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Qu'est ce qu'un coureur propre ?


Sylvestre KIRY
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Etant un simple cyclo touriste / sportif (j'ai juste fait 4 ans de compétition départementale à mes 20ans), 

j'aimerais bien prendre vos avis sur ce qu'est la préparation physique d'un coureur pro modèle, propre et loin de tout soupçon de dopage.

j'aimerais bien savoir les choses suivantes sur ce coureur modèle :

- combien de bilans sanguins sanguin par saison subit-il ?

- quelle palette de compléments alimentaires, vitamines, divers produits de récupération tout a fait légaux avale-t-il ?

- quels sont les pharmacopées légales qui sont couramment utilisées ?

- quels sont les procédés les plus avancés pour controler son poid ?

- quand le règlement anti dopage impose des seuils (les bons vieux 50% d'hématocrite), ca veut dire qu'on a le droit (et qu'on ne s'en prive pas) de prendre des produits pour mettre ses paramètres biologiques à la limite légale ? tout comme on règle la mécanique d'une formule 1.

Tout ca pour dire qu'à mon sens la nuance entre un coureur propre et dopé est bien floue

Ou s'arrête la médecine et ou commence le dopage ? 

Merci aux cyclistes de haut niveau pour leurs avis sur la question

Question subsidiaire : de combien descendrait la moyenne des courses si les coureurs ne marchaient qu'aux pates et au sirop de menthe ?

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bonjour,

c'est celui qui se lave tous les jours .....mais non , je plaisante .

des soins médicaux , une  hygiéne de vie , un suivi psychologique et physisque sont nécessaires à ce niveau là....

.... mais avant de parler de plus faible moyenne , faudrait t'il pas aussi revoir la dureté des courses ? la longueur des courses et le nombre de jours pour un grand tour ? ..........et la pression des sponsors

....on là de professionnels , mais cela n'existe t'il pas aussi dans d'autres "catégories" et "niveaux" ?

.....tout à fait d'accord avec toi quand tu dis "ou s'arrête la médecine et ou commence  la dope "

a+

 

 

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Tout simple: un coureur propre est celui qui n'a JAMAIS eu contrôles positifs !

Voila, pas plus compliqué que cela ! Reste maintenant aux dirigeants et aux médecins d'être eux propres et intègres. Je veux dire par la de ne pas cacher des contrôles douteux ( voir L.A) de peur de nuire à l'image de la course et peut être de ne pas accepter des "pots de vin" pour passer sous silence des faits délictueux.

 

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la réponse est simple le dopage commence quand tu utilise une substance que ton corps ne fabrique pas .....

aprés il y comme tu dis du flou entre dopage et supplements , par exemple une transfusion avec son propre sang c'est pas naturel mais en meme temps tu n'apporte pas de substances extérieurs donc a mon avis le mieux c'est de limiter certains paramètres voir autoriser certaines choses car  il est presque + dangereux pou r la santé de finir un TDF avec un taux trés bas de globules rouges que de se transfuser ...voila mon avis ...   

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Pour les bilans sanguins :

- 4 par an dans le cas du suivi longitudinal (sous forme de contrôle) + autant que nécessaire imposés par le médecin de l'équipe ou par sa propre volonté en cas de fatigue, etc. + encore les prises de sang dans le cas du contrôle Adams. Donc au final, ça peut en faire 50 par an!

- Compléments alimentaires : ça va de la levure de bière aux compléments multivitaminés (style Isoxan, en cure un mois sur deux) + cures de fer pour le sportif anémié. Tous les autres procédés sont interdits.

- Pharmacopée légale : difficile de répondre car dans le cas d'un coureur soumis à de nombreux contrôles, il existe de nombreux médicaments que l'on donne à nos enfants (sur prescription) mais qui sont interdits tout bonnement. il est donc difficile pour un sportif de se soigner normalement en période de compétition. Il existe une faille pour les corticoïdes, puisque certains modes d'administration sont interdits et d'autres non, et du coup il est impossible pour les contrôleurs d'en faire la distinction. Mais dans le cas d'un coureur "propre", il ne doit pas se poser la question, c'est niet. Point barre.

- Procédés pour contrôler son poids : Aucun, à part la balance, et la pince pour mesurer le taux de masse grasse. Mais ça, c'est vraiment un faux problème. Un coureur de bon niveau qui roule beaucoup, qui fait de l'intensité, qui mange sainement (ça veut pas dire être anoréxique), n'a aucun problème de poids! Quand j'étais Elite, je faisais une moyenne de 22 h par semaine, j'avais un bon coup de fourchette, et j'étais à 7/8% de MG. Aujourd'hui, je roule un peu moins, je cours moins, je mange plus de conneries, et je fais deux kilos de plus. Y a vraiment pas de quoi se prendre la tête!

-Le réglement n'impose pas de seuil. Ce sont des seuils de positivité ou de suspicion. Le réglement IMPOSE DE NE RIEN PRENDRE pour améliorer artificiellement la performance. Donc il ne faut pas mal l'interpréter. Un coureur "propre" ne doit rien faire pour se maintenir à la limite d'un seuil, celui-ci étant fixé uniquement pour éviter les faux-positifs ou pour éviter des problèmes juridiques.

-Pour la différence médecine/dopage, je crois que tu as la réponse dans les paragraphes précédents.

- Enfin, la moyenne n'a rien à voir avec le dopage. Une course est une succession d'accélérations, et non pas une procession à allure continue. Un peloton pro peut très bien faire 100 bornes en plus de trois heures, puis finir les derniers cent bornes en moins de deux heures. Au final, on aura un petit 40 de moyenne, mais cela est-il vraiment le reflet du niveau requis pour effectuer ces fameuses deux dernières heures?

- Il ne faut pas se leurrer. Le meilleur des dopages intervient pour moins de 10% pour une production de puissance instantanée ou continue. Cependant, plus on se rapproche du très haut niveau, plus les derniers % sont les plus difficiles à obtenir. La différence entre les meilleurs est de beaucoup moins que ça.

Exemple : un type sous epo met des attaques en montagnes ou en fin de course. Le type nature répond au premier démarrage, puis au second, puis au troisième, mais quand intervient le quatrième, le type nature n'a pas repris son souffle, alors que le dopé peut en remettre une couche. Voilà où se fait la différence, et c'est déjà énorme. Avec le dopage sanguin, l'autre grosse différence se fait sur la récup. En gros, les gars sont moins entamés en troisième semaine que les non-dopés, ce qui permet de faire des différences là où la course se joue.

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ben on est tous differents , moi a 47ans j'ai toujours recuperer trés vite de tous  pourtant je ne me dope pas et ne prend presque jamais de medocs..... une tendinite tout dépend du degres de la chose ...

déja un athlète de haut niveau ne se compare pas avec le commun des mortels ...

Joio a fait un avc et il a récupéré très vite demande lui si il se dope .......

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