce que ça nous faisait un chouette sujet de discussion. 

Je me foutais du Tour comme de ma première culotte.

Oui mais voilà... un jour, l'arrivée de je ne sais plus quelle course se fait...dans notre rue, à Marcinelle. Je crois que c'était une flèche wallonne ou quelque chose du genre.

A 11 ans, le gamin que j'étais a suivi tout le montage des tribunes avec des yeux qui devenaient de plus en plus ronds, c'était grandiose et magnifique dans notre petit bled. 

La tension monte au fil des heures, et on attend les coureurs dans une joyeuse ambiance, le soleil est d'ailleurs de la partie.

Et là, waaaa, je le vois encore...

Je ne sais pas, c'est très bizarre ce qui s'est passé. J'ai vu Eddy filer à tout berzingue dans cette rue en pente, je n'en croyais pas mes yeux! J'étais subjugué, vraiment.

Il était magnifique, et bien sûr il a gagné, puisque j'étais là pour ça, devant Poulidor comme il se doit!

Je suis rentré à la maison avec des étoiles plein plein plein les yeux, quel bonheur!

Ma grand'mère n'était pas contente, hahaha, on en a bien discuté pendant des jours, de son Poupou!

Après, ma vie a bien changée, et ce moment est resté lié à cette période d'intense bonheur de mon enfance, Ce jour de soleil où j'ai vu Merckx pour la seule et unique fois de ma vie, dans toute sa gloire car en plus, je l'ai appris récemment, il ne pouvait pas passer sur le petit plateau, son dérailleur ayant un problème.

Puis il y eut dans les années 80 les premiers vélos Merckx. Là, c'était plus un objet mythique faisant le lien avec notre Eddy, une sorte d'objet votif qu'on regardait avec respect et convoitise, mais inaccessible financièrement. 

Certains avaient même le privilège d'avoir eus l'assistance d'Eddy himself pour régler tel ou tel aspect technique sur leur machine, on n'en croyait pas nos oreilles!

Voilà, c'est comme ça...

Fan ou non, je ne sais pas, c'est d'un autre ordre, c'est de l'émotionnel pur et ça fait partie de notre ADN en Belgique. Quand j'ai acheté un vélo, je n'ai pas hésité un quart de seconde sur la marque.

Mon rêve absolu en matière cycliste maintenant serait de faire ne fut- ce qu'un kilomètre dans la roue d'Eddy, là, je pense que j'aurais revécu cette folle journée de mes 11 ans et que la boucle serait bouclée. 

Il y a des choses qui ne s'expliquent pas, et finalement, c'est très bien comme ça.

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Ce sont de beaux souvenirs .. 

Perso,j'ai eu l'occasion de le voir plusieurs fois,à l'occasion des critériums de De Panne et Poperinge ,il était bien sûr,la star .. et je l'avais vu aussi aux 4 jours de Dunkerque 1974,sa seule participation à cette épreuve,il était venu non pas avec l'intention de gagner,mais pour favoriser la victoire d'un adversaire mais néanmoins ami Walter Godefroot au détriment de Freddy Maertens,avec qui il avait quelques comptes à régler,suite aux championnat du monde  de 1973,dont on a parlé ..

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