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Je vais gagner le Tour de France !


Michel DURY
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Messages recommandés

Vous voyez, la différence entre vous et moi elle est là.

Moi, je crée, j'entretiens et je raconte du rêve.

Vous, vous le brisez.

Non pas que j'ignore la face obscure de tout ça, mais s'il vous plait, prenez du plaisir simple et de la joie là où c'est possible. Ok, ces messieurs fricotent dans leur coin, mais quoi, qu'est-ce que je m'en fiche! Je ne suis nullement concerné et à la limite, vous non plus.

Mois je vois ce beau vélo, je vois la signature d'Eddy dessus, et j'ai de nouveau 12 ans! Le reste, une fois de plus, ne me concerne pas.

Et si un jour j'ai le privilège de faire un ou deux km dans la roue de mon champion, je serai le plus heureux des petits garçons!

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Tu sais ... une bricole ... me semble-t-il ...comme ça n'impacte nullement la bonne estime que j'ai de Merckx !

Je doute que la justice trouve à redire à ... rien.

46 vélos ! Et une défense bien légitime de son industrie et de son commerce !

Ça n'enlève rien à la qualité de ton texte que de se poser une question ... que je ne me posais pas mais que Bernard Moreau a légitimement soulevée.

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Un marché de 15.000 euros pour 46 vélos Merckx, on croit rêver! Quand tu vois que le premier vélo d'entrée de gamme chez lui est à 2.500 euros, il doit y avoir une solide erreur quelque part...

En tout cas, je mets les 15.000 euros sur la table, je les ai, et j'attends qu'on me les fournisse.

A la revente, ma fortune est faite!

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Très beau texte qui nous renvoie des années en arrière, lors de la réception de notre premier bijou, le mien offert lors de la réussite de mon certificat d'étude, un Mercier couleur violine, je l'ai plus, mon frère s'est chargé de le démonter pièce par pièce pour le vendre et mon père a fini le travail avec son marteau pour qu'il arrête de le piller, la belle affaire...

Je me suis donc mis à la recherche d'un nouveau vélo et je l'ai trouvé à Marseille, chez un fabriquant, le seul de la région d'ailleurs...cycles Montal, couleur rouge Stendhal métallisé, je l'ai toujours, super Vitus 6 dixième la bête...

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A l'époque, mes critères de choix pour gagner le Tour de France contre Eddy (j'avais 12 ans), c'était un vélo bleu avec une pompe blanche contre le tube vertical.

Imparable, j'avais toutes mes chances.

Ce qui a sauvé Eddy, c'est que je devais terminer ma 6° primaire à l'école.

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Bonjour michel,

 

merci pour ta petite histoire,

 

moi ca me rappel mon premier tour de france vu au bord de route : suis descendu 6 kms en bmx les voir les vrais ,les pro  ; 

il a plu ; avec mon cousin on a mis un sac sur nous ouvert à l'arrache pour se couvrir en attendant puis le peleton est passé à fond un long ruban de couleur

on était super content dans nos sac z !

puis trempé revenu par un col ( c'était dans les alpes) mis deux heures au retour mais depuis j'ai toujours envie de voir passer le tour car cela me plait😄

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Eddy a vraiment marqué tous les gamins de l'époque où il cannibalisait les courses. 

Lorsque je suis devenu "cyclo" à 36 ans, j'ai également rêvé d'avoir mon vélo Eddy Merckx. La concrétisation a eu lieu bien plus tard, en 2004 : j'ai commandé un cadre alu/scandium sur mesures aux couleur de lotto-domo de l'époque. Après montage et essai du vélo, je trouvais son comportement anormalement nerveux de l'avant : l'angle du tube de direction n'avait pas été respecté ! Je suis allé directement à l'usine de Meise pour faire constater l'erreur et je n'ai pas résisté à l'envie d'aller dire bonjour à Eddy qui siégeait dans son bureau...

Je me sentais tout bête ne sachant pas trop quoi lui dire à part des banalités sur ses nouveaux modèles en carbone... J'ai mesuré le fossé qui séparait mes rêves de gosse dont Eddy faisait partie et l'homme réel en chair et en os avec qui une vraie relation n'avait jamais été amorcée...

Lorsque ce vélo a fini sa vie contre une voiture indélicate, j'ai renoncé à reprendre un Merckx en constatant qu'Eddy avait cédé son entreprise. Le personnage fabuleux auquel je voulais m'identifier lorsque j'étais jeune appartenait au passé et avait accédé au nouveau statut de "souvenir"...

Tout a une fin ! 

 

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Ah non, pas d'accord Thierry!

Moi je reste avec mes étoiles dans le coeur et les yeux. Même si un jour, je me suis retrouvé tout bête sur le bord de la route avec mon guidon presque entièrement séparé du pivot de fourche cisaillé.

Aucune place pour le rationnel là dedans, c'est une réminiscence de l'enfance que je ne désire pas étouffer.

Et lorsque j'arrive au rendez vous du club, ils ont tous des vélos de la mort, mais je reste d'une fierté inébranlable avec le mien.

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Alors que nous un vélo Hinault ben... comment dire ça ne nous a jamais fait d'effet...

Histoire de culture? de différence de personnage? d'affecte bien ou mal placé?...

Certain dirons: mais bon, les Français vous n'avez pas de coeur ou vous ne respectez rien.. (il y a du vrai parfois la dedans)

Mais que je comprend par contre votre "amour" pour le Cannibale. Vas savoir: un brin de jalousie? (non car il a aimé la France en retour: il lui a fait 5 fois l'amour alors...)

Vive Eddy, vive les vélos Bleu et puis le reste hein....

Ciao Michel

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Bonjour,

Entre "le Cannibale" et "le Blaireau", on ne parle pas des mêmes personnages (déjà les surnoms en disent beaucoup). En effet, si on laisse l'aspect sportif de côté :

- Eddy Merckx parlait déjà 4 ou 5 langues à 25 ans, il était élégant sur un vélo, il était lui même le patron et l'architecte de son équipe (Faema et Molteni n'éteint que des sponsors), il s'est avéré un entrepreneur habile, il est devenu baron, il a une très belle famille cosmopolite avec un fils grand découvreur de talent aux Etats-Unis, et un petit fils champion olympique de hockey (avec l'Argentine contre la Belgique en finale !). Bref, la grande classe internationale.

- Bernard Hinault, qui a fini sa carrière sportive chez Tapie, ce n'est quand même pas pareil.

Dans les rallyes Vintage (Eroica, Anjou..), un vélo Eddy Merckx orange des années 70 (en réalité ce sont des colnago), tout le monde l'admire. Un vélo Bernard Hinault, bof.....

 

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J'avais espéré que vous me racontiez aussi vos histoires de gamins en culottes courtes. Merckx, oui, on a déjà tout dit sur lui.

Moi ce qui m'intéresse, c'est ce petit morveux devant la vitrine là, vous voyez, avec les yeux qui brillent. Ca, c'est beau.

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Et bien mon vélo à moi, c'était un Mercier, offert pour mon Brevet des collèges. Pas le même que celui que celui sur lequel cette année là (1974) Poulidor titillait parfois Merckx sur les pentes du Tour, mais un course de base, tubes ordinaire, freins Mafac racer, dérailleur simplex prestige, potence AVA (surnommée par les américains the Death Stem, ou la potence de la mort), pédales de facteur. Et pour qu'il rentre dans le budget serré de mes parents, les roues dural avaient été remplacées par des enclumes de roues inox et le pédalier stronglight par un horrible solida. Il faisait bien 13kg quand moi je ne devais même pas en faire 50, voire 45. Cela ne m'a pas empêché de grimper mes premiers cols, autour de Gap : Bayard, Noyer, Festre, avec comme plus petit braquet 42x24. Hallucinant quand on y pense aujourd'hui. Je m'imaginais aussi courant le Tour et je rêvais d'avoir la tenue bleue de l'équipe Gan Mercier de l'époque, introuvable et de toutes façons hors de prix pour le gamin que j'étais.

Dès que j'ai eu trois sous, je l'ai fait monter en gamme : roues Mavic Montlhéry, dérailleurs et freins Mafac Gold, pédalier stronglight 105 à trous (même si tout cela se trouvait plutôt sur les Peugeot, car les Mercier haut de gamme de l"époque étaient en campagnolo). 

Et bien ce vélo, je l'ai toujours, et j'ai continué à l"upgrader". J'ai récemment installé un magnifique ensemble guidon/potence Cinelli et aussi une selle Cinelli Unicanitor de l'époque. Et les 13 kg sont devenus à peine un peu plus de 10. A l'Eroica, chaque année, des collectionneurs veulent me l'acheter, je refuse catégoriquement, il est juste impensable de m'en séparer. 

Er pour clore cette parenthèse nostalgique, ajoutons que j'ai depuis réussi à mettre la main sur un maillot aux couleurs Gan Mercier, et surtout j'ai eu la chance il y a 3 ans de passer deux jours complets avec Poulidor lui même, à l'occasion d'un salon du livre nous étions invités tous les deux par la même personne. Tous mes souvenirs de téléspectateur de cette année là (Le Mont du Chat, le Galibier où il s'était ramassé, le Pla d'Adet, le championnat du monde de Montréal, et aussi le Ventoux 72,...) ont été évoqués avec lui, sa mémoire était incroyablement précise, et ce furent de grands moments.

 

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Oui des moments précieux Michel, je reviens participer au forum car tu as réveillé quelque chose, des souvenirs magiques enfouis dans ma mémoire.

Le vélo de mes rêves était exposé dans la vitrine de Robert Hiltenbrand, ancien professionnel Alsacien qui tenait un magasin de cycle sur Mulhouse. Il vendait la marque Motobécane, le vélo de couleur orange avec lequel luis Ocana avait ridiculisé 😆 le grand merckx en 1971 à Orcières Merlette et gagné le Tour 1973 en son absence en se promenant. Oui Ocana était mon idole, ce vélo orange m'obsédait et comme toi je passais et repassais au magasin mais hélas ce vélo était affiché à plus de 1000F de l'époque, le salaire mensuel d'un ouvrier, hors de prix pour mes parents. On était en 1974, j'avais 15 ans, je rêvais éveillé de ce vélo et le rêve est devenu réalité par un beau jour de juillet où mon père a gagné une somme conséquente au tiercé et m'a offert le plus beau des cadeaux à mes yeux de gamin. Bien sur je n'ai pas eu le vélo de la vitrine, trop grand pour mon 1m60 de l'époque mais le même modèle plus adapté à ma morphologie. J'ai du patienter 2 jours pour la préparation, j'étais tellement excité que je n'arrivais pas à trouver le sommeil, je me voyais m'envoler comme Ocana dans les cols vosgiens en lâchant tous les copains. Enfin le grand jour est arrivé, mon père m'a conduit au magasin, le vélo était prêt, un beau orange, tube reynolds, boyaux, 11 kgs pile sur la balance, racé, prêt à bondir, Robert m'a donné les derniers conseils, mouline môme 44 x 17 pendant 2 mois et revient on va voir si on peut faire un coureur de toi l'année prochaine. J'ai enfourché la bête et suis rentré à la maison sur mon bijou en me réfrénant pour ne pas mettre grand plateau, je moulinais mon 44x17 je m'en souviens comme si c'était hier, il faisait beau, très chaud, et le vélo avançait tout seul, facile par rapport à mon 1/2 course de 14 kgs, je volais tel un ange, ces instants de cette première sortie d'une vingtaine de kms resteront gravés à jamais.

Ensuite ce furent les sorties avec les copains enfin à armes égales, les cols vosgiens devinrent mon terrain de prédilection, normal j'étais Ocana qui volait vers Orcières Merlette. Ce vélo m'a accompagné l'année suivante dans mes premières courses cadets puis juniors. Avec mes premiers salaires je me suis acheté un Raleigh monté tout campa et mon beau motobécane est devenu mon vélo hivernal pendant une dizaine d'années avant de le céder à un ami. Je n'oublierais jamais ce vélo et regrettes toujours de m'en être séparé, en revanche j'ai toujours le Raleigh de 1978 en excellent état exposé dans mon sous sol mais mon vélo de coeur que le destin m'a envoyé en réponse à mes prières est le Motobécane de Luis Ocana. 

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Hééé, c'est émouvant tout ça!!!

En voilà du bon forum, les gars!

Et souvent en me baladant dans la cambrouse, il m'arrive de lancer un joyeux bonjour à un gamin qui me regarde passer avec envie. Qui sait, peut- être lui donnerai- je envie et initierai-je un rêve dans sa tête?

Si ça pouvait être le cas, je serais très heureux.

Dire que j'ai deux fils et qu'aucun ne veut faire de vélo...!

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