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Pluie et risque


Dominique TEYSSIER
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Ceux qui préparent un objectif précis, genre une rando de 200 km fin mars (comme moi…) n'ont pas non plus trop le choix s'il pleut à chaque fois qu'ils peuvent s'entraîner. Ou alors ils renoncent à l'objectif. Mais moi j'ai pas envie d'y renoncer pour ça. D'autant qu'il peut aussi pleuvoir le jour de la rando… donc sortir sous la pluie fait aussi partie de l'entraînement, mine de rien. 🆒

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Tu peux y ajouter l'adhérence diminuée et donc les risques de glissade, en particulier dans les virages.

Si on s'équipe en conséquence (pneus solides et adhérents, imper efficace, éclairage, garde-boue éventuellement, freinage de qualité…) et si on est prudent, ça le fait quand même. Je commence à en avoir une certaine expérience, des sorties sous la pluie…

Soit dit en passant : vive le freinage à disques qui reste efficace sous la flotte et qui n'use pas les jantes ! 😇

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Si par vraie descente tu entends descente de col, pas encore.

Mais des descentes brabançonnes courtes mais abruptes (et tu sais maintenant que ça ne manque pas ici, des descentes de ce genre 😉) sous le déluge, j'ai pu tester, et je peux déjà te dire que c'est le jour et la nuit par rapport aux patins : le freinage agit immédiatement, il n'y a plus ce temps de latence qui peut être si dangereux. Et plus besoin de «lécher» la jante avec les patins pour enlever le gros de l'eau avant de vraiment freiner…

Et qui plus est, pour autant que j'aie pu en juger, c'est la même efficacité que par temps sec.

Par contre, sous la flotte, c'est la seule occasion où mon freinage est bruyant : ça fait une symphonie pas très mélodieuse mais très audible ! Pas besoin de klaxon pour s'annoncer à l'intersection au bas de la descente, s'il y en a une ! 😃

Plus ennuyeux (en tout cas pour moi), lorsque la route est vraiment crade, recouverte de boue sablonneuse par exemple, il peut y avoir du sable qui s'incruste entre les plaquettes et le disque, et hors freinage ça peut faire alors un bruit de frottement continu très agaçant et qui peut durer quelques temps avant que ce sable ne s'évacue.

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bonjour,

le velo est un sport d'exterieur, comme le foot, ou le rugby, rouler sous la pluie n'a rien d'exeptionnel, surtout comme moi qui habite en Normandie. si je ne roulais que sous le soleil, je roulerais 3 mois par an. par exemple, depuis octobre, pluie pratiquement tout les jours, ou bien tempetes a répétition.

lavage du velo a chaque rentrée, puis lubrification chaine et le reste, c'est vrai, crevaison plus souvent, mais on a l'habitude, helas.

le principal est d'etre bien equipé, Gilet fluo, eclairage av et ar.garde boue roue ar. c'est vrai, ça fait pas tres coureur, mais on s'en tape, on prend quand meme du plaisir.

c'est comme ça chez nous.

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Heuuu Franck, pas d'accord avec toi. Il ne pleut pas tellement ici, c'est une fausse idée répandue. Rien à voir avec la Normandie.

Chez nous il fait souvent gris, mais des chutes de pluie, il n'y en a pas tant qu'on veut le faire croire.

Seulement les jours où tu prévois de sortir le vélo :-)

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Et bah tiens elle est bonne celle-ci. Et ceux qui sont contraints par un agenda et qui ne peuvent rouler qu'à certains moments? Bah ils roulent quelque soit le temps.

Je t'invite à venir en Normandie ou en Bretagne entre octobre et avril, je pense que suivant ton raisonnement tu peux de suite revendre ton vélo  😃

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D'après le guide du Routard Belgique, les pluviométries annuelles de la Belgique et de la Normandie sont très proches.

D'après ce site qui semble fiable, elle est en moyenne de 920 mm/an en Belgique.

https://www.meteo.be/fr/climat/atlas-climatique/cartes-climatiques/precipitations/quantites-de-precipitations/annuel

Sur le net, on trouve des estimations de la pluviométrie normande qui varient de 600 mm à 920 mm suivant l'endroit où on se trouve

http://www.meteofrance.com/climat/france/normandie/regin02/normales

Donc en fait… «avantage» global à la Belgique ;-)

Et j'y peux rien s'il flotte les jours où je peux sortir, verdorie !! 📢

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J'ai déjà roulé sous la pluie avec des freins à patin et je n'ai jamais eu de problèmes pour m’arrêter. Il suffit d'adapter sa vitesse aux conditions. Comme je ne fais la course avec personne c'est très facile de s’arrêter y compris dans les descentes (j'habite dans les Pyrénées). Les pro eux soit par obligation des sponsors ou par choix personnel peuvent monter des disques; A noter qu'il y a des équipes pro comme Jumbo, UAE, qui roulent en patins ainsi que certains coureurs à titre individuel comme j'ai pu le voir sur Omloop Het Nieuwsblad qui n'était pas particulièrement sèche. Comme par hasard les vélos sont italiens et ne sont pas équipés en Shimano. De la à penser que Shimano nous incite à rouler en disque ne m'étonnerait pas. Étonnant non!

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Je suis originaire de Grenoble, dans les Alpes, et avant d'arriver en Belgique j'ai écumé les cols des environs par tous les temps. Contrairement à toi, je me suis fait de grosses frayeurs lors de freinages dans des descentes de cols sous la flotte… le freinage était toujours moins efficace que par temps sec, et parfois j'avais beau appuyer sur les leviers, rien ne se passait au début !!

J'ai vite pris le coup de freiner légèrement par anticipation pour évacuer l'eau de la jante, avant de freiner pour de bon, et ensuite je n'ai plus guère eu de problème avec les freins à patins.

Avec les freins à disque, plus besoin de ce freinage d'anticipation, le freinage est quasiment le même que par temps sec… et tant mieux en cas d'urgence !!

D'autre part mes freins à disques sont des TRP Hylex, pas des Shimano…

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le freinage agit immédiatement, il n'y a plus ce temps de latence qui peut être si dangereux. Et plus besoin de «lécher» la jante avec les patins pour enlever le gros de l'eau avant de vraiment freiner…


Parfaite description de ce que je ressens dans les descentes mouillées et de l'efficacité des disques dans cette circonstance… 

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