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Manger et boire sur son vélo


Matthieu FONTAINE
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Bonjour a tous cher ami(e)s cyclos, j'aimerais savoir se que vous mangez et buvez pendant que vous roulez en semaine ou même le weekend?

Pour ma part de l'eau ( et du sucre en hiver comme ça mon eau ne gel pas ) et des barres de céréales carrefour discount , gel optina de decathlon , compote optina de decathlon.

Merci d'avance pour vos reponse.

 

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oui il faut manger  , boire mais alors qu est ce que c est merdique pour ouvrir ces foutu  satanée  sachet de barres

j avais pensée les predecoupées mais cela risque de se deverser dans le maillot , il y a des solutions , je crois d4 en faisait des plus facile a ouvrir , je n ai  pas essayer , et a mon avis tu paie deja 1.5€ pour la technologie , et les savant qui y ont pensée

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En réserve de glycogène, j'ai à peu près 4000/4500Kcal d'autonomie. Ca fait entre 5 et 6h non stop selon l'intensité. Si je dépasse ce seuil, je prévois du solide sous forme de sandwich pain 1/2 et jambon, et boisson sucrée au fil de l'eau. Il m'est arrivé de me rater et de tomber en panne de glucose. Les gels sont ultra efficaces en réparation d'hypoglycémie.

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Je ne mange jamais rien à l'entraînement. Et même en course, j'ai du mal. J'emmène toujours en course quelques pâtes de fruit et un ou deux gels, mais la plupart du temps, je ne les consomme même pas.

Quant à boire, je ne bois jamais l'hiver. Pas forcément très malin, mais si mon bidon est gelé, de toute façon, je n'y touche pas. En saison, je prends de la boisson énergétique pour les séances longues et/ou dures, et sinon de l'eau pour les autres sorties.

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Pour répondre à tes différentes messages : je pense que connaître la capacité du réservoir est une chose importante.. Après comme tu le dis, il faut savoir à quel débit se vide le réservoir et ce débit dépend bien sûr de l’intensité de l’effort. Moi, je connais mes « débits » : par exemple, à 95%FCM je consomme 1200Kcal/h, à 80%, 800Kcal/h, à 70%, 650 etc. L'effort anaérobie est très consommateur. Tout simplement, en affichant le compteur de calories sur mon cardio, je sais où j’en suis. Partant de là, dans une sortie de moins de 3h, aucun risque de panne, et la reconstitution des réserves peut avoir lieu après l’effort. Je ne vois pas où est le pb. Pour une sortie de 4h, cela dépend de l'intensité, ça peut être limite sur une sortie trés intense.

Après, il y a une chose que je ne sais pas : quand on n'a plus que 10 ou 20% de ses réserves en glycogène, il y a peut-être des réactions de l'organisme qui amènent une sensation de fatigue ou de baisse de forme pour éviter justement la panne sèche ? En tous cas, j'ai fait plusieurs fois des sorties de 4h sans manger sur le vélo, juste un bidon de 60cl avec 30g de suivre dedans, je n'ai jamais fait d'hypo. D'ailleurs, je vois que Jean Guy ne mange pas beaucoup non plus sur son vélo.

 

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Il faut peut-être que je rectifie. Je tombe en panne de glycogène lorsque j'ai consommé environ 4000/4500Kcal sans manger. Sachant que cet apport de calories provient à la fois du glycogène consommé et des graisses brûlées. Donc évidemment, au niveau du réservoir glycogénique, ça doit faire beaucoup moins, peut -être une grosse moitié ?

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En été, 60cl, c'est parfois juste, dans ce cas je remplis mon bidon en cours de route. Par contre, je bois environ 0.5l avant la sortie et idem en rentrant.

Pour mes sorties longues : par exemple, 180km en 6h30 en plaine très peu vallonnée (700m de D+) ou 120km en 6h en montagne avec 2500m de D+ (je suis une quiche en descente, sur les freins). Là, sur de telles sorties, je mange en route évidemment.

Par contre, 115km avec 1200m de D+ en 4h15, je fais tout sans manger, juste mes 30g de sucre dans le bidon. Je reconnais que les dernières bosses font bien mal aux cuisses, mais pas d'hypo et au vu de mes faibles besoins en insuline après, je vois bien qu'il y a une reconstitution importante de réserves.

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Oui, je suis diabétique et j'ai une pompe à insuline pour remplacer la partie déficiente de mon pancréas ! Ca complique pas mal la recherche du bon équilibre glycémique pendant les sorties (j'essaie de rester entre 0.80 et 1.40 g/l). En ne mangeant rien ou très peu, et en diminuant dans une proportion bien précise le débit d'insuline de ma pompe, tout se passe bien, je reste dans mes objectifs de glycémie. Dés que je mange, il faut un peu d'insuline pour métaboliser les apports en sucre. Et là tout se complique, trop d'insuline ==> hypoglycémie, trop peu ==> hyperglycémie, et il n'y a pas que la quantité qui joue, il y a aussi la vitesse d'absorption qui dépend de l'aliment, de la régularité du rythme, de son intensité etc. Donc autant que possible, j'évite de manger sur mon vélo, sauf à atteindre mes limites d'autonomie.

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"même si leur diabète n'est pas aussi handicapant que le tien"

Il existe 2 sortes de diabètes : le diabète insulino dépendant (DID), dont on est atteint assez jeune (c'est mon cas, j'avais 20 ans) et dans lequel les cellules du pancréas qui produisent l'insuline sont totalement détruites. L'apport externe d'insuline est obligatoire (piqûres ou pompes). On n'est pas un peu ou beaucoup DID, on l'est ou on l'est pas, avec les mêmes effets, les mêmes handicaps quelle que soit la personne.

Il y a aussi le diabète non insulino dépendant (DNID). Celui-là est caractérisé par une production insuffisante d'insuline par le pancréas, soit en quantité, soit en qualité. Il survient plutôt chez les personnes fortes, après 50 ans. On peut être plus ou moins DNID selon la diminution de la quantité d'insuline mobilisable dans l'organisme. De là découle le traitement, par stimulants (simples comprimés) ou éventuellement complément externes d'insuline. Le fait est qu'il n'y a quasiment pas de sportifs dans cette population.

Ceci étant précisé (désolé pour le petit cours!), le handicap d'un DID est le même pour tous les sportifs, qu'il s'agisse de champions, d'amateurs, de simples sportifs comme moi : l'objectif est toujours de reproduire au plus près le fonctionnement du pancréas pour équilibrer les apports en insuline avec le bilan de glucose (apports-dépenses). Pour parer à toutes les situations, il faut une connaissance très fine de son métabolisme et de ses besoins en insuline selon les différentes circonstances d'efforts, d'entrainement, d'alimentation, etc. Cela peut prendre beaucoup de temps. Je n'aurai aucun pb à trouver des schémas différents de ceux que j'utilise pour mettre en place une stratégie d'alimentation plus conventionnelle. Mais cela me demanderait pas mal d'expériences, de relevés, d'essais différents, etc. Bref du temps. Quand je vois le temps que je consacre au vélo, je suis à la limite du raisonnable, mais encore dans le raisonnable, et je tiens à y rester ! Les pros, eux, y consacrent le temps qu'il faut, ils sont aidés par des endocrinos, des appareils de mesure permanent de la glycémie, ils peuvent arriver aujourd'hui, avec du temps, à éliminer quasiment tous les inconvénients.

Le diabète n'est pas si handicapant que cela au final, c'est une question de temps je dirai. Et aujourd'hui, grâce à l'existence des pompes, on vit quasiment normalement. Je ne suis pas à plaindre, loin de là !

 

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Justement en parlant avec mon pote je lui ai dit que en prenant un gel energisant je me sante plus fatigue et les jambes plus lourde. Il ma dit en faite le glucose fait effaie contraire donc je vais privilegie la banane ou pain d'epice ou meme compote ainsi que de l'eau et du citron alors pourquoi du citron ? je ne le sais pas .

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Si en prenant un gel, tu ressens ces effets, c'est peut-être une hypoglycémie réactionnelle, c'est une pathologie plutôt bénigne, mais courante. Cela signifie que lorsque tu ingères un aliment très sucré, ton pancréas s'excite un peu trop et secrète de l'insuline pour métaboliser cet apport, mais en trop grande quantité. Donc dans un premier temps, ta glycémie remonte, puis ensuite, elle redescend et c'est l'hypoglycémie. Le remède, c'est simplement d'éviter les prises de sucres rapides, surtout avec l'estomac vide : petit déj, goûters, sur le vélo. Il faut privilégier des apports étalés dans le temps. Pain d'épice et compote, c'est bien mieux.

Sinon pour le citron, je crois que c'est une histoire de pression osmotique qui fait que l'eau citronnée est plus vite absorbée que l'eau plate, donc rehydrate mieux.

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