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La FFC se porte bien


Invité
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Je ne sais pas si ta comparaison est bonne.

Déjà, l'école est obligatoire donc les parents n'ont pas trop le choix. Ensuite, les écoles où il y a de la drogue sont quand même relativement rares, bien heureusement. De plus, même s'il devait y avoir de la drogue dans certaines écoles, tous les écoliers de cette dernière ne serait pas forcément des drogués.

 

Par contre, dans l'inconscient collectif, à tort ou à raison, c'est un fait que la quasi-totalité des coureurs du tour de France (pour ne citer que cette course) sont dopés (donc drogués). Donc même si quand on inscrit son enfant dans une activité sportive on ne pense pas nécessairement au haut niveau, ce n'est pas exclu que le spectre du dopage décourage ceux qui voudraient lancer leur progéniture vers ce sport.

Donc oui, les affaires de dopage à répétition autour du cyclisme doivent avoir une influence négative sur la croissance du nombre de licenciés de la FFC.

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Le minot va a l'école obligatoire mais pas très content et il fait du sport "pas obligatoire" mais content.....

Va comprendre. Des volontés sportives, il y en a plein les rues, le dopage n'est pas que dans le vélo. Et si on brille dans beaucoup de sport, c'est qu'il y a un problème dans le vélo et je suis de l'avis de Sapin, c'est le cyclisme amateur (le vrai, pas les DN qui sont déjà pro) qui a un gros problème. Mais il faut avoir connu le vélo des années 50 60 70 pour comprendre.

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Pas le volume mais une pépinière bien préparée, bien structurée et surtout bien alimentée aux niveaux des besoins entre 17 et 22 ans. A l'heure actuelle , c'est un peu comme si on allait a la pêche sans préparer le matériel. Pas de course, des clubs fantômes, un matos a un prix énorme dont on a obligatoirement besoin, la mayonnaise ne peut pas prendre. Déjà qu'avec un amateurisme conséquent les grands champions, chaque décennie, se comptent sur les doigts de la main. Avec le bazar qu'on est arrivé a avoir aujourd'hui, c'est pas gagné. 

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Le dopage comme épouvantail, je n'y crois pas une seconde.

la principale raison, c'est que les jeunes arrivent dans les écoles de vélo par le VTT (ou le BMX), qui sont des activités ludiques et pas assimilables au cyclisme pro sur route.

Quand les dirigeants le veulent, ils n'ont aucun mal à remplir les écoles de vélo, ou les jeunes découvrent les autres activités du cyclisme (route, CX, piste). C'est ensuite que ça ne suit pas, au delà des 16 ans, ou il y aurait tout à réinventer. Or, à ce moment là, les dirigeants qui noyautent les instances fédérales n'ont rien à proposer.

Pourquoi changer, "on a toujours fait comme ça". Sauf que la société a changé, pas les dirigeants de la vieille école, qui font "comme papa quand il était président". 

Il y a pourtant une génération de quadras-quinquas qui aimerait que ça bouge. Sauf qu'on en est à s'insulter avec cette génération de branquignols que Benoît Sapin qualifie de vermine. La seule chose qui leur importe, c'est effectivement de sièger dans des instances ou on leur donne du "Président" à tour de bras.

Ils ont un avantage sur nous, c'est qu'ils semblent n'avoir aucune fierté et toute la patience du monde. Peu importe la virulence et la pertinence des contestations, ils font le dos rond, n'ont que ça à faire dans la vie, sont prêts à toutes les lâchetés ou procédures pour s'accrocher à leur maigre pouvoir.  Peu importe si le club perd dans la tourmente, la quasi-totalité de ses effectifs : ils restent à la barre, indétronables, sûrs d'eux et de leur légitimité. 

Ca lasse... Et ceux qui ont un vrai dévouement, mais aussi une famille et un métier, finissent par lâcher l'affaire.

Tiens, pour ajouter ma pierre à l'édifice Sapinesque, j'ajoute que ce week-end, dans mon coin, il n'y a qu'une seule course de 2,3,J. Mais 5 courses pour le niveau Pass-Ufolep. Quel magnifique travail de planification et de concertation...

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Le aiefone fait parti des besoins de la vie d'aujourd'hui, comme le mange disque a pile ou la radio dans la voiture d"avant. Mais le vélo, c'est autre chose et si tu veux faire courir un minot de 16 ans dans les meilleures conditions qu'il va te demander ce sera plus cher, beaucoup plus cher. Maintenant c'est vrai que les parents vont "pousser" vers la aiefone et faire le canard pour le vélo

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Ben, moi, j'ai connu parfois 3 courses mini par dimanche, avec au départ 60 à 80 coureurs au moins sur 2 courses, et de plus, nous avions presque à coup sûr une course par dimanche.........et je ne parle que des courses 3 & 4..........parce qu'il pouvait y avoir une 1ère catégorie.........également une course cadet, voir 2.

Maintenant, je te ne dis pas..........par exemple La Roche-Posay, samedi 28 juillet 2,3,pc, j.........35 coureurs au départ 😃.

Et je ne parle pas du nombre de licenciés dans le peu de clubs qui restent dans le département😃

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Il y a le problème de la sécurité sur les routes : gamin je partais seul ou avec un ou deux copains rouler, les parents n'y voyaient pas d'inconvénient. Aujourd'hui adulte il faudrait me payer cher pour aller rouler seul sur les mêmes routes.

Il y a aussi le pouvoir d'achat des classes moyennes "inférieures" (au dessus du smic jusqu'à 2000 euros) qui s'est effondré en 30 ans, sans aucun espoir d'amélioration, même les simples déplacements pour trouver une course est devenu un budget pour beaucoup, alors le matériel... Les vélos de compétition des magazines correspondent au pouvoir d'achat du cadre anglo-saxon de "starteupe" buveur de bière qui va faire 30 ou 40 bornes entre deux bars avec ses potes. A mon époque avec un tiers de smic on avait déjà du bon matos pour courir, en tout cas rien de vraiment plus mauvais que ce qui était plus cher, certains pros avaient à peine mieux.

De plus le vélo est un sport avant tout individuel où on ne brille pas que par sa "communication", où ne peur se laisser reposer sur le "collectif", c'est à dire les autres, si on ne pédale pas on n'avance pas... Celui qui réussit c'est aussi celui qui fait des efforts, ça ne s'achète pas, on n'en hérite pas. Il faut avoir le temps de s'entraîner, et s'entraîner ce n'est pas que deux heures par semaine en salle ou au stade, parfois il ne fait pas beau...

Les choix politiques et économiques on amené à un modèle de société qui est à mille lieues de l'idéal cycliste, tant pour les conditions que pour les aspirations...

Il ne reste plus qu'aux fédération de gérer la disette, et pour celles qui ont des besoins financiers, de répartir les "charges" sur ceux qui restent......

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Je pense qu' il y a aussi une question de région :

J habite en Bretagne et court en 2 ffc, Tout les week end je fait des courses en 2 et des toutes catés à moins de 50km de chez moi, parfois jusqu'à 2 ou 3 par semaine sans faire plus d une heure de voiture. 

En gros, A part dans le grand ouest ( Bretagne/Normandie/ Pays de Loire ) la culture cycliste est faible aujourd'hui.

C est un cercle vicieux, moins de courses = moins de coureur = moins d article dans la presse locale, le cyclisme devient alors un sport de l'ombre alors que dans le Grand Ouest beaucoup de personnes ont au moins un amis ou un membre de la famille qui est coureur, ce qui permet de s intérésser à ce sport et d envisager de le pratiquer.

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slt

exact moi en pays de loire en 20 ans moitié moins de course et souvent il faut se taper 150 borne en voiture le dopage y est bien sur pour quelque chose pas au départ mais en quelques années de cadet ou minime le gamin a vote compris que certain jeunes sont pas claire tout le monde le sait il y a pas de controle sauf dans les grande course alors le jeune il laisse tomber bien sur c'est pas la seul raison ..

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J'ai pas lu l'intégralité du post et donc cela est certainement évoqué mais, enfin, comme cela est mon opinion je réitère éventuellement :

Le coût ! Faire du vélo avec un vélo performant est très cher. C'est rédhibitoire alors que ce sport était un sport populaire, voire de pauvres. J'ai fait du vélo, de randonnée, de promenade, sur route et en VTT, avec mon fils on va dire de 10 ans à 17 ans, âge auquel, à juste titre, il m'a envoyer bouler. Chaque année il fallait changer de vélos. Budget non négligeable, voire élevé, très élevé même.

Comme, à ces âges, on ne saurait se contenter de vélo comme sport ou exercices physiques, le budget y consacré frôlait l'inconvenant : j'évalue ça à 5000 euros/an (2000 pour les vélos, 2000 -minimum- pour la voile- et 1000 pour d'autres activités sportives -comme la natation, pas chère- ou culturelles).

Eh ben c'est pas rien ... et pour peu que t'as trois enfants ... inabordables même pour des cadres supérieurs.

Alors pour le bouseux du fin fond de la France qui, jadis, fournissait l'essentiel du peloton ... je vous dis pas.

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Le fait est qu'il faut de l'argent oui et les enfants de ceux qui en ont préfèrent demander cette somme à leurs parents pour l'acquisition de smartphones, ou consoles de jeux.

Le goût pour l'effort volontaire sorti de celui des plaisirs solitaires propres de cet âge, même si dans ce cas on ne peut pas trop parler d'effort mais plutôt de réconfort n'étant pas en vogue chez les jeunes modernes, on comprend que suer en pédalant est surement la dernière chose à laquelle ils pensent.

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Pour les dernières réponses, vous avez une approche "sociétale" qui est a des années lumières de ce qui se passe réellement.

Le coût du matos n'est pas réellement un inconvénient. En tout cas, ça peut se résoudre. Les clubs ont généralement, en ce qui concerne les enfants, une attitude intelligente, qui consiste à revendre les vélos aux nouvelles générations, au fur et à mesure ou ils deviennent trop petits pour les générations précédentes.

Certains clubs ou comités ont également des vélos qu'ils louent à bas prix ou prêtent aux familles.

Le fait de n'avoir pas un vélo dernier cri n'est pas un handicap pendant les premières années. Et ensuite, on a eu le temps de s'organiser entre clubs et entre parents...

Non, le vrai problème, c'est à partir des juniors, ou il faudrait revoir totalement l'approche et comprendre que le monde à changé depuis les mafias, l'argent qui coulait à flot et le paternalisme...

Le problème, ce n'est pas de former des coureurs, c'est de les garder, y compris ceux qui ne sont pas doués pour devenir des pros, car ils servent de tremplin pour ceux qui ont besoin de s'aguerrir. C'est la fameuse pyramide dont parle Benoît Sapin.

S'il n'y a plus de coureurs au niveau initermédiaire, jamais les ados ne pourront s'aguerrir pour devenir l'élite. Et on fait tout pour convaincre les coureurs de niveau intermédiaire de se mettre au golf...

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S'ils se lèvent à 7 heures pour aller rouler le dimanche matin et faire 100 bornes, ce ne sont pas de jeunes coureurs FFC, mais des cyclos d'environ 40 ans... Ou plus...

Les courses sont, la plupart du temps, l'après-midi. 

Pour ceux qui restent, de niveau moyen comme tu dis, si la fédé ne les obligeait pas à prendre des branlées tous les dimanches (le matin ou l'après-midi, peu importe), face à des gens beaucoup trop forts pour eux, ils continueraient le vélo. Et assureraient cette progressivité nécessaire à l'éclosion d'une élite.

Contrairement à ce que tu crois, il y a plein de jeunes (et aussi de vieux) qui veullent bien souffrir sur le vélo. Mais à leur niveau, pas au niveau que leur impose la fédération, dès qu'ils obtiennent un pauvre résultat. Ces gens, de niveau moyen, se retrouvent parfois en première catégorie, sans avoir jamais gagné une course. 

Comme les courses de première catégories sont rares en raison de l'impôt prohibitif imposé par la FFC à ceux qui organisent les courses pour les 1 eres catégories, les jeunes "moyens" se retrouvent à devoir faire des centaines de kilomètres pour aller courir contres des gars de niveau national, voire international, et terminer 90 eme, le jour ou ou ils seront en état de grâce.

Alors que le remède serait simple. Il suffit que la FFC cesse d'exiger une redevance exorbitante pour les organisateurs de courses. Si la FFC cesse de prélever l'impôt fédéral, si la course de 1 ère catégorie ne coûte pas plus cher à organiser que les courses en Pass cyclisme, tout se remet à fonctionner. 

Mais bon, il y a tous les échelons de pépères dirigeants qui risquent de devoir renoncer à pas mal de privilèges...

 

 

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Bien interessant ce post :

 

Personne n'a penser qu'il y a un problème sociétal....

Le cyclisme est un sport difficile ingras souvent et bien dans le monde du travail c'est pareil malgré un chomage record on a du mal à recruter dans les métiers pénibles ....

Les jeunes deviennent assistés et recherchent la facilité .....

Tu vas dans une belle salle de muscu près de chez toi  ,belles gonzesses, musique , pas chercet t'a un beau look ...

Le vélo tu en chie ,c'est hyper dangereux , cher , déplacements,  tu roule sous la flotte et dans le froid ,etc .....

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Dans le collège où je bosse, je me souviens d'une classe de 6e où aucun élève ne savait ce qu'est le tour de France. Ça ne les intéresse absolument pas. 

Sur 450 élèves, il y avait 2 vetetistes. Idem pour le foot, il n'y a pas beaucoup de jeunes footeux dans mon bahut.

Le prochain vainqueur français du Tour ne sera pas natif d'Arras...

Sans compter un matériel délirant pour courir en cadet (j'étais effaré la dernière fois que j'ai vu une course de jeunes, devant il y avait ceux avec les roues carbones et le cadre assorti... et derrière les "pauvres" en alu). Bref si mon fils veut courir un jour (il n'a que 2 ans), j'ai intérêt à mettre de côté tout de suite!

 

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En résumé :

le vélo ce n'est pas que la route : VTT, BMX

il y a d'autres sports plus funs et qui ne sont pas sur la voie publique

les dirigeants FFC ont coupé la base pour vouloir essayer de faire une "élite" et ils se sont plantés

l'UCI n'est pas un bon exemple pour la FFC

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Je ne pense pas qu' ils se sont plantés :

Je m'explique, la France est la 3eme nation Uci aux monde chez les pros devant des pays comme la Grande-Bretagne, l Espagne ou la Colombie....

Pourtant, c est pays ont un grand nombre de pratiquant en compétition surement plus que la France.

La France est également reconnu pour avoir le meilleur niveau élite amateur au monde (avec la belgique), ce n est pas étonnant quand on voit Bouchard gagné le Tour d'Alsace,  Schmidt le Tour de bretagne et Gaudu qui se permet de gagner le Tour de l'avenir. 

En résumé, ce choix de favoriser l' élite est payant sur le Haut Niveau car les Dn permettent d excerser la vie de coureur dans de bonne condition, vélo prix en charge, déplacement fait par le club, nuit à l hôtel, stage, les meilleurs ont même un salaire qui leurs permettent d avoir une activité entiérement dédié aux cyclisme

Ce n est pas le cas dans tout les pays.

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