Aller au contenu

Pourquoi tant de chutes


Claude CARRIES
 Share

Messages recommandés

certains disent qu il y en a pas plus qu'avant;perso je pense le contraire et vais essayer une explication qui est ouverte a nous tous

les velos:plus legers,plus rigides;plus ramasses avec une chasse de plus en plus droite,les pneus sur gonfles 9/10 kgs(avis d Hinault)sont plus instables et plus difficiles a piloter qu une charette(chasses plus longue)le rendement des velos parait etre aujourd hui le seul critere

de travail;plus il a du rendement plus il est poussé dans ses retranchements et plus il est difficile a piloter.Avec les chasses actuelles dans une descente a virage serres ,quand on freine on a l impression que l on est sur la roue avant.

ave les velos actuels quand on se retourne on a tendance a ce deplacer vers le coté ou l on se tourne et on ne reste pas sur sa ligne

j ai la chance d avoir mon ancien velo des annees 80 et en faisant plusieurs la comparaison;on reste plus en ligne en se retourant qu avec mon velo actuel

d axe a axe;mon velo actuel fait 97.5 cm et mon ancien 101

autres elements :les structures routieres les routes.Les ronds points les gendarmes couches ;les ilots directionnels avec bordures sont autant de pieges qui n existaient pas

autre elements importants:les oreillettes;en effet,quand les coureurs s approchent d'un endroit strategique en l occurence au pays basque avec retrecissement de la chaussée a 3km de l arrivee tous les DS hurlent en meme temps les meme ordres a toutes les equipes

autant d elements ajoutes au stess des coureurs pres  de l arrivée qui sont suceptibles de creer davantage de chuttes

le nombre de coureurs de plus en plus eleve sur les grandes courses.Sur les petites comme elles sont aujourd hui nombreuses les coureurs se dispersent davantage

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

"le nombre de coureurs de plus en plus eleve sur les grandes courses."

 

Par rapport aux années 70 - début des années 80 peut-être, mais pas sur les 20-30 dernières années en tout cas

Exemples :

Milan-San Remo : 175 partants cette année, 196 en 2009, 207 en 1989, 264 en 1979

Tour de France : 176 partants l'an dernier, 189 en 1998, 198 en 1988

Paris-Roubaix : 175 partants l'an dernier, 198 en 2008

Championnat du Monde : 188 partants l'an dernier, 205 en 2008

Tour du Pays Basque : 153 partants l'an dernier, 167 en 1998

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

c est simple,j ai toujours mon ancien velo;et j ai pu comparer les 2 plusieurs fois.Quand je me retourne avec mon carbone recent notemment pour regarder ou se trouve ma femme,je ne garde pas ma ligne alors que je n ai pas ce probleme avec mon ancien velo.C est certainement du au fait que les velos sont plus ramasses et que la fourche est plus droite.Le velo a plus de rendement mais au detriment de la securité.C est pour tout idem;plus on cherche la perf et plus on fleurte avec les limites

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Par le passé il y avait aussi des vélos de coursier très vifs. J'ai eu un "sur mesure" dans les années 80, je peux te jurer que mes vélos plus récents ont une direction bien moins vive, il suffisait d'éternuer pour faire un écart. Le cadreur l'avait par ailleurs calculé pour ça (à l'excès), et après accident et réparation du cadre il avait corrigé le tir.

Il y a toujours eu toutes sortes de géométries, l'instabilité "nouvelle" est à mon avis surtout due à l'évolution des positions : globalement, surtout chez les grands gabarits, on a les mêmes angles du corps qu'autrefois, sauf qu'on est moins sur l'arrière, qu'on a moins de recul de selle, et qu'on a pivoté autour de l'axe de pédalier pour abaisser la potence (j'ai eu un écart selle cintre jusqu'à 12 ou 13 cm il y a encore deux ans, alors que dans les années 80 je devais avoir 7.5 à la louche), si bien que maintenant bien plus de poids est sur la roue avant tête baissée en pleine chasse, et il parfois plus difficile de corriger une trajectoire avec plus de poids sur la direction et sur les bras, surtout pendant un freinage ou encore plus de poids se reporte à l'avant... Autrefois ça passait parfois de justesse avec une trajectoire rockn'roll, la souplesse du cadre pouvait même éviter un décrochage, maintenant la roue avant se dérobe et ça finit par terre (voir le cas des frères Schleck qui avec leurs positions extrêmes passaient pour des rois de la cabriole à répétition).

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Y'a plus de chutes qu'avant quand ? Années 2000, 90, 80 ????

Franchement, j'en sais rien. Je pense qu'il y en a toujours eu. Et effectivement, on voit plus de vélo à la télé. Dès qu'il y a chute, on a la vidéo sur les réseaux sociaux.

Maintenant quelles raisons ? Les vélos actuels peut être, les structures routières, le niveau plus homogène des cyclistes...

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Sujet d'actualité certes ! Il est vrai que le paysage voirie et agglomération est devenu problématique pour les courses cyclistes. Vous mettez en cause la nouvelle géométrie des vélos, peut-être, je n'ai personnellement pas l'expérience.

Ils gonflent trop ! Peut-être avec le poids qu'ils font on devrait rester vers 8 bars. Mais j'ai aussi des doutes  sur les pneumatiques, comme vous je suis téléspectateur, et j'ai souvent vu des gars s'envoyer en l'air seul. Aujourd'hui même Van Aert, sur du sec mais bien sûr avec l'énervement. J'ai également vu Pierre Rolland faire une descente nord des Saissies épouvantable. Ils vont vite, c'est vrai mais quand même. En 2016 à Combloux, j'ai eu l'occasion de loger avec la Movistar et Mitch. Scott, alors j'ai pu voir que les 2 équipes étaient chaussées avec Continental, et je n'ai pas trop apprécié. Pour moi en boyaux il n'y a que Vittoria, et en pneus que Michelin, le reste….

Vaste sujet, mais qui a son importance !

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

Aujourd'hui même Van Aert, sur du sec mais bien sûr avec l'énervement.

L'énervement a dû jouer effectivement un rôle important. Juste avant sa chute, il semblait surpris par le virage et s'est redressé. Je me demande s'il n'a pas trop freiné, ce qui aurait provoqué la perte d'adhérence de sa roue avant, parce que sa prise d'angle modérée et le sol sec ne suffisent pas à expliquer sa glissade 

Lien vers le commentaire
Partager sur d’autres sites

 Share





×
×
  • Créer...