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La marmotte des Pyrénées


Invité
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Salut Hervé.

C'est un beau défi, je ne l'ai pas fait mais quel que soit son niveau, l'important dans les premiers cols c'est de se maitriser pour ne pas se mettre à haut régime, faire les premiers cols en dedans, c'est la clé pour ne pas être "esclave" sur un tel chantier. Et dans les cols suivants tu n'ira pas plus vite mais comme tu te seras "épargné" cela te permettra de terminer une telle épreuve😉.

Et la préparation bien sûr, mais comme elle arrive en aout tu as tout le loisir d'en faire d'autres avant dont la Pyrénéenne.

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Tout est résumé dans les deux ou trois réponses qui t on été donné.C est avant tout un défi personnel.On ne parle pas de niveau.Quand tu t engages sur une telle épreuve le but est d etre finisher.Et ca c est très important.Un ami a moi qui a débuté le vélo il y a quatre an l a terminé en un peu plus de 11h.Quand je l ai vu arriver sa joie m a donné des frissons.Maintenant il peut dire je l ai faite et on se fou du classement.Bravo Kiki.

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  • 2 weeks later...

Mouais... Si tu es toujours dans les derniers, je ne vois pas trop l'intérêt, notamment si ta pratique n'a pas amené une progression. Vu que les derniers de ce genre de chantiers font une partie des cols à pied, je ne vois pas ce que ça peut apporter, sinon enjoliver un peu dans les soirées avec des non-cyclistes.

En tout cas, le plaisir de pédaler, je ne vois pas bien ou il est.

Mais je ne comprends pas trop le sens de ton questionnement. Si tu as déjà fini à la ramasse, que veux tu savoir exactement ? Si ce sera différent ? La réponse est non. C'est une horreur cette Marmotte des Pyrénées, il ne faut pas se raconter d'histoires. C'est dur. Très dur.

Il y a un moment ou il faut être lucide sur le cycliste que l'on est.

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J'ai du mal a comprendre ton raisonnement Maurice. J'ai déjà terminé un BRA en ayant fait une halte dans le Galibier. J'aurais surement pu finir sans m'arrêter mais finalement, j'avais profité d'une pause pour admirer le paysage tout en me refaisant la cerise.


On peut prendre du plaisir même dans la souffrance. Cela peut paraître bizarre pour certain mais il n'y a pas que les costauds qui s'éclatent sur ce genre d'épreuve.


Bien sur, par moment, on se demande ce qu'on fait là et la raison pour laquelle on s'est lancé dans un tel défi mais une fois passé la ligne, on oublie tout. On peut faire ca pour soit et non pour frimer dans les dîners !!!! 

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Franchement, je ne pense pas. J'ai déjà fais de grosses sorties comme celle là et des brevets comme le BRA. J'habite en Cote d'or donc terrain plat. Même si le Jura n'est pas loin, cela reste des petites bosses.


Je venais chaque été dans les Hautes Pyrénnées mais mis à part ça, beaucoup de plat le reste de l'année. Avec un mois a 40000m de dénivelé,je n'ai réussi qu'une seule fois a passer les 100000M.

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Salut.

En effet, le menu est copieux.

Cela dit, les cols du début sont grimpés par leur versant le plus "facile". Mais je pense que tu l'avais déjà vu.

Le Tourmalet par Barèges, si c'est dur, ne l'est pas autant qu'au retour. Il faudra juste à mon sens faire attention à ne pas se mettre en sur régime dans les gorges de Luz, qui peuvent faire mal si on les passe à gros train.

La Hourquette dans ce sens là, à part quelques belles pentes sur la fin, rien de trop méchant.

L'Aspin, dans ce sens, c'est très régulier. Encore une fois, en gérant correctement, ça devrait aller.

L'enchaînement des 2 aurait été plus dur dans l'autre sens il me semble.

Par contre, ensuite, ça se corse. Le Tourmalet, après Grip, c'est quand même très très dur. Et Hautacam, si en d+ et km, c'est sur le papier en tout point comparable à l'Alpe, sur le terrain c'est autre chose. Pas de régularité dans la pente qui permet d'adopter un rythme... Donc, un final dantesque il me semble.

Toutefois, si dans ta préparation, tu fais la Pyrénéenne que tu termines correctement, tu peux raisonnablement penser que ça ira pour finir. Eventuellement, tu rajoutes la Pierre Jacques, et une sortie un peu "titanesque" 10 jours avant, avec 75/80 % du km / d+ que tu réaliseras le jour J, et tu es sûr que ça passera.

Ce genre d'épreuve, c'est aussi et surtout "face à soi même".

Bon courage dans ta préparation.

 

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Ce sera plus l'accumulation des cols que la pente qui sera difficile au début. La Hourquette par Payolle, c'est plutôt facile mis à part quelques tronçons. L'Aspin, il y a 6km facile sur 12. Le 3ème est à 8% puis les 5 derniers, c'est 9,5, 7,5, 8, 8 et 8.


Le Tourmalet, c'est les 12 derniers à plus de 9% quand a Hautacam, comme l'a dit Rémy, c'est d'une irrégularité monstre. Pas simple pour finir....

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A la Pyrénéenne j'ai trouvé la Hourquette par Payolle relativement facile et l'Aspin en finale aussi car c'est très régulier.

Par contre le Sarrat de Bon même si c'est pas long, çà fait drôlement mal aux pattes après la descente du Tourmalet, encore heureux qu'ils ne le mettent pas à cette Marmotte des Pyrénées!

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C'est ça, mis à part quelques passages autour de 10%, la Hourquette reste simple. Le final de l'Aspin peut faire mal avec 5km plutôt costaud avec du dénivelé dans les jambes....


Ensuite, cette deuxième montée du géant fera mal à moins de le monter en dessous de ses possibilités.


Je vais tenter cette année de refaire du long donc j'aviserai si j'ai les moyens de m'y engager ou de le tenter en solo. Le BRA sera déjà un bon test.


Depuis mon accident, je n'ai pas refais énormément de grosses sorties. Je pense que c'est plus mental que physique car j'ai bien progressé sur les deux dernières années !!! 

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Je retombe sur cette discussion, et tu me sembles le seul interlocuteur équipé pour comprendre mon intervention. 

Je ne dis pas qu'il faut faire une énorme cyclosportive de montagne sans mettre pied à terre. Il y en a plein qui refont le plein des bidons, s'alimentent, se détendent un peu. Mais ils ont souvent de l'entrainement et un peu de cervelle.

Là, juste, le gars, se demande déjà si c'est raisonnable vu son niveau. Je lui réponds que non sur des critères objectifs. En gros, à la Marmotte comme à l'Etape du Tour, il y a un quart des participants qui n'ont rien à faire là (en fait, je pense la moitié, mais je suis gentil ce soir). J'ai vu les mecs à pied, monter l'Alpe d'Huez complètement hagards, ou allongés sur les murets, tous blancs, couverts de vomi (pas les murets, les cyclistes).

On peut me raconter ce qu'on veut sur la volonté humaine, je trouve ça parfaitement débile.

Le pire étant que ces gens viennent nous donner ici des leçons sur la nécessité de porter un casque. Alors qu'ils mettent leur vie en danger de façon bien plus conséquente en se lançant dans des défis idiots, par pure fierté.

En tout cas, quand je fais quelque chose, je me prépare, je ne fonde pas le défi sur la quantité supposée de roubignolles contenue dans mon cuissard. Je sais souffrir, je sais aussi ou est la limite. L'auteur du post la sait aussi, mais il a envie d'aller au delà. C'est son problème. Il a son fan-club qui le suit "pour être ensemble" 😆

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