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Matériels vélo fabriqués en France


Viachelav AUTORI
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Comme quoi n'importe qui peut dire n'importe quoi. Je vous renvoie à un article paru dans l'équipe ou velo magasine suite à la dernière victoire de Froome qui détaille la fabrication de son velo à Trevise.

Parlez en a Bernard Arnault.  Lui qui fait fortune avec des produits de luxe vendus aux chinois sera ravi d'apprendre qu'il vend des cochonneries chinoises à 12.000 boules aux bobos européens.  C'est pas vraiment sa conception du luxe. 

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Effectivement, n'importe qui peut dire n'importe quoi Mr Bedfert. Il faut lire correctement et non seulement l'accroche

https://www.usinenouvelle.com/article/sortie-d-usine-dans-l-usine-pinarello-qui-assemble-les-velos-de-l-equipe-sky-pour-le-tour-de-france.N723234

Pinarello, vélo assemblés à Trévise, fabriqués à Taiwan

Et pour Canyon, "conçu et assemblés en Allemagne"

https://www.canyon.com/fr-fr/buying-tools/buy-at-canyon.html

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Ce lien est mort et la liste était datée de 2015. Tout ça est obsolète.

Pour Pinarello, il semble que les 2 articles cités sont contradictoires. Je persiste à penser que dépenser 15.000 € dans un vélo donc le cadre est fait en Chine (si c'est le cas) ressemble à une arnaque.

Quand à Canyon, je confirme que les cadre CF EVO hauts de gamme sont fabriqués en Allemagne.

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J'en ai un que j'apprécie beaucoup. Comme je l'ai écrit plus haut, la nationalité d'un vélo importe peu dans la mesure où ses composants sont fabriqués un peu partout dans le monde. Ce qui pour moi est essentiel c'est le travail de conception et la qualité de l'assemblage le tout a un prix décent. 

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Bonjour,

Les seuls qui fabriquent vraiment tous leurs cadres en France sont les artisans, et ils ne sont plus nombreux.

Pour la fabrication "généraliste" et même les deux roue à moteur, voici un (très) vieux lien préhistorique pour se faire une idée, ça ne s'est sans doute pas arrangé :

https://www.lafabriquehexagonale.com/2008/07/deux-roues/2/

Le lien a le mérite de distinguer l'assemblage de la fabrication... Il y a eu des délocalisations/rachats depuis, même des fabrications partielles loin, des créations/disparitions, etc... Mais ça donne une idée du désastre de la tradition française de l'industrie du cycle.

Il manque surtout dans la liste nombre de fabricants artisanaux "régionaux" et traditionnels mais qui sont authentiques et portent réellement et à bout de bras cette tradition. En IdF il y a les Cycles Perrin que je connais qui font depuis des années du très beau boulot spécialisé dans l'acier, ce sont des vrais de vrais qui ont leur atelier sur place (et qui ont des outils aussi faits par eux-mêmes), qui sélectionnent minutieusement leurs tubes pour la fiabilité, etc... Ils n'en font pas des caisses mais rien n'est laissé au hasard. On les oublie souvent injustement dans les citations. Il doit y en a d'autres ailleurs faits sur le même modèle. Il y a Singer à Paris, etc..

Pour avoir une idée de la liste de ces artisans, voir les participants du "concours de machines" ces dernières années. Sur le site on précise la nationalité quand la marque est étrangère (et au début c'était français uniquement). Il y a même un artisan qui fait des cadres carbone lui-même (il dit avoir fait un cadre de gravel en 7 mois, de 1.4 kg) de la découpe au moulage sans partie préfabriquées venues d'ailleurs...

Ce concours organisé par l'association des artisans du cycle confronte des machines devant obéir des contraintes spécifiques et plutôt cyclotouristes , mais comme tout artisan les participants seront dans leur majorité capables de faire des machines de course bien performantes s'ils le veulent...

A+

Olivier

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il y a trois sorte de cadre, les cadres de marque avec des contraintes importantes a respecté, des copies qui ont un moule correspondant a peu prêt a un pina par exemple, et des génériques , moule donc générique , les cadres ont du carbone, plus ou moins " épais " et pas mal de fibre de verre , alors oui , les moules génériques et copie tu en trouves des pas cher  a l'inverse de ce que tu dis , après l'idée qu'un cadre de marque revient pas cher a la fabrication et la marge est multiplié par !!!!!!!!!!!! au moins ça est surfaite , mais le net existe pour raconter n'importe quoi et personne ne s'en prive !!

et la majorité des cadres de marque c'est GIANT qui fabrique

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si tu veux m'apprendre ce qu'est le vélo,tu es mal tombé , et faire un vélo,a 6 kg il faut mettre du light et cela coûte , le light je connais mieux que tu ne peux l'imaginer , 5,350 kg pour ce qui me concerne mais suis pas parti sur un générique pour arriver a cela , parès tu peux broder tant que tu veux et raconter des salades , Ha oui salut ton boucher pour moi , celui de lidl bien sur .

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Un moule basic dans l'industrie composite, c'est minimum 5000 boules, ce qui va de la création informatique de la maquette, l'usinage maquette, la réalisation du moule mère et des corrections éventuelles. 

Pour un moule vélo, il y a un premier moule usiné dans une taille standard style 54, avant validation et création des moules pour les autres tailles.

Les moules "pirate" des produits contrefaits, c'est pas compliqué, tu te procure un cadre en 54, tu numérises toutes les cotes et ensuite tu usines les moules. L'autre moyen est de tirer une mère de moule sur un vélo. Le risque c'est une légère perte de fidélité au niveau d ela forme (symétrie par exemple).

Pour les génériques, c'est encore différent. Soit ce sont des formes qui n'ont pas été retenues par des marques, soit ce sont des vélos "inspirés de". Le moule coûte un peu moins car il n'y a pas ou moins de recherche et développement sur le modèle et surtout aucun marketing.

Ensuite, c'est la fête... Tu mets ce que tu veux en fibre comme en résine (type, qualité, ratio). 🤑

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Le carbone ne s'injecte pas. C'est la résine quand tu travailles en fibre sèche. 

Dans ce cas, à température ambiante sachant que l'epoxy, c'est 20 degrés. Ensuite, la polymérisation se fait sans trop chauffer. C'est ensuite que tu vas chauffer. Les cuissons sont généralement par pallier jusqu'à 80 degrés.

En pré-impregné, l'ensemble fibre résine est légèrement chauffé en sortie de frigo pour lui donner forme sans entamer la polymérisation. Ensuite, le process est grosso modo le même.

Comme dit plus haut, l'outillage coûte la peau des fesses et on est sur de l'usinage de haute couture. Les tolérances sont infimes voire nulles. Ça se paie... 

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