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FRASCATI


Bernard PIGUET
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Comme vous tous je regarde le déroulement du GIRO sur la 21, et c'est vrai que les commentaires…...

Mais qu'importe, pour ma part je souhaite toujours savoir ou ils sont, et je sors les cartes pour suivre, et voilà qu'avant hier Frascati m'a interpellé. Sur le coup je dis à mon épouse, je crois qu'il y a un circuit automobile à proximité. Et bien pas du tout, ce nom avait une consonnance cycliste, puisque Frascati a accueilli les championnats du monde en 1955.

Un grand vainqueur Stan OCKERS, sur un circuit exigeant et presque 300 bornes, pas de photo finisch, ni de déclassement pour ne pas avoir gardé sa ligne. NON de grands champions, et on savait leur donner le terrain approprié. D'ailleurs l'Italie à cette époque était souvent citée pour recevoir les championnats.

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Isaac,

C'est un plaisir d'échanger avec toi, car tu es incollable sur les surnoms des grandes vedettes de l'époque. Alors sur les anciens championnats en 1951 c'est à Varèse et c'est "l'aigle d'Adliswil" qui est sacré ou le "cheval fou" comme tu voudras. Donc tu dis le grand Fausto à Lugano ? Et bien c'est en 1953, et cela faisait depuis 1932 avec Binda qu'un Italien n'avait plus été champion. Toute une histoire, mais vraiment une belle et avec des écarts, le 2e à 6'22'' et le 3e encore Stan Ockers à 7'29''.

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Ah le grand Ferdi m'avait inspiré quand le TDF arriva a son 100aire, et comme il était le doyen de la soirée des anciens vainqueurs, je m'étais attelé à un écrit et en voici un extrait :

A 36 ans Ferdi est au départ du TDF 1955, pas pour figurer, pour se battre conformément à son statut de guerrier. Et le 19 juillet vaut un commentaire pour mieux situer l’homme, ce jour là sous un ciel de feu, le Ventoux version Bédoin est au menu, avec arrivée en Avignon. A l’approche du géant de Provence, il s’isole à l’avant avec Scodeller et Géminiani qui avait toujours trop chaud dans un peloton. Dès les premières rampes « Le grand Gem » voulut modérer l’ardeur de Ferdi « Attention Ferdi ce col n’est pas comme les autres », que diantre quel était cet empêcheur ? Et il rétorqua « Mais Ferdi non plus, pas coureur comme les autres ». Et bien sûr les difficiles pentes arides, peu ombragées, propices à la dégradation physique, châtièrent une fois de plus un non calculateur, travers qu’il assuma en donnant de la voix, et si ce n’était pas sa première détresse, elle s’avéra suffisamment cuisante pour que ce soit la dernière. Il est vrai qu’il n’apparût plus dans les résultats, néanmoins en 1957, au critérium de Daumesnil qui se courrait derrière scooter, il fut un des 4, avec Bobet, Baldini et Darrigade, à ne pas prendre un tour par le nouveau prodige Jacques Anquetil.

Décidément le cyclisme possède une histoire, ou alors c'est la faiblesse de notre passion qui engendre de telles récapitulations. Je ne pensais pas que cela nous conduise si loin.

 

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Stan Ockers, un grand courreur disparu très tôt suite à un accident sur un vélodrome (encore un!). Un an après sa victoire aux championnats du monde.

Je le connais car il y a un monument à sa mémoire en haut de la côte des Forges sur la commune de Gomzé-Andoumont avant Liège. Théo Matthy y faisait à chaque fois référence lors des retransmissions de Liège Bastogne Liège.

La côte des Forges était autrefois un juge de paix de la finale de Liège Bastogne Liège et on la grimpait, nous les cyclos, lors de la Flèche de Wallonie à Spa...

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C'est vrai Isaac, Michel nous manque quand il s'agit de nous remémorer des évènements passés. Justement sur "Monsieur 100000 volts", j'avais également précisé :

Eclectique, il s’est exprimé sur tous les terrains, spécialiste du week-end Ardennais, qu’il a remporté 2 fois de suite en 1951 et 1952, en ratant un 3e de peu en 1954. Je précise bien WE, car à cette époque la flèche Wallonne se déroulait le samedi, et Liège-Bastogne-Liège le dimanche, avec classement sur l’ensemble à la clé.

Comme tu le précise cela fait presque 70 ans, alors la mémoire !

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