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Gran Fondo, "Petit Fondo" ?


Alain MIRAMON
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Deux catégories de cyclosportives, Etape du Tour, Marmotte, Gran Fondo , ces épreuves rassemblent plusieurs milliers de cyclistes , les dossards distribués en quelques heure, d'une part . Des épreuves de quelques centaines de participants d'autre part .

Pourtant celles ci proposent pour une somme raisonnable, des prestations (cadeaux, repas, encadrement médical et sécuritaire, informatique etc...) souvent de qualités supérieures , des parcours de montagne magnifique .

En tant qu'organisateurs nous cherchons à comprendre, non pour attirer des milliers de cyclosportifs , mais pour pouvoir améliorer notre offre ,nous assurer d'un minimum de participants, ne pas être tributaire de la météo . 

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Et oui Alain, certaines épreuves refusent du monde et d'autres pendent la langue pour boucler leur budget malgré toute la bonne volonté des organisateurs et la beauté de leur parcours. A mon avis ce sont les moyens de communication, la renommée des épreuves, le retentissement international (lié à la communication).

Des pros comme Golazo ont les moyens et le métier pour attirer les cyclos de différents pays. Et ils ne jouent pas uniquement sur la renommée de l'épreuve, ils sont capables de toucher au niveau communication des centaines de milliers de cyclistes. Et quand l'amorçage est réalisé, ils sont capables d'entretenir l'engouement et la foule attire la foule.

 

 

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La cyclosportive organisée par Alain Miramon et son équipe de bénévoles dévoués et sympathiques , c'est La Pierre Jacques en Barétous, une des plus belles épreuves du calendrier. Un parcours magnifique et exigeant à cheval sur la frontière franco espagnole, une ambiance conviviale remarquable, des cols mythiques (La Pierre Saint-Martin et le Port de Larrau), des paysages superbes et variés. J'ai participé à une cinquantaine de cyclosportives différentes (de grosses épreuves de masse réunissant des milliers de participants et des épreuves réunissant quelques centaines de participants) en France, Espagne, Italie, Belgique, Pays-Bas, Allemagne, Andorre, Suisse et je classe La Pierre Jacques dans le top 5 avec un prix d'inscription très largement inférieur à celui de certaines grosses organisations. 

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Oui il y a de très belles épreuves qui ne rencontrent pas le succès qu'elles méritent, et c'est dommage.

C'est sûr que ça fait toujours mieux de dire autour de soi j'ai fait l'étape du tour ou la marmotte (ouah, le galibier et l'alpe d'huez !), plutôt que d'autres cyclos moins connues, et pourtant tout aussi dures en D+.

Outre la com (un site web est un minimum, certaines cyclos n'en n'ont même pas ; facebook peut être bien en complément), la date est aussi importante : concurrence directe le même week-end ou concurrence indirecte si des cyclos ont lieu le week-end précédent ou week-end suivant.

Si on parle spécifique de la Pierre Jacques, le dernier week-end de juillet doit enlever pas mal de concurrents potentiels avec le chassé-croisé des vacanciers juilletistes et aoutiens.

Pour les prestations cadeaux, bof, je ne pense pas que ça puisse être une raison. Des cadeaux souvent peu utiles. La mode aujourd'hui est aux maillots cyclistes. J'en ai une cinquantaine dans l'armoire. Inutile.

La participation à un challenge peut contribuer à attirer du monde. 

Y-a-t-il une explication purement rationnelle ? Pourquoi des cyclos ont réussi à devenir incontournables comme l'ariégeoise par exemple, alors que d'autres équivalentes non ?

La communication et l'implication du département et offices de tourisme autour d'une épreuve peut aussi être porteur.

 

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Site internet, soutien de l'office de tourisme , nous avons .

L'inquiétant, il faut bien parler budget, c'est qu'en 2009 pour la première édition,  il fallait 200 inscrits pour équilibrer , maintenant il nous faut 400 participants , Petit soucis d'organisateur, mais important aussi pour les amateurs de cyclosportives car à terme beaucoup d'épreuves seront menacées . 

 

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Un site internet aussi bien fait soit-il n'est pas suffisant, il faut communiquer largement sur les réseaux sociaux. Pour attirer du monde c'est bien aussi de s'adjoindre le parrainage ou la participation d'un grand champion du coin (comme Indurain qui s'est remis au vélo de loisir). Votre région est magnifique mais loin de tout, il faut voir si l'offre hôtelière est suffisante aussi.

En cas de mauvais temps (vous y avez eu droit souvent, hélas) pourquoi ne pas étudier un parcours bis, moins exigeant et éviter les contraintes de la haute montagne. Ou plutôt l'inclure d'office dans votre organisation et que les gens puissent choisir jusqu'au dernier moment avant le départ en fonction de la météo?

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Si j'ai ouvert cette discussion ce n'est pas pour parler de notre epreuve en particulier. Mais d'un problème plus général à savoir le nombre croissant d'épreuves de masse dont les  milliers de dossards sont vendus en quelques jours .

Mon interrogation ,qu'est-ce  attire si facilement un si grand nombre de cyclistes sur ces epreuves alors que les cyclosportives de second rang ( rien de péjoratif ) ont du mal à mobiliser ?

Je precise j'ai participé à une dizaine de Marmotte et à plusieurs Étape du Tour. 

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Qu'est-ce qui distingue le cyclosportif de base des autres cyclistes ? Quelle est son attente ?

Les parcours, même très beaux ou très durs ? Les cyclotouristes les empruntent.

La vitesse, la performance ? Il est souvent très loin du niveau des "vrais" coureurs.

Je pense que le cyclosportif, quel que soit son niveau, aimerait rentrer dans l'histoire du cyclisme.

Les courses cyclistes qui nous font rêver racontent des épopées. Elles sont écrites par des chevaliers. Nous aimerions en faire partie... même si nous ne sommes pas des héros !

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Je viens d'évoquer la part de rêve indipensable pour attirer le public.

Mais il y a aussi la réalité. Eric et Bernard ont parlé des parcours bis pour ceux que la distance totale effraie.

En ce qui me concerne, après plusieurs participations à la Vélomédiane Claudy Criquiélion, j'ai essayé la Petite Crique cette année en raison d'un petit manque de préparation et d'un horaire compliqué (je travaillais la nuit ensuite). J'ai été un peu déçu : les plus grosses difficultés étaient escamotées et il n'y avait pas de chronométrage. Le rêve n'était vraiment plus permis.

La bonne recette doit donc concilier le rêve et la réalité...

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"Mon interrogation ,qu'est-ce  attire si facilement un si grand nombre de cyclistes sur ces epreuves alors que les cyclosportives de second rang ( rien de péjoratif ) ont du mal à mobiliser ?"

toutes les pistes avancées sont pertinentes; ajoutons une question: qu'est-ce qu'une cyclo "de second rang"?

comme cela a été dit, malgré la convivialité, l'intérêt des parcours, une organisation sans failles, peut-être tout simplement une cyclo qui souffre de l'absence d'un certain côté "mythique", qui fait rêver et flatte l'ego de tout homo sapiens, et en particulier dans ce sport: les dossards de l'EDT sont quasiment vendus durant le 1er mois (malgré les tarifs, comme cela a été de multiples fois souligné), parce que justement ça s'appelle "EDT", avec tout ce que cela signifie: gros barnum médiatisé, route fermée, vivre un peu ce que vivent les pros, cols et grimpées "historico-mythiques" (notion bien sûr subjective, mais Izoard, Galibier, Tourmalet, Ventoux, "ça cause"), etc...

et de plus, il faut ajouter l'attrait de tels barnums auprès des cyclistes étrangers, qui représentent une grosse proportion des inscrits dans ces "grosses épreuves"...

 

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Il y a le fait aussi qu'il y a beaucoup de cyclosportives, et de cyclosportives en montagnes, que la plupart d'entre nous  en fait peu par an car cela coute cher (engagement, déplacement, hebergement etc etc) et demande pas mal d'entrainement donc on fait les cyclosportives du coin et puis une ou deux grosses cyclo montagnardes et en premier celles qui sont les plus mythiques.

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Tu as parfaitement résumé le problème et répondu ainsi  mes intuitions . La part de rêve est bien sûr prépondérante et grimper le Tourmalet ou le Galibier quand il faut puiser dans ses réserves, est plus motivant que d'escalader le Soudet .Grandes surfaces, supérette, épicerie fine , l'offre des cyclosportives peut se servir de cette métaphore.Pour notre part nous allons essayer de faire vivre notre épicerie avec toutes les incertitudes que cela comporte . 

 

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Personnellement, je choisis des cyclosportives à 3h-3h30 de route maxi de chez moi (j'habite dans le 77), en fonction de mes disponibilités.

J'évite les épreuves de type EDT (trop de monde et trop cher).

 

Ce que je recherche dans les cyclosportives, c'est de rouler en groupe, de me mesurer aux autres (bon enfant).

 

Les goodies, ça ne sert à rien à part m'encombrer. Si il y a suffisamment de monde (au moins 100 sur mon parcours), que les carrefours sont protégés, qu'on a un bon fléchage, qu'on peut entrer son parcours dans son compteur, qu'on a un ravitaillement et un bon repas, que demander de plus ?! :)

 

Ce qui n'aide pas les organisateurs, c'est que je m'inscris au dernier moment.

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L'aléa météo que tu évoques n'affecte pas les grosses organisations qui arrêtent les inscriptions plusieurs mois alors que nos "petites" organisations acceptent des inscriptions jusqu'au dernier moment ce qui incite de nombreux cyclosportifs à attendre les prévisions météo pour s'inscrire et à ne pas s'inscrire si il fait mauvais ce qui met nos budgets en péril voire la pérennité de nos épreuves. Je me demande si les organisateurs de "petites" cyclosportives n'auraient pas intérêt à s'entendre pour clôturer systématiquement les inscriptions au moins un mois à l'avance.

Par ailleurs, en ce qui concerne le parcours de la Pierre Jacques, il a quand même de quoi donne à rêver ... aux connaisseurs , je le qualifierai d'épicerie fine pour reprendre ta métaphore.

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L'exemple le plus parlant est celui de cette année, avec la granfondo serre che et l'étape du tour quasi au même endroit, à quelques jours d'intervalles, avec des chiffres diamétralement opposés...Par contre Jo GARO je ne suis pas forcément d'accord sur le fait que les cyclos n'auraient plus la "cote". Certains petites cyclos se portent encore très bien malgré les années, même si d'autres disparaissent. 

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