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Pourquoi faire pipi vous fera le plus grand bien


Michel DURY
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Non ce n'est pas un sujet pour blaguer, c'est très sérieux, même venant de moi.

J'ai vu hier à la télé dans "le monde de Jamie" un mec genre Survivor Man canadien qui campe par moins 25 degrés dehors, cool.

A un moment, Jamie lui dit en pleine nuit qu'il doit aller pisser mais qu'il hésite car ça caille sec. Survivor Man lui dit alors la phrase qui a déclenché ma réflexion: "Il faut le faire car les calories que ton corps utilise pour tenir chaud ce liquide inutile sont autant de calories qui ne serviront pas à te réchauffer".

Mince alors, c'est dingue mais je n'y avais jamais pensé!

En effet, le petit pipi de milieu de sortie fait du bien car il libère de la pression de la vessie et élimine les toxines, mais c'est vrai qu'en hiver on sent quelque chose de plus et je constate que c'est tout à fait vrai, le corps ne perd plus de calorie à maintenir ce liquide chaud, on repart en pleine forme et avec un regain d'énergie pendant une demi heure.

Alors là, trop fort le Survivor, merci du truc, je n'hésiterai plus à m'arrêter sur le bord de la route car j'ai compris le bénéfice que je peux en retirer. Je l'avais déjà constaté, mais là je comprends comment ça marche.

Je précise quand même pour les ceusses qui sont particulièrement fragiles au niveau température que pisser sur ses pieds pour les réchauffer est une mauvaise, très mauvaise idée!

Voilà, je voulais partager avec mes petits amis cet excellent sujet à haute valeur scientifique ajoutée, comptant sur la tolérance de la modération qui pardonnera le titre volontairement racoleur du post :-)

 

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Tout ça c'est très gentil mes p'tits loups, mais j'aimerais aussi des commentaires scientifiques expliquant le gain réel de... la chose, car il y a bien économie d'énergie et réaffectation de celle-ci au profit de la musculature.

Attention, ce sujet est sérieux, s'agit pas de rigoler hein, vous me connaissez. Il y a toujours une part de vérité dans une apparente déconnade.

Alors vos expériences et constatations vont-elles dans mon sens, si vous voyez ce que je veux dire?

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L'échange de chaleur entre notre corps et l'extérieur se fait au niveau de la peau. Pour ralentir la fuite de calories, il faudrait réduire la surface de la peau. Penses-tu qu'une miction réduise la surface corporelle de manière significative ?

En cherchant un peu sur le net, j'ai trouvé ceci sur "SciencePost" :

Une première de ces explications concerne la vasoconstriction, à savoir le rétrécissement des vaisseaux sanguins situés dans les extrémités, les doigts et les pieds lorsqu’il fait froid. Cette réponse de l’organisme vise à maintenir une température interne le plus proche de la normale en éloignant le sang des extrémités qui sont plus vulnérables. Cela implique donc qu’il y ait plus de sang dans les autres parties du corps avec par conséquent moins d’espace à occuper. On assiste alors à une augmentation de la pression sanguine et pour la faire diminuer, les reins répondent en évacuant plus de liquide et donc en remplissant la vessie.

D’autres théories existent et parmi elles, celle du rôle joué par des protéines appelées aquaporines. Comme l’explique le magazine Motherboard, « ces protéines ont pour fonction de créer des liens entre l’intérieur et l’extérieur de vos cellules pour que l’eau circule plus rapidement ». Lorsqu’il fait froid, ces protéines restent inhibées dans certaines zones du corps, comme le cerveau et les reins. Cela peut empêcher l’eau d’entrer dans ces cellules, alors elle reste dans le sang et il y en a rapidement trop. Elle doit alors être évacuée.

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Bien, Thierry, enfin un garçon sérieux!

La vasoconstriction, je l'ai remarquée depuis des années et à chaque hiver c'est pareil, la vessie se remplit beaucoup plus vite qu'en été, donc ça tient la route.

Pour le reste, je ne sais pas, c'est pas mal non plus et ça tend vers ce que dit Survivor Man en d'autres termes. Pour moi, je réduis ça à une masse liquide qui demande des calories pour rester chaude, totalement inutilement, donc à évacuer sans tarder. J'imagine que ça induit le processus des trucs machins aquaporines.

Alors, c'est pas un beau sujet ça?!

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L'argument de Survivor Man me laisse dubitatif et je t'ai expliqué pourquoi dans ma première intervention : l'échange thermique ne dépend pas de notre masse corporelle mais de la surface de notre peau. 

La forme la plus intéressante du point de vue de la conservation de la chaleur interne est d'ailleurs la sphère. Aucune autre forme n'offre un rapport surface/volume plus faible.

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Mmmoui mais là je ne pense pas qu'il s'agisse d'échange thermique avec l'extérieur. Il me semble qu'il s'agit plutôt de thermique interne pompant de l'énergie empêchant alors de faciliter la protection du corps vis à vis de l'extérieur.

L'énergie utilisée pour tenir au chaud l'urine n'est plus disponible pour combattre l'échange thermique peau/extérieur.

D'ailleurs quand tu vas pisser sur le bord de la route, tu sens immédiatement un regain d'énergie, encore testé ce matin dans du moins deux ressenti, et non cinq degrés comme tu le disais honteusement rien que pour te moquer de moi!

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je sent comme une hésitation suite au propos de Thierry  ahahahah j ai des copains qui s arrêtent  toutes les demi heure et vraiment je ne vois d amélioration dans leurs performances par rapport a moi , ...

par température très fraiche comme dans un de tes commentaires  je ne vois pas quelque chose qui se tend ... mais qui aurait tendance a se calfeutrer pour ne pas qu on viennent le chercher ,c 'est vrai que la vapeur  s 'échappant du sol a une certaine sensibilité qui me laisse des pensées agréable , mais je n 'éprouve que très rarement le besoin de le faire  ,je transpire tout ce que je bois , c 'est plus simple par contre chose certaine il vaut mieux le faire si vessie pleine en cas d accident car le choc pourrait causer des gros dégats sur cette vessie explosion et répandage dans le corps d un produit  disons  >>>>déchets

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Ok, je veux bien admettre ta démonstration et je m'incline donc.

N'empêche, c'est un débat intéressant car les uns et les autres ont des réactions qui partent dans tous les sens...

Ceci étant, ma seconde interrogation n'a toujours pas de réponse: pourquoi ce regain d'énergie une fois la chose faite?

(on se sera bien amusé sur le forum!)

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pourquoi ce regain d'énergie une fois la chose faite?

Je ne peux qu'émettre une hypothèse peut-être seulement valable pour moi. Je ne m'arrête pas dès les premiers signes du besoin d'uriner mais seulement lorsque ça devient inconfortable. Dans l'intervalle, une petite gêne est présente et je sens bien que je ne pédale pas d'une manière tout-à-fait libre. Lorsque je suis libéré de ce souci, je suis à nouveau entièrement disponible pour mon activité.

 

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