Pourquoi faire pipi vous fera le plus grand bien

[Olivier DARGE]

Pisser, ok pour diminuer la pression et évacuer. Cela procure un bien-être, également au milieu de la nuit.

Par contre pas du tout convaincu par l'explication pseudo-scientifique pour la chaleur. Non, au contraire presque.

[Olivier DARGE]

Le bénéfice d'uriner est bien plus grand que les (éventuelles) considérations calorifiques.

En tant que joggeur, je voudrais aussi évoquer la "grande commission" salvatrice avant toute sortie, surtout pour les longues.  Toxines, gêne, poids, allez hop, évacués !!  la délivrance :-D !  Et ensuite un vrai regain d'énergie.

[Michel DURY]

Tu vois l'astuce? Comment parler pipicaca sans tomber dans la scatologie, tout en évoquant un problème que nous rencontrons tous.

Ce qui est marrant c'est que les avis divergent à ce point, mais bien que Thierry m'ait plus ou moins convaincu, il me reste un soupçon de scepticisme que j'aimerais voir dissipé par une argumentation scientifique probante...

Qui s'y colle?

On peut en rire aussi, mais alors avec finesse.

[Thierry GEUMEZ]

Argumentation scientifique probante ???

Tu as zappé les extraits que je t'ai mis dans mon premier message ? Au fond, je te soupçonne de ne pas réellement aimer les arguments scientifiques que tu trouves trop serieux, arides, tu préfères la poésie, l'aventure, le fantastique, le "déconnant", le rigolo 😆

[Thierry GEUMEZ]

Voire s'?pancher, s'étaler, se répandre 🤐

[Olivier DARGE]

oui, oui. Poids et inconfort on est d'accord.

C'est le conseil calorifique qui ne m'a pas convaincu.  

(le dernier caca du marathonien avant la course, peu en parlent, tous le désirent, seuls sur le WC de l'hôtel après le petit déj calo-...rique)

[Olivier DARGE]

le corps perd sa chaleur par rayonnement et ventilation. Tout cela dépend de la surface du corps.  vessie pleine ou vide, la surface du ventre change très peu.

La vessie pleine et chaude est une réserve de chaleur, d'énergie, qui peut amortir le coup de froid justement. le corps ne la chauffe pas sciemment, elle est là, c'est tout, prête à relâcher son énergie vers les viscères autour.

Pisser fait sortir un paquet d'énergie du corps, je ne vois pas en quoi cela préserve la chaleur du corps en général. Est-ce qu'une circulation sanguine particulière est nécessaire pour tenir la vessie, au point que cela coûte trop d'énergie au détriment des quadriceps ? Peut-être le sphincter, mais il ne se relâche que quand on pisse, alors...?  

[Yannick BONNET]

Ah, tu te compliques la vie Michel 😄. Ne cherche pas la petite bête là ou il y en a pas.... on a tous eu envie de faire pipi en vélo, et ça nous prend dans un coin de la tête et la petite envie devient vite obsédante bien plus que pressante.

     il va falloir s’arrêter, mais ou et on ne pense plus qu'à ça. A la saison c'est embêtant, va falloir ouvrir la veste, se plier en deux pour aller chercher le petit oiseau planqué tout au fond de sa cage au fin fond du cuissard  et qui n'a pas envie de mettre le nez dehors. D'ailleurs tu te dis quand enfin tu as réussi à trouvé la bête, "tiens je ne savais pas que je paraissais autant fripé" 😃.    Bref beaucoup d'efforts pour un "petit " résultat. Voilà , c'est fait tu peux enfin penser vélo 😆 et là tu pédales comme un champion à la recherche du Graal des 10000km. Tu vois c'est aussi simple que ça 😆............

[Marie-Noëlle FROMENT]

Et vous ne parlez que des hommes!!!

Les femmes doivent pour aller faire pipi l'hiver: crapahuter en godasses de vélo pour trouver un endroit un peu discret, se désaper, perte de chaleur par l'arrière train, énervement du aux fringues coincées dans LA ronce qui évidemment se trouve toujours au mauvais endroit, se rhabiller en remettant correctement les différentes couches, crapahuter de nouveau pour rejoindre son vélo...

Bref, grosse perte d'énergie!

Mais on repart soulagées, l'esprit libre et la jambe qui tourne rond...

 

[Olivier DARGE]

avec une météo fraîche, la petite bête fripée ressemble presque à du pop-corn ("maïs soufflé", pour les francophones ;-) ;-) )   

(je la place, car ça me rappelle le service militaire, les sorties difficiles dans le froid et un camarade devenu ami (paix à son âme et à son humour :'-( ))

[Thierry GEUMEZ]

Et vous ne parlez que des hommes!!!

Hé oui, nous accordons toujours beaucoup (trop ?) d'importance à nos problèmes de robinetterie 😆

 

 

[Michel DURY]

Hahaha, on s'amuse bien, non?

ça me rappelle un jour où j'officiais le long d'un champ, arrive un groupe de cyclos dans l'autre sens. Bien entendu je m'attends à quelque chose, que des mecs, vous pensez bien que ça n'allait pas rater.

Et en effet j'entends "Oh mon dieu, qué petit engin!" et les mecs qui se marrent comme des bossus. J'avoue avoir bien ri aussi, c'était tellement prévisible :-)

Une autre fois au Ventoux, juste après le bon spaget de Sault j'entame la montée et là, horreur, la grosse commission comme le dit si élégamment notre ami Olivier. Pas moyen de continuer, c'est une torture. Heureusement que de ce coté là il y a des bois auxquels j'ai pu rendre une visite discrète mais néanmoins indispensable.... la chose faite, quel soulagement de reprendre la grimpette en toute légèreté avec enfin le soleil de Provence qui concluait une semaine pluvieuse.

Il n'y a pas à dire, tout cela est absolument essentiel dans notre pratique sportive, et pourtant, sauf erreur de ma part, personne n'a encore ouvert de sujet à ce propos... z'êtes coincés ou qu'est-ce que c'est, les gars?

 

[Thierry GEUMEZ]

Nous sommes atterrés de te lire, Michel. Toi, si pudique d'ordinaire... 🤐

[Pierre-Yves DESSIMOZ]

En plus pour les femmes, elles doivent trouver le coin le plus caché possible, enfin elles le croient, parce que quand on passe à vélo, je ne sais pas pourquoi, on a l'oeil très affuté et tous les petits détails surgissent dans notre champ de vision: une paire de fesses qui part au galop parce qu'elle a été découverte au milieu d'une rangée d'arbre...

[Jean-marie NICOL]

Ca çà me rappelle une petite anecdote : Un jour on a ramené une amie en voiture et sur la N4, elle a eu une envie brusque envie de faire pipi. Alors, elle baisse tout, elle pisse, et au même moment un routier qui passait avec son bahut, a klaxonné, parce qu'il avait tout vu. Donc crise de rires !!!

[Jean-Pierre FOURNIER]

je ne sais pas quelle marque de papier toilette il avait sur lui ?????😃

ça m 'est arrivée sur un tri , pas moyen d y échappé il restait 5 bornes , de cap , direction descente de la butte  derrière un bosquet  il n 'était pas bien grand mais ça n 'a durer que 20 secondes  et encore j 'exagère , fin d année passé , une dame devant moi a fait la même chose , brusque changement de direction via le bosquet  ...ça m 'a fait sourire  car quasiment au même endroit 

[Viachelav AUTORI]

Je serai plutôt d'avis comme Olivier Darge que les 500ml d'urine à 37 degrés sont une source de chaleur précieuse, amenée sans dépense calorique à cette température par le travail naturel des reins, et la préserver ne demande que quelques calories supplémentaires en entretien, alors que l'évacuer revient à jeter dans la nature cette bouillotte donnée presque gratuitement.

C'est comme les emprunts, en ce moment ils sont presque gratuits pour l'Etat s'il se contente de ne rembourser que les intérêts (le capital, c'est pour les jeunérations futures).

Ceci dit comme les muscles frissonnent pour fabriquer de la chaleur, cela produit de l'eau en plus grande quantité qu'habituellement, dont de l'urine, dont on peut d'autant moins se dispenser de s'en débarrasser que les crispations musculaires abdominales jouent certainement sur la capacité maximale de la vessie...

Et peut-être que se retenir favorise la transpiration pour compenser, ce qui refroidit d'autant plus vite quand fait un sport de déplacement dans de l'air à 5 degrés ou moins. L'un dans l'autre, vaut mieux pisser de la manière prévue par la nature (qui est évolutionairement très intelligente souvent) que de facto se "pisser" sur le visage et sur le corps.

[Michel DURY]

Tu dis tout et son contraire, ton argumentation ne tient pas la route :-)

Au début tu dis de conserver cette bonne bouillotte gratuite, source de chaleur, et à la fin tu parles de refroidissement via la transpiration, donc qu'il vaut mieux évacuer ta fameuse bouillotte.

C'est ce qu'on appelle ici une contradiction merdique, ceci dit sans te vexer, clin d'oeil à qui vous savez que ça m'étonne qu'on ne l'a pas encore vu.

Je suis désolé mais en dehors de bien observer la direction du vent, je ne suivrai pas ton conseil, ne sachant d'ailleurs pas s'il faut ou non évacuer selon toi.

Gaffe aux godasses...

(Surpris que Daniel ait marché dans la combine... Daniel, tout va bien?)  

[Viachelav AUTORI]

C'est simple : il suffit de conserver la bouillotte autant que celle-ci ne nous amène pas à devoir transpirer, auquel cas on se mettrait à perdre de la chaleur par la fixation de "calories négatives" dues au refroidissement de l'eau déposée au contact de la peau.

Observons que je ne suis pas en désaccord ainsi, parce que selon mon idée ce stade pourrait survenir dès le ressenti de la petite gène encore supportable en apparence qu'occasionne la vessie qui se remplit progressivement.

[Michel DURY]

Viachelav mon ami, je pense qu'avec toi comme scientifique, on arrivera à fabriquer une bombe nucléaire avec un tube de dentifrice, un peu d'essence et quelques trombones...

C'est compliqué ton truc là... D'autant que la transpiration en vélo, à la première montée ça commence, donc je pisse avant pendant ou après? Parce que tes calories négatives, waaa, c'est très fort, ça.

Mais soit, tu ne réponds pas à la question de base, à savoir uriner fait il en sorte de permettre au corps de ré affecter de l'énergie qui pourrait utilement servir à le réchauffer?

Comme vous le voyez, chers amis lecteurs, c'est un sujet scientifique pointu et controversé. Un médecin est demandé d'urgence pour enfin avoir une réponse claire et imparable car on est en plein bricolage là.

Thierry m'a convaincu à 90%, reste 10% pour emporter la mise ou inverser la tendance, les paris sont ouverts.