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Pourquoi pas un groupe français ?


Viachelav AUTORI
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Bonjour,


La France, un des grands pays du vélo...

Pourquoi ne pourrions-nous pas avoir à nouveau un fabricant d'équipement qui produirait un groupe complet, tels Shimano, Campagnolo, Sram ?

Nous sommes à la pointe de l'industrie mécanique, les compétences sont indubitablement là, voire on pourrait les développer par une filière de formation reboostée par stratégie d'Etat.

Il y a dans le domaine du cycle des tas de petites sociétés, d'artisans, un vivier de gens qui ne demandent qu'à s'investir dans cette aventure.

Avec l'automatisation croissante des usines, le prix de la main d'oeuvre deviendra de plus en plus un problème dépassé.

Quitte à commencer par l'offre d'une partie des composants, bien conçus, et élargir petit à petit mais de façon décidée...

Il ne sert à rien de se lamenter sur les échecs passés, les rachats progressifs de nos savoirs-faire par des sociétés étrangères, bref le délitement qui est bel et bien advenu de notre outil industriel.

L'impuissance exprimée entraîne l'impuissance d'action.

L'important est ce qu'on projette de pouvoir faire concrètement.

On peut également tout à fait penser production européenne voire bassin méditerranéen pour partie de ces fabrications.

Mavic vient récemment de retrouver quelque peu une couleur indépendante et française.

Cela devrait être une incitation, un élan...

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Aucun intérêt, trop de retard à rattraper autant technique que marketing, Shimano a déjà le quasi monopole et Sram devient de plus en plus populaire en VTT

C'est une entreprise bien trop risquée et on a déjà nos "fleurons" bien français dans d'autres domaines, Mavic, Hutch et Corima pour ne citer qu'eux

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Cela n'aurait absolument aucun intérêt !

Les groupes sont l'objet d'important investissement en recherche et développement de la part des 3 grands constructeurs mondiaux. Ces recherches sont couverts par de nombreux  brevets. Inventer un nouveau groupe signifierait donc repartir de zéro et ne pas imiter ce que fait la concurrence. Autant dire que le montant de l'investissement serait très important et la rentabilité plus que douteuse.

On peut aussi imaginer fabriquer sous licence. Sachant que ni Campa ni Sram n'ont cette politique, cela limite à fabriquer des copies Shimano en France. Encore une fois, quel intérêt ?

Quand à l'exemple de Mavic, la comparaison est à mon avis peu pertinente. Mavic a toujours gardé la fabrication de roues haut de gamme en France. La marque s'est un peu perdu quand elle a diversifié ses activités dans des domaines ultra concurrentielles comme le textile et les chaussures qui n'étaient pas son coeur de métier.

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Le point est que si l'on pense réindustrialisation de la France/Europe, il va bien falloir, pour rester ici dans le sujet du cyclisme, trouver des voies de développement et de création de nouvelles productions, et on ne peut pas simplement être défaitiste et dire qu'on ne pourra rien faire concrètement puisqu'il y a eu des échecs passés et que la concurrence est désormais trop forte.

Et si ce n'était dans la direction des groupes complets qu'il faudrait préférentiellement aller, dans quelles directions alors ?

Le marché du cycle est mondial, les débouchés sont mondiaux, il y a matière à vendre au niveau mondial, si ce qu'on réalise est bien conçu. La qualité est recherchée - certes en rapport avec un prix.

Bref, entrepreneurs français passionnés de vélo recherchés !

Cela suppose aussi un certain esprit des consommateurs à consentir à payer plus cher pour s'équiper, du moment qu'on sait qu'on favorise en même temps sur le long terme une stratégie qui sera bénéfique pour le pays et pour l'emploi local, et à moins volontiers dépenser les yeux fermés pour des productions Made in Asia.

En tout cas cela, je le fais déjà à mon modeste niveau financier.

En somme, des roues Corima, des pneus Hutchinson, des pédales Look, c'est déjà ça : mais quoi d'autre de cette ampleur à développer ?

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MOI , il y a trente ans Mavic avait sorti un dérailleur arriere électrique ( l'avant je ne me souvient plus ), cela fonctionnait plus que très bien et un règlage très simple, une pile du commerce dans le cintre pour alimenter le dérailleur , alors, si , demain mavic sort un groupe électrique , si j'ai les moyens je n'hésiterais pas une seconde, ils ont l'expérience , et n'oublie pas, nous, français , on est pas plus %@!? que les autres , arretez de nous diminuer .

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C’était en 1993 et Mavic l’avait appelé ZMS (Zap Mavic System).

J’avais eu l’occasion de le tester sur un week-end avec un vélo prêté par mon vélociste de l’époque, ça fonctionnait très bien.

Il y avait 2 boutons sur le guidon qui permettaient de monter ou descendre un pignon sur le dérailleur arrière. Le dérailleur avant était mécanique avec une manette classique sur le tube diagonal.


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J'ai utilisé le ZMS de Mavic qui fonctionnait en 8 vitesses puis en 2000 le Mectronic en 9 vitesses doté d'un ingénieux principe et même assez révolutionnaire, n'ayant pas peur des mots sans batterie utilisant des banales piles 2032 qui duraient 10000km, peut être un peu fragile et sensible au grands froids mais qui a tenu quand même 15 ans.

Oui on peut dire que Mavic était en avance sur les 3 leaders actuels

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Il y avait plusieurs gammes Spidel dans les années 80, et le haut de gamme était très loin d'être ridicule par rapport à la concurrence de l'époque, surtout à prix comparable (les poids vérifiés étaient même souvent plus faibles). J'ai utilisé en course et jamais je n'ai été ennuyé avec cette marque. Des équipes pros, ou au moins des équipes d'amateurs de haut niveau, ont utilisé ce matériel.

Fin des années 90 ils avaient même des groupes avec leviers STI dans leurs catalogue avant la disparition des groupes de la marque ! Mais je ne les ai jamais vu en vrai (jamais produits ?), les produits de cette marque étaient alors brusquement devenus, de mémoire, très difficiles à trouver.

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Bonjour,

pour voir émerger un fabricant de groupe français, il faudrait un effort de r et d conséquent pour rattraper les 3 leaders mais avec un coup de pouce de l’Etat et la diversification de certains équipementiers auto, ce n’est pas du tout à exclure. Valeo a d’ailleurs commencé à développer une boîte de vitesse pour vélo électrique...

D’autant plus que nous savons maintenant que nous avons un marché national. Un équipementier pourrait très bien se lancer dans la même stratégie qu’un shimano en développant deux gammes, une pour le grand public pour atteindre une masse critique et pouvoir financer la r et d et une seconde gamme premium...

Imaginez un décathlon qui équiperait 100% de ses vélos grand public avec un groupe français....il ne fait pas rêver disent certains mais impossible n’est pas français non plus ;)

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