Aller au contenu

Laurent Fignon


Xavier BOILEAU
 Share

Messages recommandés

Et il a commencé au Club de Combs la Ville, à la Pédale Combs la Villaise, en seine et marne, et j'ai habité Combs la Ville dans les années 80.

D'ailleurs un fois le Tour est passé à Combs la Ville, et j'ai eu la chance de l'apercevoir courir en vélo, et j'ai eu droit à un sourire de sa part, ça fait plaisir

Sacré bonhomme Laurent, qui nous a quitté bien trop tôt !!!

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Pas si vite concernant "monsieur", beaucoup de respect pour son palmares point barre. Je me souviens d'une étape du tour de Romandie en Suisse où de jeunes enfants d'une dizaine d'années attendaient Fignon bien assis dans sa voiture en attendant le départ pour obtenir un autographe. Sitôt sortie de la voiture il a poussé une gueulé pour que les gamins dégagent, pauvre petit apeuré devant un tel déferlement de haine, humainement bien petit le monsieur!!!

Salutations

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

A l'époque où je m'intéressais encore d'assez près  au vélo pro, en 1984  ( j'ai des excuses, j'étais jeune) j'avais été assez  interloqué par ses propos : il était maillot jaune je crois, en train de gagner son deuxième tour, et Hinault l'avait attaqué dans la journée. Il avait dit "ça m'a bien fait rigoler" d'un air assez arrogant, se croyant sans doute éternellement invincible.  Il avait donc ses petites faiblesses, dont la vanité, le "melon",  oublieux de la vanité et de  l'inconsistance des choses humaines, particulièrement en sport.

Ca n'enlève pas bien entendu ses qualités de cycliste.

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"L'histoire ne dit pas si les coureurs que je préférais à vélo sont doués au micro. "

L'histoire, par définition, se nourrit du temps, le temps qui passe, inexorablement.

"Tempus fugit".

Donc l'histoire "dira", s'agissant de ton observation.

Attends une trentaine de plombes.

Délai à la fois long et court.

Coche ton agenda, organise ton smartphone en conséquence.

Mais que sera devenu ton smartphone ? Ton vélo aura-t-il encore une chaîne ? Ta voiture sera t-elle propulsée par des pédales ou tirée par des esclaves "modernes" ? Comment s'appelleront tes voisins ??

Angoissant, quelque part ...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Concernant Fignon,on entend tout et son contraire à son sujet.

Je ne sais si il était vraiment imbuvable comme mec,en tout cas quand il avait repris" Site et Cycle" à Bagnères,il il jouissait d'une bonne réputation et il n'hésitait pas à accompagner de temps à autre les stagiaires sur les routes des Pyrénées.

Je l'aimais bien en tant que commentateur,il était atypique et n'hésitait pas à se lâcher,contrairement à Jalabert que je trouve plus "politiquement correct".

Maintenant la plupart des très grands champions cyclistes ne jouissaient pas d'une super réputation et d'un capital de sympathie important:

Anquetil,Merckx,Hinault,sans parler du super escroc texan même au sommet de sa gloire et avant le scandale.

Même le populaire Virenque,si l'on en croit Bruno Roussel,n'était pas si sympa que ça chez Festina.

Et Voeckler que je trouve très bon pour ses débuts en tant que commentateur,n'avait pas je crois une bonne réputation au sein du peloton (je ne sais pas pourquoi d'ailleurs).

 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

il était maillot jaune je crois, en train de gagner son deuxième tour, et Hinault l'avait attaqué dans la journée. Il avait dit "ça m'a bien fait rigoler"

Dans son autobiographie ("Nous étions jeunes et insouciants"), Fignon explique qu'il faisait référence à une attaque de Bernard Hinault en particulier : dans la vallée de Bourg d'Oisans, juste avant l'Alpe d'Huez. Fignon aurait alors éclaté de rire tellement il trouvait le timing de l'attaque absurde. Hinault avait lancé plusieurs attaques auparavant, à chaque fois il avait été repris. La logique voulait qu'il récupère un maximum en profitant des roues tant que c'était possible, avant les pentes de l'Alpe d'Huez.

Hinault ne semble pas lui en avoir voulu, du reste. S'il y a un coureur français qui en voulait vraiment à Fignon, c'était Thierry Claveyrolat, dont Fignon a torpillé l'échappée pendant le championnat du monde 89 à Chambéry. Et au final c'est LeMond qui gagne… D'ailleurs Fignon s'est bien gardé de parler de cet épisode peu glorieux pour lui dans sa biographie.  🙄

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je crois effectivement qu'on ne peut pas interpréter une phrase lorsqu'on ne connait ni le contexte, ni le fond de la pensée de celui qui la prononce.

La communication c'est plus complexe que ça !

Mais, encore bien même faudrait-il lire cette phrase au premier degré. Elle ne me choquerait pas.

Un champion, un vainqueur, a le droit de "rigoler" d'un adversaire. Peut-être même le doit il pour se mettre en condition psychologique de la victoire (très fréquent en boxe).

Ça fonctionne aussi dans la vie professionnelle et économique.

La procédure est simple.

On visualise l'adversaire, ou le concurrent, on s'imagine l'"écrabouiller", on en "rigole", on le voit "écrabouillé" ... et déjà l'on a pris l'ascendant psychologique ... .

On peut le faire aussi sans esprit négatif ... et se visualiser "grand" ... ou visualiser celui qu'on veut "grand", "grand".

Dans ce dernier cas il peut y avoir comme une transmission de fluide ... qui fait que ça marche !

Un rationnel ne comprendra pas ... et pourtant !

Au fond ça rejoint une phrase de de Gaulle : "la gloire ne se donne qu'à ceux qui l'ont toujours rêvée".

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"Fignon aurait alors éclaté de rire tellement il trouvait le timing de l'attaque absurde. Hinault avait lancé plusieurs attaques auparavant, à chaque fois il avait été repris. La logique voulait qu'il récupère un maximum en profitant des roues tant que c'était possible, avant les pentes de l'Alpe d'Huez."

Cet épisode a été confirmé par d'autres coureurs.

La course avait parcouru le court mais très casse-pattes col du Coq (versant Chartreuse, quelques passages salés dont une rampe de 500 m à 16 %) avant de rejoindre la vallée de la Romanche et Hinault avait effectivement lancé une attaque dans le secteur, aisément "réprimée" par Fignon, en état de grâce cette année 1984. Il semble bien qu'il soit revenu "en trois coups de pédales" à hauteur de Hinault pour ricaner ouvertement à son nez.

Probable, en effet ... mais aussi délibérément provocateur.

Bon, c'est de l'histoire ancienne   😆

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Je ne me souvenais plus du final de ce championnat du monde 89,on revoyant les images de celui-ci , je me dis que Fignon devait certainement l'avoir très,très gros sur la patate,car non seulement c'est un peu grace à lui que Lemond revient,mais surtout ce championnat était en France et le vainqueur n'était autre que celui qui l'avait battu  quelques semaines auparavant de 8 secondes pour la victoire final du Tour ..

Comme tu le précises,je comprend,qu'il n'avait pas du tout envie de parler ou de raconter cette seconde "défaite" devant le même Greg Lemond ..

Quand à Claveyrolat,il devait être fortement déçu,surtout qu'il était à la maison..je ne pense pas qu'il aurait pu gagner au sprint s'ils avaient fini à trois,mais peut être aurait il pu attaquer et surprendre ses deux compagnons d'échappée .. au lieu de cela,il a vu revenir Lemond aidé de Fignon, cela a du lui foutre un sacré coup au moral ..

Y a t'il eu des tensions par la suite entre Claveyrolat et Fignon ?

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Maintenant la plupart des très grands champions cyclistes ne jouissaient pas d'une super réputation et d'un capital de sympathie important:


Anquetil,Merckx,Hinault,sans parler du super escroc texan même au sommet de sa gloire et avant le scandale.


Je ne sais pas comment leurs adversaires considéraient Merckx et Hinault, mais concernant Anquetil ce que tu dis est totalement faux.


Anquetil avait certes de nombreux détracteurs dans le public, mais il n'était pas seulement respecté dans le peloton, ses adversaires l'aimaient  beaucoup et ce capital de sympathie l'a forcément aidé dans un certain nombre de ses victoires. 


Il était généreux et non pas pingre comme Poulidor.


François Hamon, petit pro de l'époque me racontait que lors du critérium du Circuit de l'Aulne (le plus populaire en Bretagne dans les années 60 et qui attirait de dizaines de milliers de spectateurs donnant de nombreuses primes), il disputait un sprint à 50 000 anciens francs (le SMIC était autour de 35 000 francs à l'époque) et que peu avant la ligne Anquetil, en tête, avait regardé sous son bras et voyant qui était second, il avait suffisamment ralenti pour que Hamon gagne cette prime. Il n'avait aucune raison de le faire, il n'avait aucune dette envers Hamon, mais il savait que cela représentait bcp pour un coureur comme Hamon, mais pas grand chose pour lui. Je n'ai jamais entendu ce genre d'histoires concernant Poupou.


Quand je suis passé indépendant, j'ai couru un critérium avec Anquetil et comme j'avais un truc à lui dire, je suis allé lui parler. Très sympa, il ne m'a pas du tout pris de haut et on a parlé 1-2 minutes de mon histoire. Il est évident qu'un Virenque m'aurait dit d'aller me faire foutre.


 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Share





×
×
  • Créer...