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Les chutes


Philippe BOCHU
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Peut-être que la position du guidon, vraiment très, très basse par rapport à la selle sur les vélos actuels, joue un rôle négatif. Garder longtemps la tête levée est plus difficile avec une telle position, or c'est quand même préférable si on veut mieux voir devant soi…

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Aucun rapport avec le fait de se retourner. Je donnais une autre explication possible à l'épidémie de chutes actuelle : le fait que la position standard sur les vélos actuels des pros, avec leurs directions ultra-basses, les inciterait à garder souvent la tête baissée plutôt que de maintenir la tête haute et regarder devant eux. Quelque chose qu'il est quand même important de faire pour prévenir bien des accidents.

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C'est la norme actuelle en effet, ce n'est pas pour cela qu'elle est gage de sûreté.

Je serais curieux de connaître des évaluations statistiques, s'il y en a, sur l'évolution de la position du cintre des vélos de pros, ou même des coureurs en général, depuis, disons, une vingtaine d'années. De ce que j'en vois chez les pros elle semble s'être abaissée de dix voire vingt centimètres, ce qui est énorme et impose de sérieuses contraintes supplémentaires au niveau cervical. Contraintes peut-être trop importantes pour certains, ce qui les inciterait à garder trop souvent la tête baissée.

Un indice dans un tout autre domaine mais qui semble aller dans le même sens (c'est-à-dire une position du cintre trop basse pour nombre de coureurs), c'est le nombre de plus en plus élevé de coureurs pros, qui descendent les mains aux cocottes. Et ça, je le vois aussi au niveau cyclotouriste et cyclosportif, chez ceux dont les vélos singent ceux des coureurs.

Ce n'est pas la cause de la chute de San Sebastian, mais ça pourrait peut-être en expliquer d'autres.

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Jo GARO a écrit : Même en 3ème catégorie on ne fait pas ça. 

 

tout ce que font les pros se fait tôt ou tard dans les caté inférieures 😉 alors des mecs qui se retournent, ou qui roulent avec les avants bras posés sur le haut de leurs cintres, et d'autres qui descendent un pont d'autoroute assis sur le cadre façon Froome c'est monnaie courante

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Les chutes sur les courses professionnelles sont surtout dues à deux facteurs : 

- Le nivellement des coureurs par le haut, ce qui fait que le placement en course est fondamental pour espérer un résultat. Même un super grimpeur n'a aucune chance de bien figurer s'il entame un col en fin de peloton. D'abord parce que ça fait de la distance à remonter, mais aussi parce que ceux qui lâchent laissent des trous et les combler coûte énormément d'énergie, sachant qu'à l'avant il y a toujours des équipiers pour maintenir un rythme très élevé au pied de la difficulté. Tu rajoutes la pression de l'équipe, du résultat, du boulot à effectuer... Tout le monde veut être bien placé, mais il n'y a pas de place pour tous.

- Les aménagements urbains sont vraiment une plaie pour le cyclisme : rétrécissements, dos d'âne, ronds points, là encore il n'y a pas la place pour tout le monde.

Mais globalement, les coureurs pros frottent beaucoup mieux que n'importe quel amateur. Les coureurs s'appuient fréquemment les uns sur les autres sans que ça ne pose plus de problème que cela.

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