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Lombardie GF Mur de Sormano


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Bonjour,

J'envisage d'aller me frotter cet automne au parcours du Tour de Lombardie, avec en particulier le Mur de Sormano. S'il se trouve des membres du forum qui ont déjà fait cette ascension, je voudrais leur demander quels braquets ils avaient utilisé. Au vu des 2 kilomètres à 15,5 % (dont un passage à 27% dont je ne connais pas la longueur...), j'envisage 34x34 mais je me demande si même cela suffit pour "passer", sachant que sur les % au dessus de 20% il faut aussi veiller à ce que la roue avant ne décolle pas, ce qui empêche de trop tirer sur le guidon.

Merci par avance pour vos infos....

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il faut aussi veiller à ce que la roue avant ne décolle pas

Bien se coucher sur l'avant du vélo et pédaler sans à-coups… Le problème devient insoluble si le sol est glissant parce que le report du poids vers l'avant réduit l'adhérence de la roue arrière.

Concernant le braquet de 34 x 34 dans du 27%, ça dépend de ta force 🆒

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Je n'ai pas d'expérience du Mur de Sormano, mais par contre je connais bien la Bastille de Grenoble, qui en est très proche question difficulté :

https://www.cols-cyclisme.com/chartreuse/france/bastille-de-grenoble-depuis-grenoble-c1275.htm

Que le 34/34 soit suffisant pour toi… je dirais que personne ne peut mieux le savoir que toi. Tout dépend de ton niveau. Si tu peux mettre plus petit encore sur ton vélo, genre 34/36 ou plus petit encore, fais-le, tu n'as rien à y perdre. Au pire, si c'est vraiment trop petit, tu descendras la chaîne sur le pignon inférieur pendant la grimpette.

Dans tous les cas, lance-toi, et tu en sauras plus une fois là-haut. 🆒

Pour ma part, j'ai pu grimper la Bastille sans mettre pied à terre avec 30/28, mais c'était particulièrement pénible. Je l'ai refait lors d'une montée chronométrée (en 2000, ça date) avec 28/30, et une vingtaine d'années plus tard, à 47 ans je suis content de le faire avec 24/34.

Pour ce qui est de faire décoller la roue avant : tant que tu ne tires pas sur le guidon comme un fou, tu ne risques pas de partir en arrière. Pour ma part, je procède ainsi : dans les très gros pourcentages, je me porte sur l'avant de ta selle, je plie les bras au maximum et essaie de peser sur le guidon plutôt que de tirer dessus. Si je dois «tirer», j'essaie de tirer vers le bas, autrement dit vers la route plutôt que vers moi-même.

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...fait la semaine dernière, et c'est vrai que c'est un bel exercice de style! (le passage à 25/27% ne dure pas trop longtemps, c'est dans une épingle, comme bien souvent!) :-)

pour répondre aux 2 questions:

-fait en 34x32

-comme dit précédemment, le braquet est fonction des possibilités de chacun, mais comme toujours dans ce genre de pentes, mieux vaut prévoir plutôt petit que regretter...

bonne grimpette, ça vaut le coup de la connaître!  ;-)

 

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Merci pour vos réponses !

@ Frank : la montée de la Bastille est en effet très semblable (longueur, % moyen et % max) à Sormano. Passant assez souvent par là j’y ferai peut être un tour ces prochaines semaines.

Sinon, sur la base de tout ce que vous me dites et au vu de mes faibles moyens je pencherais pour un montage 34 devant et 36 derrière, c’est hors spec pour le dérailleur arrière Ultegra 8000 mais ça devrait marcher.

Je vous tiendrai au courant...

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Mon temps ordinaire sur les 2 km de l'ascension de la Bastille, très semblable au Sormano, c'est 14 minutes environ (mon meilleur temps est de 12 min 32 s, mais laissons-le de côté, c'était il y a 19 ans, snif).

Donc 8,5 km/h de moyenne.

Marcher d'un pas alerte, c'est 6 km/h… sur le plat.

Si on marche d'un pas alerte sur une côte à 15 % de moyenne, qui plus est en poussant le vélo (d'ailleurs, mieux vaut ne pas avoir des cales de type route si on ne veut pas glisser en marchant…), il me paraît réaliste d'évaluer la vitesse moyenne à 4 km/h. En étant généreux.

Donc une demi-heure pour faire les 2 km de l'ascension à pied.

Finalement, il vaut peut-être mieux rester sur le vélo… 😃

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Tes 4 km/h à pied dans une côte à 15 % sont sans doute un peu sous-estimés.

Un article du magazine "Sports et Vie" mentionnait une étude effectuée en milieu universitaire afin d'évaluer à partir de quel pourcentage il était plus rentable de marcher dans une côte plutôt que continuer à vélo. J'ai hélas oublié la valeur exacte, ça devait tourner autour de 24-25%. Je suppose que les cyclistes de cette étude avaient des chaussures permettant la marche.

Je me souviens avoir été dépassé par un jogger (sans doute en forme) dans une côte d'environ 10%. Je roulais peu à vélo à l'époque, la météo était hivernale, ma vitesse avoisinait  8-9 km/h.

 

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Hé bien oui, mais un jogger court, alors qu'on parlait bien ici de marche. Qui plus est, de la marche d'un cycliste qui doit pousser son vélo, avec ses chassures cyclistes aux pieds. Ou à la main, comme j'en ai vu encore un le faire dans le section la plus raide (17%) du Nürburgring il y a deux semaines… pieds nus dans la flotte, le pauvre bougre, car en plus il pleuvait dru, donc il devait glisser sur ses cales !

Même en admettant qu'il dispose de chaussures à peu près adéquates, pour qu'un cycliste se permette de courir sur 2 km dans des pentes comme celles du Sormano ou de la Bastille, a fortiori en poussant son vélo, il faut qu'il ait déjà une certaine condition physique, pour ne pas dire une condition physique certaine.

Généralement ce genre de cyclistes reste sur son vélo, à moins de s'être planté dans ses braquets. Ou d'avoir mis pied à terre contraint et forcé par les circonstances, genre un embouteillage de coureurs devant lui, comme on en voit régulièrement lors du Tour des Flandres sur le Koppenberg.

De fait, dans les cyclos ou randos ça doit être très rare les cyclistes devenus piétons qui se mettent à courir dans les raidards. Pour ma part, je n'en ai jamais vu.

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Tout dépend de la pente. Je pensais à des pentes supérieures à 20%. Dans le Mortirolo, j'ai vu plus de cyclistes à pied que sur le vélo dans les passages les plus raides. Et au final, à pied (sans courir mais en marchant d'un pas "rapide"), sur disons 1 km, on va presque aussi vite et on ne se flingue pas les jambes.

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Tout est dans le «presque». Un km/h de différence peut faire un joli écart : si le cycliste va à 6 km/h de moyenne, il mettra 20 minutes à grimper ces 2 km. Si le «piéton» va à 5 km/h de moyenne, il aura peut-être l'air de grimper quasiment aussi vite que le cycliste s'il est à côté de lui pendant un moment, mais il mettra quand même 24 minutes, donc 4 min de plus. Pas négligeable.

Qui plus est, avec un braquet adapté, on ne se flingue pas les jambes en restant en selle 🆒 Moi qui adore les raidards, c'est bien pour cela que j'ai monté ce 24/34 sur mon vélo (de route). En marchant, pas de braquet pour adoucir le travail des articulations, donc mieux vaut avoir des tendons d'Achille solides, entre autres.

De toutes façons, dans la Bastille, le Sormano ou le Mortirolo, on n'est pas encore dans les pourcentages où les piétons pourraient l'emporter sur les cyclistes, pour une forme physique équivalente. Il faudrait aller du côté de la Scanuppia, je pense, pour cela. 

https://www.climbbybike.com/fr/ascension.asp?Col=Scanuppia---Malga-Palazzo&qryMountainID=3597

Pour ce genre de montée-là, je dois bien dire que je ne suis pas sûr qu'un 24/38 me suffirait…

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  • 3 years later...
il y a 22 minutes, Pierre-Yves DESSIMOZ a dit :

Tiens on vient de voir sur le Het newsblad, des piétons dans un mur (Grammont?)...autre temps même moeurs!

 

Les coureurs ont maintenant à leur disposition des braquets qui leur sont adaptés pour ce genre de murs. On ne verra plus dans le Sormano ou le mur de Grammont (nettement plus facile que le Sormano d'ailleurs) des pelotons entiers mettre pied à terre uniquement à cause de la raideur de la pente.

 

Mais si l'un des coureurs se plante dans son braquet quand même par présomption, ou s'il se loupe dans son changement de vitesse, s'il glisse (sur des pavés humides par exemple), s'il connait un problème mécanique quelconque, etc, il met alors pied à terre et entraine tous ceux qui le suivent à faire de même en raison de l'étroitesse du passage.

 

Aujourd'hui c'est ce dernier facteur qui est déterminant : le manque de place pour passer un coureur en difficulté. Dans les classiques flandriennes, on peut voir des groupes entiers mis à pied dans des côtes beaucoup moins pentues que le Muur, comme le Vieux Kwaremont ou le Knokteberg, tout ça parce qu'un seul coureur a eu un problème et s'est mis en travers.

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il y a une heure, Bernard MOREAU a dit :

Si je me souviens bien Rik Van Looy avait quand même fini 10ème de ce Tour de Lombardie. 

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D'après Chany (La fabuleuse histoire du cyclisme) , les coureurs de l'époque avaient installé des braquets extraordinaires pour l'époque, 42/27 pour Anquetil ou 44/29 pour Baldini, pour passer ce mur. Ça n'avait donc visiblement pas suffi.

 

Je ne l'ai jamais grimpé moi-même, mais d'après son profil, comme je l'ai dit plus haut, il est très proche en difficulté de la Bastille de Grenoble, que je connais par cœur. Pas étonnant qu'ils aient été obligés pour la plupart de mettre pied à terre, avec ces braquets. Si ça avait été une ascension «sèche», unique, sur un contre-la-montre par exemple, ça aurait pu peut-être passer, mais sur une longue course comme le Tour de Lombardie…

Modifié par Franck PASTOR
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Selon wiki :
En 1960, le Mur de Sormano, une montée extrêmement difficile de 2 kilomètres arrivant à 1 105 mètres d'altitude, avec une pente de 15,8 %, est gravi pour la première fois par les coureurs, mais il ne reste dans le parcours de la course que pour trois éditions, jusqu'en 1962, année où Ercole Baldini établit le record de l'ascension en min 24 s. Réintroduit par l'organisateur en 2012, ce record a depuis été battu par Joaquim Rodríguez et Romain Bardet lors de l'édition 2012 avec un temps d'un peu moins de 9 minutes.

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