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Gerrans, victoire d'un suceur


Invité
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Pas la peine de durcir, le parcours est déjà très sélectif si on décide de durcir plus tot. Mais j'ai l'impression que le principe des points uci fout la merde un peu.

Regardez l'étape du plateau de beille sur le dernier tour. Il était très sélectif et pourtant, ca a failli se finir au sprint...😃

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Et bien moi, JE SAVAIS désolé ! Le Suisse au sommet du Poggio est mort car il est obligé de rouler à bloc pour ne pas se faire reprendre. Gerrans ne prendra pas un relai, c'est une évidence et Nibali est cuit de chez barbecue ! Néanmoins, dans la roue de "Cancel" en 4 bornes Gerrans à tout le loisir de se refaire la cerise en faisant de la "patinette" ! Nibali à l'inverse est "mort" dès que le Suisse a rejoint le duo au abords su sommet du Poggio, il est en souffrance, lui le voltigeur, toute la descente. Et Gerrans, lui, n'a jamais donné un "coup de savatte" de trop et en outre c'est le plus véloce ! Pour que l'Helvète gagne, il lui aurait fallu un Bosberg, un Carrefour de l'Arbre, un Grammont voir une trouée d'Arenberg ! Là l'Aussie était mort ! Prémonitoire pour avril ? Sans doute et surtout ........ j'espère car le "Matthias" des cycliste reconnaîtra les siens à savoir LA GAGNE au plus méritant, au plus costaud, AU PANACHE !!!

Tiens c'est le "copier-coller" de l'arrivée du "Ronde 2011", Gerrans remplaçant Nuyens, voilà tout !

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Michel,

Y'a longtemps que tu as posé tes fesses sur un vélo....et qu'avec tes analyses à 2 balles ! tu es un brin has-been Dans la descente du Pogioo Spartacus met Gerrans à 30m et l'australien doit se mettre à la planche pour revenir dans le sillage de Spartacus et après a voir les figures grimaçantes de Nibali et Gerrans dans la roue du Suisse on s'imagine aisément que tout le monde était à la rupture...Maintenant, je sais pas si tu as vu à la vitesse ou roulait Cancellara (vu un calcul rapide environ entre 58/62 km/h), j'vois pas ou tu peux faire de la patinette derrière une moto...sic tu te cramponnes à ton guidon, tu mets tout à droite, tu serres les dents, tu grimaces à mort et tu n'a qu'une obsession rester derrière sans exploser... mais en aucun cas tu fais de la patinette !

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😉Tout est relatif, évidemment je caricature mais si Gerrans était si à la rupture que tu le dis, comment se fait il qu'il s'arrache sans trop de problèmes (mais ça aussi c'eszt relatif) pour avaler le Suisse ! L'avaler pas le sauter ! Pour terminer, tu sais ce qu'il te dit le "has been" ?😉

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Facile de dire que tu savais après coup. Spartarcus était bien capable de mettre une deuxième mine à moins de 2 km de l'arrivée. Tu aurais tenu un autre discours si Cancellara avait gagné, ce qui n'était pas du tout impossible, même si Gerrans et Nibali étaient dans sa roue au sommet du Poggio. Cancellara a prouvé à plusieurs reprises ce dont il est capable dans de telles conditions. En lâchant Boonen et Flecha au Grand Prix de l'E3 en 2010 à moins de 2 km de l'arrivée ou l'an passé à Paris-Roubaix: bien que battu par Van Summeren à cause du marquage à la culotte des autres favoris, il parvient encore à s'extraire du groupe Hushovd dans les deux derniers kilomètres pour terminer second.

Dire que Gerrans n'a rien fait, n'est pas exact non plus. C'est Gerrans qui revient sur Nibali en premier lieu et avant on l'a vu souvent dans les premiers rangs, preuve qu'il était très bien. L'échappée des 3 est un exercice sur un peu plus de 7 km, dont 1 km en montée dans le Poggio et 2,5 km de plat au bas de la descente. Quand Cancellara revient sur Gerrans et Nibali, il prend toute de suite la tête pour passer le sommet du Poggio en tête afin de faire la descente en premier, ce qui constitue un avantage. A ce moment, on ne peut pas reprocher à Gerrans de ne pas relayer le meilleur descendeur des 3 qui est  démontré par la maîtrise affichée par Cancellara. Même Nibali qui n'est pas le premier venu dans ce genre d’exercice semblait avoir difficile à garder le contact. Ce qui n'empêche que, derrière, les poursuivants sont très près et donnent même l'impression de revenir. Ils sont à peine à 4 s au milieu de la descente quand survient la chute de Boeckmans - que la télévision ne montre pas. Conséquence: l'écart au bas de la descente passe à 12 s. A l'arrivée ce sera 2 s. Cancellara le reconnaît lui-même: l'échappée des 3 a été favorisée par la chute à l'arrière dans la descente du Poggio. Donc au sommet du Poggio, rien n'était joué: tout était encore possible.

Gerrans est un sprinter et un sprinter à 2 km de l'arrivée sait très bien ce qu'il doit faire: surtout ne pas passer en tête C'est de bonne guerre. Pourquoi lui reprocher d'avoir préparé son sprint ? Vanmarcke à l'Omplop n'a pas fait autre chose pour battre Boonen. Il est resté bien sagement à l'arrière dans les derniers kilomètres, même s'il avait bien travaillé avant.  Cancellara a fait ce qu'il devait faire pour gagner: rouler à bloc pour distancer Gerrans dans les 2 derniers kilomètres. D'ailleurs, un moment, la vue aérienne montrait que Cancellara avait pris quelques dizaines de mètres. Si l'Australien a tenu bon, cela prouve que Cancellara n'est pas encore à 100 % et que Gerrans n'est pas le premier venu. Que devait faire Nibali ? rien car il n'avait aucune chance au sprint, ni aucune chance de distancer Cancellara. Il devait juste espérer que Sagan revienne. C'était peut-être la raison pour laquelle il n'a jamais relayé.

La comparaison avec le Ronde 2011 ne tient pas la route. Ici, c'est Gerrans qui réagit le premier à l'attaque de Nibali et est ensuite rejoint par Cancellara. Et tout se joue sur 7 ou 8 kilomètres. Au contraire du Ronde où la bagarre avait fait rage durant des dizaines de kilomètres et où Cancellara et Chavanel, qui formaient le duo de tête, sont finalement rejoints.

Pour le reste il évident que Cancellara détient déjà la toute grande forme. On en a eu un aperçu à la Strade Bianche. Je suis d'accord que sur une succession de bergs, c'était une autre histoire pour Gerrans.  Mais Milan San Remo est une course spéciale. Il ne suffit pas d'être toujours le plus fort: dans certains cas, il faut réunir  5 qualités pour gagner presque à coup sûr: savoir frotter pour être bien placé au pied du Poggio, savoir grimper en puissance, savoir descendre, être un excellent poursuiteur pour résister au retour du peloton et savoir sprinter au cas où l'on est rejoint ou accompagné. Seul Merckx possédait les 5 ce qu'il lui a permis de gagner 7 fois. Il ne manque que la 5ème qualité à Cancellara.  J'ajoute aussi qu'il faut avoir une certaine dose de chance.

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Salut Cédric,

Tu as raison. Dans notre petit concours de pronostics, qui va oser pronostiquer un autre que Cancellara pour la première place ? Le plus difficile sera donc de pronostiquer qui sera deuxième et troisième. Si possible dans le bon ordre. 😄

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La comparaison avec le Ronde ne vaut que pour le résultat final à savoir, que le meilleur n'est pas sorti vainqueur et en aucun cas sur le déroulement de la fin de course, j'aurai du le préciser ! Je ne sais comment l'expliquer (appelles cela de la présomption, de la prémonition mais dès que j'ai vu "Cancel" rentrer tel un "mort de faim" sur les deux dans les derniers hectomètres du Poggio, j'étais certain qu'il ne gagnerait pas à la loyale, désolé, c'est ainsi d'ailleurs j'aurai pu et du l'écrire à ce moment là (j'ai failli, le pire), cela aurait cloué le bec à certains ! Maintenant, s'il avait remporté la course, je me serai planté mais j'aurais été heureux pour lui et pour le cyclisme ! 😉

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Tu as raison. Dans notre petit concours de pronostics, qui va oser pronostiquer un autre que Cancellara pour la première place ? Le plus difficile sera donc de pronostiquer qui sera deuxième et troisième. Si possible dans le bon ordre.

Tout simplement moi.

parce que ce gregario qui joue de sa réputation afin de neutraliser un peloton sous prétexte que son leader n'est pas capable d'assurer dès que deux gouttes d'eau humidifient la chaussée me laisse un arrière goût nauséeux, surtout que par cet acte il fit perdre le tour aux petits oranges et bleus.😆

Tiens au ronde je vois bien M. Breschel et à Roubaix L. Boom.😉

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je ne suis pas d accord;guerrans contrairement a ce que vous dites n'était pas cuit du tout,d ailleurs quand spartacus a pris 30 m dans la descente il est revenu de suite.Non il l a joué a la resquilleur;il n apas voulu prendre un seul relais sachant qu ainsi il pourrait se le faire au sprint;c est vraiment le suceur de roue dans toute sa splendeur.Quand nibali a attaqué et a crée l échappée,il est resté derriere sans le relayer et quand apres nibali cancellara est passé guerrans afait de meme,d ailleurs c etait lui qui etait juste derriere cancellara,ce n est pas nibali.Son comportement est bien celui d'un suceur de roue.Pour moi ce coureur est catalogué.La chance qu il a eu c est que l écart na pas ete important avec les coureur de derriere,si l écart avait été important cancellara aurait arreté de rouler le dernier km.C est pareil pour le champion du monde des sprinters;je ne l ai jamais vu rouler au sein d'une échappée depuis qu il court.Heureusement que tous les coureurs ne sont pas comme cela sinon le cyclisme serait fini depuis longtemps

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Je partage en partie ton analyse, mais je la terminerai différemment : MSR est souvent une course insipide, mais il faut la laisser comme telle. C'est son parcours particulier qui fait sa (petite) saveur et il en faut pour tous les style de coureur. En revanche, je serai pour revenir à l'ancien parcours de la Flèche Wallonne, qui est devenu maintenant, dans son déroulement, un MSR en bosse et qui a à mes yeux perdu son caractère de classique.

Je ne sais plus qui a dit que c'était la seule classique pour sprinteur, mais c'est oublier un peu vite Paris-Tours.

Enfin, je partage l'avis de "j'sais plus qui" (désolé, mais le forum de V101 est mal fait et ne permet pas de faire des citations multiples...) à propos de l'attitude de FC sur le TdF de l'année dernière : un geste petit et mafieux de la part d'un coureur qui a tant de classe.

 

Ca pourrait être intéressant que chacun fasse un classement de ses classiques préférées, dans l'ordre décroissant. Pour moi :

1/ Tour des Flandres 2/Paris-Roubaix 3/Liège-Bastogne-Liège 4/Paris-Tours 5/Amstel Gold Race 6/Gand-Wevelgem 7/Milan-San Remo 8/Tour de Lombardie.

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Quand je disais que Milan - San Remo était la seule classique pour sprinters, je faisais références aux «cinq grandes» : Milan-San Remo, Tour des Flandres, Paris-Roubaix, Liège-Bastogne-Liège et le Tour de Lombardie. Bien sûr, Paris-Tours peut être aussi remportée par un sprinter, de même que Paris-Bruxelles d'ailleurs (cf. Robbie McEwen), mais elles ne font pas partie de ce quinté de prestige.

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