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Mon dieu que l'on s'ennuie


Michaël BERTHELOT
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En même temps, quand on est passionné, on attend toujours du spectacle. Non??? C'est pour ca qu'on regarde. Si on regarde pas, on peut rater un grand moment de sport. Après, y'a pas eu de spectacle, c'est comme ça. Jaja a passé 3 heures à dire que le spectacle était très moyen, il faut lui envoyer un mail pour lui dire qu'il quitte le plateau de france tv si ca l'ennui de regarder le tour. 

"montez sur vos machines et essayez de suivre Thomas"

Je peux pas, il est sur le tour de france. Et puis 35 km/h de moyenne avec autant de dénivelé, je le suivrai pas. 

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a voir. alberto avait trés bien débuté le début de saison, avec déja des victoires pendant que le andy n avait pas encore quitté son peignoir, le madriléne déja prêt en mars, comme wiggins

sur le tour l an dernier, el pistolero devait surement être fatigué d un giro dantesque de dénivelé, mais quand même a l attaque et 5 eme au general...

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Ce que je supporte pas c'est ceux qui pissent dans la soupe et ensuite viennent dire qu'elle n'était pas bonne.

ce qui m'énerve c'est ceux qui s'échinent à regarder uniquement pour pouvoir se faire un plaisir de raler, alors que d'autres qui voudraient bien être devant la télé ne le peuvent pas.

je sais qu'il faut être un peu maso pour faire du vélo, mais je ne pense pas que ce masochisme aille jusqu'à imposer  un spectacle que certains semblent considérere comme insoutenable (ou alors c'est qu'ils en rajoutent dans leurs commentaires, tout en reprochant à certains coureurs d'en rajouter.

c'est ça qui me semble paradoxal

Je comprends qu'on soit passionné, je pense qu'on l'est tous sinon on ne viendrait pas sur le forum. Que l'on soit deçu par le manque de panache de certains (non je n'ai pas cité le grand breton) je le comprends aussi. mais à coté il faut quand même reconnaitre qu'il y a des moments sympas....

il est facile de critiquer depuis son fauteuil, mais il faut le monter le Tourmalet et (sans mauvais jeu de mot) il fallait se les envoyer les Belles Filles.

je ne disconviens pas que  ce n'est pas le Tour le plus passionant de tous les temps (Pour moi rien ne vaut les tours de ma jeunesse du temps du grand Eddy) mais quand je les voie sur leurs vélos je m'imagine çà leur place et j'en souffre pour eux.

Le mur de Péguére (même sans pneus à clous) ça a l'air d'être sévére quand je le vois à la télé et je me dis que je ne le grimperais pas en sifflotant, surtout que je roule à l'eau claire.....

même Jaja, sans parler de l'innefable Thierry Adam, qui n'a que ce mot à la bouche, a reconnu qu'il y avait eu quelques "grands numéros". c'est de ceux là qu'il faut profiter

je pense qu'il faut relativiser et se souvenir qu'au delà du spectacle  et des tactiques et autres intéréts financiers c'est quand même 160 sacrés lascars qui usent leurs cuissards sur la selle par ce mois de juillet

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Mais il ny'a pas que le général pour s'extaxier !!!! les mecs vous avez la mémoire courte  du temsp de Hinault ,Merckx ,Indurain ,Amstrong etc ... les tours étaient souvent pliés des la 1ére étape de montagne !!!

Hier qui pouvait penser que Evans lacherait au train ? que Voeckler atomiserait l'étape ? personne , alors les mecs passez a la pétanque si vous vous ennuyez ......

 

 

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Mon imagination (et mon côté provocateur) vous propose(nt) donc de gagner du temps et de passer directement à dimanche soir. Vous n'êtes pas d'accord ? Pourtant, on y gagnerait... J'espère sincèrement me tromper, mais de nombreuses attitudes me laissent penser que ce Tour est d'ores et déjà joué. Que les jeux sont faits. Que Bradley Wiggins va succéder à Cadel Evans au palmarès. Et, finalement, qu'on peut passer à autre chose dès maintenant. L'épreuve sur route des JO de Londres par exemple. Je plaisante, mais pas tant que ça finalement. 

Encore une fois, cette 16e étape m'a laissé un goût d'inachevé. D'accord, il y a eu le formidable numéro de Thomas Voeckler, qui s'est paré de pois et a permis au clan tricolore de glaner un cinquième succès (personne n'a fait mieux chez nos voisins du peloton). Heureusement qu'il est là, lui. Sinon, l'ennui ne serait pas loin d'être total. Pour le reste... Quatre cols, dont deux hors-catégorie, devaient permettre aux favoris de s'expliquer. Un menu gargantuesque, comme on en rêve pour assister à la naissance d'échappées mythiques. Mais l'histoire s'est répétée, tout comme le galvaudage de ces ogres. La faute aux coureurs avant tout, mais aussi au parcours. Un peu. Je m'explique. Dans l'Aubisque et le Tourmalet, les favoris se sont regardés en chien de faïence. Encore. Toujours. Prenons leur défense en avançant le fait que cet ordre dans les difficultés n'ait pas servi à augmenter le suspense de ce qu'on a osé appeler l'étape-reine de cette 99e édition. Au contraire. Les deux cols hors-catégorie pour débuter ont freiné certaines ardeurs. Celles-ci auraient-elles existé si ces deux difficultés avaient été placées en fin de parcours ? Pas sûr. 

Une journée de repos a parfois tendance à anesthésier certains coureurs. Celle de mercredi fut quasi-générale.  Seul Vincenzo Nibali a montré le bout de son nez dans Peyresourde. L'Italien a tenté. Une fois. Deux fois. Trois fois. Mais quel sentiment animait le Squale ? Pour quelle ambition ? Mettre à mal la domination des Sky ? Je ne le pense pas. Assurer sa place sur le podium ? Je penche plus vers cette option. Autrement dit, des offensives de gagne-petit. Qu'on ne me dise pas que le Sicilien, qui a pourtant prétendu le contraire à l'arrivée, a joué la gagne. Je ne le croirais pas. Il a juste assuré son troisième rang provisoire. C'est tout, même si pour certains, c'est déjà énorme. Et c'est bien dommage. 

Car, le problème est là. Derrière Wiggins et Froome, on ne s'essaye pas à gagner, mais juste à ne pas perdre. Tous les risques n'ont pas été pris. Les attaques se comptent sur les doigts de la main. On ne saura probablement jamais si le Britannique était prenable. Pourtant, à la Toussuire, on avait entraperçu des failles dans la cuirasse de l'Anglais qui auraient pu donner des idées à certains. Mais ceux-ci semblent résignés. Plus personne n'y croit. Cadel Evans, le premier. Et ce n'est pas l'étape de jeudi qui devrait inverser la tendance. C'est triste. C'est fade. Cela manque de panache. Mais c'est comme ça. Allez, merci et à l'année prochaine. 

 

 

 

Voilà mon point de vue, tout est dit dans ce papier sur eurosport

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