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Le Fameux Paris Brest Paris


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Bon j'en entend parler depuis que j'ai débuté le vélo au début des années 80.

J'ai toujours été admiratif et je ne me suis jamais senti concerné et puis avec le temps libre que j'ai maintenant l'idée fait son chemin....

Maintenant je pense que cette épreuve est à faire au moins une fois dans sa vie de cyclo !

J’avoue, le récit de David (que j'avais trouvé sur le net) m'a transporté !!

Et vous ? Avez-vous déjà réalisé ce qui est pour certains le Graal ! 

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Absolument, je l'ai fait plusieurs fois. C'est une expérience extraordinaire et avant tout une épreuve de volonté plus mentale que physique, avec un brassage international unique au monde. Pas besoin d'aligner des millions de bornes, l'accumulation des brevets qualificatifs suffit à se mettre dans le rythme et permet de peaufiner son aptitude à rouler de nuit, se reposer au bon moment, choisir la bonne alimentation ...

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Jean Marc,

Fameux ! On ne sait pas, aucun pâtissier ne s'est lancé dans sa conception. Le paris Brest OUI, grâce au premier arrivant de 1891, il se dénommait Charles TERRONT, et à son arrivée en plein Paris, il s'installa en terrasse, avec sa boisson il commanda une pâtisserie. La trouvant à son goût il en recommanda plusieurs. Et comme elle n'avait pas de nom, on lui donna le nom de Paris Brest, voilà l'histoire !

Qui en fait est plus longue, 71 h27' pour ce vaillant cycliste, coureur ou touriste routier ? C'est en effet toute une histoire qui vaut la peine, et que les élites actuelles n'ont plus le temps de faire vivre. Alors il faut bien que quelques cyclos, touristes ou sportifs fassent le travail pour maintenir cette histoire. En fait une belle histoire, mais qui ne peut durer que 90 h, alors que nos ainés de 1891 pouvaient la vivre 7 jours, et avec bon nombre de crevaisons en pneus démontables ou non.

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Merci pour ton explication du nom de la pâtisserie Paris-Brest.

Dommage que je ne l'aie pas connue il y a une 15aine d'années lors d'une croisière dans les Caraibes où j'étais invité. Au restaurant le Maître d'hôtel faisait une confusion (incroyable) entre Paris-Brest-Paris et le Tour de France ; j'ai abandonné la partie au bout de 3-4 minutes, il en savait manifestement plus que moi 🙄.

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Bonjour Jean-Marc,

Il y a sur ce forum quelques "cadors" du PBP mais ils sont trop modestes pour le dire...

Je ne suis pas une cador mais comme le dit Pascal, c'est à la portée de tout cyclo un peu entrainé (enfin, s'il s'agit juste de finir dans les temps, pas de faire moins de 50h00). Les brevets qualificatifs sont là pour te permettre de faire des bornes et d'accumuler de l'expérience sur la longue distance, notamment le roulage de nuit.

De plus, comme le dit aussi Pascal, pas la peine d'accumuler les km: je n'ai jamais doublé mes brevets sauf les 200.

Pour le reste, c'est en effet une expérience à vivre au moins une fois dans sa vie de cyclo: moi, modeste cycliste de dimanche, j'y ai été applaudie comme une vedette du Tour par les spectateurs au bord de la route, j'ai discuté avec des gens du monde entier qui viennent juste participer à cette rando de légende.

 

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Comme Marie-Noëlle, je ne suis pas une "cador" du PBP , et j'ai profité de chaque instant des 86 h entre mon départ et mon arrivée. J'en garde un souvenir magnifique, les conditions étaient bonnes, j'ai terminé en bonne forme et donc, dans les délais. Le seul petit trouble que j'avais, c'était des fourmis et une perte de sensibilité dans deux doigts. On était tellement nombreux à avoir ce souci que ça ne m'a pas préoccupée. Ca revient en quelques semaines ou mois.

C'est vrai que c'est à la portée de tout cyclo entrainé , mais il y a quand même énormément d'abandons (20%) malgré le délai large ... je pense que la moitié sont dus à des problèmes mécaniques ou de santé (surtout tendinites, cervicalgies, parfois troubles liés au manque de sommeil) ... et l'autre moitié au mental.

Une partie des cyclos partent avec l'idée qu'ils ne vont probablement pas y arriver ; d'autres abandonnent sur une déprime due à la privation de sommeil  (c'est dommage, car comme les coups de mous intempestifs, ces déprimes ne durent pas plus de quelques dizaines de minutes ... j'avais découvert ça sur un brevet ) .

Ceci dit ... quel souvenir ...

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  • 2 weeks later...

Bonjour ,je vais faire à 68 ans mon quatrieme Paris-Brest-Paris ,fait les brevets ne te prend pas la tete ,tout ira bien ,je le fais pour le plaisir et pour l'ambiance ,tu pars avec les jambes ,tu reviens avec la tete ,c'est le moral et la volonté qui te fera finir et un peu entrainement ,n'oublie pas les brevets se termine au mois de juin ,il faut continuer l'entrainement ...bon courage

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Mon intention n'était pas de tous les citer, j'ai pris Philippe Deplaix parce qu'il a fini dans le groupe de tête de P-B-P et que contrairement à moi-même (l'une de mes raisons de prendre un pseudo), il est d'une discrétion incroyable.

En 87 j'avais voulu participer à P-B-P avec l'ambition de finir à l'avant de ce que j'ai toujours considéré comme une course, n'en déplaise aux organisateurs.

Mais c'était en mai et je me suis alors aperçu que j'étais déjà hors délais (brevets).

Ce soir je me dis que 2019 serait peut-être la dernière occasion que j'aurais de faire ce maudit P-B-P. Je dis maudit parce qu'il y a des tas de choses que je déteste dans la façon dont ça se court, en particulier le pointage des cartes.

La façon dont je l'envisagerais serait de trouver 3 collègues prêts à rouler à 24 km/h, c-à-d. à rouler 50-52 h, en 3 fois, en s'accordant 2 fois un bon repas et une nuit d'hôtel. Avec 2 arrêts de 8 h, on rentre encore dans les délais (et on économise les batteries 😄 ).

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Pour en revenir plus sérieusement au sujet, c'est vrai que PBP intrigue, et que l'on est tenté par l'expérience, encouragé il est vrai par des amitiés cyclistes.

Tout au début du sujet Pascal a raison en disant que c'est plus mental que physique. En novembre de l'année -1, il faut savoir si on veut prendre le départ, et garder cela en tête. Mais toutefois le physique compte également, deux préoccupations les problèmes articulaires et digestifs. C'est pourquoi une préparation dense s'impose néanmoins. C'est vrai qu'il y a une différence énorme entre un performer et un qui veut finir dans les délais correctement. Mais les préoccupations se rapprochent néanmoins, pour être armé il faudrait un passé de 10x12000 km, soit 120000 bornes et une année A à 12000. Certains vont dire OH ! Mais il faut que cette expérience reste un bon souvenir, et que l'année suivante se passe bien avec du plaisir et une forme correcte.

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Un excellent site pour choisir au mieux ses brevets:

http://jeanpba.homeip.net/?page=90&onglet=1&annee=2019

Jean Philippe met à son jour, régulièrement, la liste des brevets.

A titre personnel, je considère que PBP est un défi dont le support est le vélo. Mais, à chacun son défi. En 2003, un couple a décidé de faire PBP, en tandem, pour fêter son départ à la retraite. Ils ont dormi les 3 nuits dans leur camping-car. Lui était cycliste; elle pas beaucoup. Ils étaient rayonnant de bonheur, quand je les ai vus dans la forêt de Gambaiseuil, avant l'arrivée. En 2007, mon défi était de réaliser l'épreuve, sans dormir, et surtout sans produit pour ne pas dormir. En 2007, un copain de club a fait, à nouveau, PBP, après une tumeur au cerveau nécessitant une opération avec ouverture du crane.

Je pense que PBP ne se résume pas à 1200 km. C'est plusieurs mois (Bernard nous dit depuis novembre précédent; je suis d'accord) de préparation et de gamberges, des brevets avec des copains,...

Et, surtout, je conseille de s'asseoir tranquillement la veille de l'épreuve, pour voir tous les cyclistes, français et étrangers, les vélos "spéciaux"; l'émerveillements est sans fin. De même, même si le sommeil vous prend, voir les visages  et les corps à l'arrivée vaut également le détour.

Mon meilleur souvenir est certainement, pendant la première nuit de 2011, entre Tinténiac et Becherel, lorsqu'un italien est venu me voir. Il avait lu à la fois mon CR de l'épreuve de 2007, puis mes CR de la préparation de 2011, et, il voulait me parler. Il m'a expliqué qu'il était venu sur l'épreuve à cause de mes CR. Et, il m'avait également expliqué qu'un professeur de français les avait traduit en italien, et, qu'ils avaient eu une large diffusion  parmi les cyclos italiens. Ca m'a ému, non par narcissisme, mais juste pour avoir transmis des émotions et une passion.

Emotion... Tout participant se souvient forcément, avec émotion, du moment où après 1200km, le rond point des droits de l'homme apparaît au fond de la ligne droite,... la dernière ligne droite.

 

 

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Ciao ciao David,

Je l'ai déjà dis, ton récit de 2007 est bien écrit et effectivement l'émotion passe ! 

Je n'ai pas connaissance de tes récits de 2011.

J'ai eu un bureau pendant 10 à trappes, à une période j'avais obligation de venir très régulièrement. À chaque visite je passais à proximité de ce rond point ainsi que le vélodrome et j'avais une pensée pour ce Pbp.... Maintenant que je l'envisage le décor change !

Je logeais en vallée de chevreuse et j'adorais retrouver les côtes ( Dans mon Alfa ! lol) que j'avais gravis autrefois lors du Chevreuil et ensuite de la Jaques Anquetil. Retrouver ces routes après le taf restera un vrai plaisir. 

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  • 2 weeks later...
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