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PARIS ROUBAIX


Christophe TEILLIER
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les centaines de photos publiées sur cette édition 2021 sont toutes aussi spectaculaires les unes que les autres ..  😲

cela faisait longtemps qu'on avait pas vu les coureurs dans des états pareils sur des photos , je crois qu'on peut les appeler eux aussi " les Forçats de la route" !  , ils n'ont rien à envier aux coureurs des années 30 ..  😲  , manque juste le boyau autour des épaules !  😄

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"Pour moi ,c'est un beau vainqueur qui s'inscrit au palmarès ,qui a fait la course en tête du début à la fin et qui a su faire honneur à son maillot de champion d'Europe ,"

Exact.

Sa "démonstration" de hurlements et autres roulades ont rappelé la nationalité de ce beau vainqueur ... pas d'erreur, c'est un amateur de spaghetti     😉

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Exact ! Cette démonstration  "légèrement" hystérique et exhibitionniste est plutôt déplacée voire comique.

D'accord,il était très,très content,c'est la plus belle victoire de sa carrière,c'est un latin,mais quand même !

Idem pour VDP même si on comprend sa déception,ce n'est pas une raison pour se rouler dans le gazon....

A noter que ça devient récurent et systématique ces démonstrations à la fin de chaque course.

Cavendish est pas mal dans le genre.

C'est un phénomène récent qu'on ne voyait pas il y a encore 10 ans.

Les coureurs prennent modèle sur les footeux.Surement des mecs en manque d'affection 😉

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Et oui, tu n'es pas adepte du "trop" plutôt que "pas assez"; ceci dit ce genre de "lâché prise" en dit aussi beaucoup sur l'époque: trop de "tout", et trop de volonté de se montrer? ou au contraire trop de volonté de maîtrise qui ne tient pas tand quand c'est déjà bien assez difficile, donc "craquage"?

Bref il "s'en" demande trop et "on" leur demande trop: la preuve, tout ces commentaires post course: et gnagnagna il est "suceur de roue moi je l'aime pas" et gnagnagna "Moscon est le vainceur moral bien que ce soit un C..", et gnagnagna "Van Aert n'était pas si fort" et gnagnagna "la rivalité VDP Van Aert", et "VDP ne devait pas rouler", ect ect....

très drôle tout ça, et pas étranger au fait que certains "craquages" arrivent plus qu'avant (bien moindre que certains sur les réseaux sociaux en fait🙄), et pour un résultat pareil c'est bien excusable voir compréhensible, chacun sa façon de s’extérioriser je ne juge pas, et trouve cela plus sain que de tout retenir parfois (ça aide certains à passer à autre chose plutôt que de tout intérioriser et pas si bien digérer que cela une telle victoire)

Moi je trouve juste que la course était dingue une fois du plus et tand pis pour les gesticulations des coureurs pré et post podium et des commentateurs  (propre les coureurs sur le podium en tout cas), et Colbreli est connu donc pas usurpateur pour 2 sous, Pu... un sacré coureur pour quelqu’un catalogué trop vite uniquement sprinteur... moi ça ça me plait car il est encore la, le bougre après ses 5 derniers mois de folie...

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Finalement je préfère ça aux photos de mon époque où tout le monde ou presque (y'avait quand même Hassenforder) tirait la gueule, pros comme amateurs, sur les photos.

C'est presque lugubre quand on les regarde longtemps après.

Concernant la victoire, malgré les défauts bien connus de Moscon, j'aurais préféré le voir gagner plutôt qu'un Colbrelli soudainement transformé en 2021, ce qui n'est pas sans rappeler la transmutation de Jalabert en 1995 ou d'un certain texan fin 1998.

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Je n'aime pas non plus les démonstrations théâtrales de sentiments. En tout premier lieu parce que je suis trop pudique. Mais tout ceci n'enlève rien au talent de Colbrelli.

Il serait trop "opportuniste" et sa victoire dans ces circonstances manquerait de panache ? Oui, sans doute, ou peut-être. Peut-on lui reprocher d'utiliser aussi sa tête lorsque d'autres misent tout sur leurs jambes ?

Ses collègues/adversaires apprendront à se méfier de lui...

 

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De mon côté, j'ai vu une course dantesque, avec des coureurs qui sont allés au bout d'eux-mêmes

Un qui a obtenu la plus grande victoire de sa carrière, submergé par l'émotion au point de ne plus pouvoir se contrôler, ça m'a filé des frissons

L'autre, vaincu par un mélange d'épuisement et de déception, qui met forcément beaucoup de temps à récupérer

Comme quoi on ne regarde pas toujours les mêmes courses ...

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Je vous trouve aussi particulièrement dur avec ces coureurs. La course a été dantesque !

La concentration que cette course a dû leur demander. Ils sont arrivés cramé. On peut comprendre qu'il soit difficile de se contrôler dans ces moments.

Moi le premier, quand je vais au bout de moi-même, je ne peux pas contrôler mes émotions. C'est comme ça. On ne va tout de même pas leur demander d'être des robots.

Et je préfère ce cyclisme humain à certains robots que l'on voit encore, sans émotions, sans signe de fatigue, même après une course difficile...

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