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Le cyclisme africain en fête


Bernard LEROUX
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Le cyclisme africain brille sur son continent à la Tropicale Amissa Bongo. Après des érythréens, un camerounais, voila  qu'un algérien gagne une étape.

Certains diront que l'adversité présente est faible et que les victoires obtenues furent par conséquence faciles.

Moi, j'y verrai plutôt la progression de ce cyclisme qui part avec un handicap tant les infrastructures qu'elles soient routières ou de formation sont rudimentaires.

Les Teklehaimanot et Grmay ont ouvert la voie.

J'appelle de mes voeux à ce que l'un d'entre eux puisse un jour gagner une étape d'un grand tour ou une classique.

 

 

 

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Hunter et Impey ont déjà gagné sur les grands tours, mais l'Afrique du Sud est un cas à part, avec des moyens plus importants que le reste du continent

Pour les classiques, au risque de me répéter, celui que je vois gros comme une maison dans les années qui viennent c'est Biniyam Ghirmay, rapide au sprint, qui passe bien les bosses courtes, et qui a même réussi à faire un Top 10 sur une étape de montagne du Tour de l'Avenir

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