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Quelle difference?


Patrice LMPTR
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Excellentes interventions qui font avancer le sujet.

Évacuons le fait qu'effectivement je suis plutôt du genre "conservateur" sur certains sujets. C'est ainsi.

Mais tu me fais sourire parce que ça me rappelle 2 souvenirs.

On me pardonnera, pour ceux qui n'aiment pas ça, les anecdotes (mais je les trouve comiques). Et on va y mettre en partie du vélo.

J'invite une cousine de mon épouse à dîner à Munster. Je viens de Luxeuil, à vélo, traversant les Vosges. Superbe randonnée.

Cette cousine est homosexuelle. Sa copine est tellement jolie que je lui dis que je lui ferais bien volontiers virer sa cuti. Tout le monde rigole et on en vient à mes réticences sur la même orientation masculine alors que rien ne me dérange entre femmes.

Elles m'ont dit que c'était parce que je réagissais en mec hétéro. Je l'ai compris.

L'autre anecdote est du plus haut comique.

Professionnellement on m'invite à déjeuner avec un type qui gagne un fric fou dans les assurances.

Il picole, il picole ! plus que de raison. En fin de repas il a bu 1 whisky et certainement une bouteille de vin.

Je sais que sa nouvelle femme est une ex miss France.

Il me raconte (quand même bourré) qu'il a trouvé son ex épouse avec une autre femme au lit. "Qu'est ce que vous auriez fait à ma place ?" "Ben je me serais mis entre les deux" ai-je répondu.

Ceci pour dire qu'on ne sort pas de sa culture en calquant des doigts ! 

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Il n'y a pas de quoi. Je n'ai pas voulu intervenir tout de suite pour ne pas être la fille qui, caricaturalement, a nécessairement son mot à dire sur le vélo au féminin. Mais bon... malgré tout, j'ai quand même bien sûr mon point de vue. 

Paris-Roubaix, je l'ai fait il ya quelques année, avec tous ses secteurs pavés. Mon vélo avait souffert mais mon corps moins que celui des copains avec qui j'avais pédalé ce jour-là. Il est vrai qu'il ne pleuvait pas - dès que les routes sont humides, je suis beaucoup moins à l'aise, mais à la vue de Van Avermaet dans le secteur pavé de Troisville, je me dis que ce n'est pas forcément une caractéristique féminine. 

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ne pas être la fille qui, caricaturalement, a nécessairement son mot à dire sur le vélo au féminin

Ton "caricaturalement" exprime parfaitement toute la difficulté (et l'ambigüité ?) de la cause féministe. Les barrières existent à la fois chez les hommes et chez les femmes et les traditions ont la peau dure.

Ton point de vue n'est pas caricatural.

 

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Après cet excellent témoignage me vient immédiatement à l'esprit !

Et le plaisir ?

Le corps même s'il a souffert moins que celui des copains a donc souffert (accessoirement et bien sûr le vélo)..

Faut m'expliquer.

Mon épouse fallait pas lui en parler !

"Souffrir" du vélo (classique) soit mais sur la torture pavée j'ai un peu de mal.

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Sincèrement Bernard, le plaisir que peut prendre tout cycliste à participer à ce type d'épreuve. 

De l'appréhension au départ car je n'avais jamais auparavant roulé sur des pavés. 

Premiers tours de roue, au départ de Bohain: j'ai adoré - comme j'adore, sur d'autres courses, partir au petit matin, au soleil levant, et découvrir de nouveaux paysages. Le plat me changeant quelque peu de mes habitudes, les grands bouts droits du début de course m'ont dépaysée et m'ont bien plu. 

Premier secteur pavé, c'est quand même un choc. Au bout du deuxième, je me suis rendue compte que je passais bien et que j'aimais ça - mon centre de gravité assez bas compensant mon manque de puissance.

L'arrivée vers Aremberg, la 1ère vision du puits de mine, le ravito devant l'usine désaffectée - juste extraordinaire parce que tu as vu ça tellement à la télé... s'y retrouver "en vrai", c'est magique. La trouée, c'est tellement mythique que tu oublies la peur qui te saisit quand tu y entre. 

Puis le Pont Gibus, le passage à Templeuve, l'estaminet du carrefour de l'Arbre - des souvenirs extraordinaires. 

L'entrée dans le vélodrome de Roubaix - une grande émotion. 

Je l'ai déjà exprimé dans d'autres posts: ma plus belle journée à vélo, et pourtant... j'en ai vécu bien d'autres. 

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Clémentine, 

je me retrouve dans ton commentaire. Nous l'avons fait à trois en mode "randonnée sportive" c'est à dire vite dès que nous étions sur le vélo mais en prenant le temps de s'attendre, de s'arrêter aux ravitaillements, de faire qques photos etc... au final, 5h20 sur le vélo pour 6h au chrono. Mais quel pied !!!

Arenberg c'est quand même quelque chose, un cran au-dessus de tout le reste en terme de difficulté.

Nous avons eu la chance de passer entre les passages pluvieux, c'était mouillé à peu près partout mais le haut du pavé était à peu près sec...

Honnêtement, ça passe bien... on fait des trucs en montagne ou on est plus secoués que ça malgré les VTT tous suspendus.

Pour moi l'appréhension, ça n'a été que Arenberg (le premier secteur pour nous) après c'est bien passé.

Et nous avons eu la chance de voir arriver et encourager les filles dans le vélodrome. Il y en avait certainement des grandes, des petites, des belles, des moches... pour ma part je n'ai vu que des sportives de haut niveau qui ont vécu leur passion... et c'était un régal de les voir.

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"Paris-Roubaix" , doit rester "Paris-Roubaix" ..  "

Dans les tuyaux de l'UCI : "Parrirhoubé", il faut bouger, nom de gu !

Réponse sous 3 semaines, premier point de l'ordre du jour.

Sera égaleman évoquée la modification de la première classique : San Remo-Milan, arrivée devant la célèbre Cathédrale.

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Ce que je ressens dans ton témoignage, et pareil dans celui de Pierre, c'est surtout un plaisir de la rencontre avec la "mythologie" -Paris Roubaix est mythique- voire avec l'histoire -Germinal-.

Je comprends parfaitement qu'on puisse y avoir du plaisir. Le vélo c'est tellement vaste !

Mais, de mon point de vue, ça n'est pas le pur plaisir du vélo (que tout amateur de vélo doit ressentir). D'abord les paysages de "Germinal" ne sont pas d'une beauté fabuleuse.

Le pur plaisir du vélo passe donc (aussi) par le déplacement dans des paysages de rêve, par le sentiment de son épiderme soumis aux conditions météorologiques, le soleil qui brûle la peau, la pluie, l'orage, qui vous trempent et le soleil, le vent, qui vous sèchent en un rien de temps. Sans oublier le plaisir du vent dans les cheveux. Par le sentiment aussi d'avancer à un bon rythme sans fatigue excessive.

Sans oublier le pot à l'étape et le resto du midi ou du soir à goûter les spécialités locales.

Sans compter les discussions amicales avec les rencontres ponctuelles.

Les fricadelles-frites à la Dany Boon et à l'arrivée à Roubaix n'en font pas partie.

Bref le vélo c'est vaste mais il ne passe pas, pour moi, par le goût d'être secoué comme un prunier tout en abimant d'ailleurs le dit vélo.

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Bien évidemment. Comme je l'ai écrit on se blesse peut-etre moins dans Paris-Roubaix que dans d'autres courses. Cela semble paradoxal mais c'est pourtant vrai. Même le Tour de Flandre me semble plus dangereux. Il y a même eu un décès suite à une chute d'un coureur belge dans un goulot étroit et ce coureur tombé avait été percuté par une moto (ou une voiture). D'excellents coureurs de courses flandriennes comme Cancellara et Van Avermaet ont été victimes de chutes avec fractures de la clavicule, blessures qui ont lourdement entachées la suite de leur saison. C'est plutôt rare sur Paris-Roubaix.

De plus les hommes comme les femmes ne se blessent pas au visage (je préfère ne pas employer l'expression 'se casser la gueule' qui est plutôt vulgaire de la part de Bernard Vaillant). C'est donc un argument qui ne tient pas la route pour l'esthétique. L'obligation du port du casque y est aussi pour quelque chose. Les chutes dans les sprints sont de ce point de vue beaucoup plus dangereuses pour les blessures au visage (cas de Jakobsen et de Stybar il y a quelques années).

Quant à l'esthétique, c'est également quelque chose de subjectif.  La pratique du vélo ne transformera jamais quelqu'un en canon de beauté, si Dame Nature ne lui a pas procuré cette particularité. Tous les concurrents de ce Paris-Roubaix, tant hommes que femmes ne sont pas des canons de beauté. Affirmer l'inverse pour la course des femmes est une généralisation abusive.

Par contre, il y a une certaine esthétique dans la façon de courir qui me semble bien plus subtile. Qui ne s'est jamais régalé du style d'un Dancelli, Pozatto, Cancellara ou Anquetil. Et qui n'a jamais souri à voir le style affreux de Pollentier sur un vélo.

Il faut toujours se méfier des généralisations. Le monde est plus complexe que le commun des mortels ne l'imagine.

 

 

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Mais, de mon point de vue, ça n'est pas le pur plaisir du vélo (que tout amateur de vélo doit ressentir). D'abord les paysages de "Germinal" ne sont pas d'une beauté fabuleuse.

--> c'est incontestablement plat, mais tu traverses plein de petits villages avec des maisons en brique, les pavés au milieu des champs, c'est très sympa... Pour moi, Pyrénéen, le changement est sympa.

...le plaisir du vent dans les cheveux. Par le sentiment aussi d'avancer à un bon rythme sans fatigue excessive.

--> le secteur ou tu es secoué c'est Arenberg... Après c'est "lisse" en rapport... Je suis un cycliste moyen, capable de rouler sur le plat entre 30 et 35km/h... les secteurs pavés ont été passé entre 21 km/h (Arenberg) et 33km/h (Hem), beaucoup plus vite que mes périples en montagne et avec une fatigue bien moindre.

Sans oublier le pot à l'étape et le resto du midi ou du soir à goûter les spécialités locales.
Sans compter les discussions amicales avec les rencontres ponctuelles.
Les fricadelles-frites à la Dany Boon et à l'arrivée à Roubaix n'en font pas partie.

--> c'est vrai qu'à l'arrivée c'est la baraque à frite mais ça ou un sandwich ailleurs. Les discussions amicales et rencontres ponctuelles, sur les trois jours que nous avons passés sur les pavés, je ne pense pas en avoir fait autant ailleurs... entre les Belges et les gens du Nord...

Je n'ai pas raconté la matinée de dimanche "à l'abris" dans un bistrot de village près d'Arenberg en attendant que la pluie cesse et que les coureurs arrivent.

Et les restos le soir dans le Vieux Lille nous ont aussi permis de gouter des spécialités...

C'est vrai que la géologie, et la météo ne sont pas folles dans le Nord, mais l'accueil des gens n'est pas qu'un cliché à la Dany Boon et en toute honnêteté bien des gens chez nous ont beaucoup de choses à en apprendre...

Bref le vélo c'est vaste mais il ne passe pas, pour moi, par le goût d'être secoué comme un prunier tout en abimant d'ailleurs le dit vélo.

--> c'est un vision très bornée de ce que qu'est rouler sur les pavés... mais bon, on ne te changera pas maintenant...

 

 

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Je comprends le dépaysement et, peut-être, ce que tu as vu faut il le voir. Mais je maintiens que c'est une recherche de "mythologie" et d'"histoire".

Le Nord, c'est mon pays. La Flandre d'ailleurs plutôt (je préfère). Ce que tu dis pourrait donc me faire plaisir.

En réalité ça me peine.

Sauf le Vieux Lille -là où je suis né- qui est effectivement magnifique tu n'as pas vu grand chose de la beauté du Nord. 

La beauté du Nord n'est pas dans les secteurs du Paris-Roubaix.

Elle est dans les Monts de Flandre en poussant d'ailleurs vers les villes magnifiques de la Flandre Belge. Je pense aussi à la mer du Nord.

Elle est aussi dans les bocages de l'Avesnois.

Mais, comme je l'ai dit, le vélo c'est large.

Il t'a permis une approche du Nord.

Pour ma part décevante car représentative de l'"enfer", ce qu'est loin d'être le Nord.

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Pour moi natif de St Pol sur Mer dans la banlieue dunkerquoise, ces propos sur la convivialité là bas me vont droit au coeur. Quand à la météo elle n'a rien de plus désagréable que celles d'autres régions.

Bon c'est exact, la campagne autour de Lille Roubaix n'est pas particulièrement chouette, mais les rivages de la mer du Nord  sont superbes, les monts jalonnant la frontière avec la Belgique offrent des paysages extras, l'arrière pays de Bouolgne/Calais est truffé de coins sympas et il y aura toujours quelqu'un pour discuter avec vous, que dire des bistrots.....je les regrette beaucoup.        

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ma famille étant natif du pas de calais st Omer,je connais un peu la région ma tante fut doyenne de Boulogne sur Mer (décédée a 108 ans ),nous avions nos quartiers a  Pernes lès Boulogne et Wissant j'ai participé plusieurs fois a Lille hardelot ainsi que Paris Roubaix tout cela en cyclo bien sur !

le seul point ou j'émets quelques réserve c'est au sujet de la météo ......... ce qui ne m'empêche pas d'y passer tous les ans quelques jours et ce avec toujours un immense plaisir.

bon vélo

 

 

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" ... la fille qui, caricaturalement, a nécessairement son mot à dire sur le vélo au féminin. "

Discussion qui devient moyenne, voire limite. Avec BV, cela discute souvent dans la seule perspective, pour lui, de "faire le beau" par écrit. 

"Caricaturalement" ... tu es sûre de l'existence de ce terme, Clementine ??

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