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Tour des Flandres challenge


Patrick GOUSSAULT
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Merci pour ce beau récit Simon. Ça fait resurgir plein de beaux souvenirs l'année dernière. 

Pour ma part, je m'étais bien fait secouer sur les pavés des Flandres. Par exemple le Vieux Quaremont m'a semblé atroce alors que le Paterberg est passé sans encombre. Question de vitesse aussi...

Comme je n'écarte pas de la faire un jour, je suis curieux: en quoi LBL est-elle plus difficile que le Ronde? Dénivelé total, vent, conditions météo?

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Bonsoir,

Un petit débrief après mon "petit" Ronde (140 km), une totale nouveauté pour moi qui rues de Paris mises à part n'avais pas du faire plus de 1 km de routes pavées;.

Tout d'abord merci à nos amis Frank, Eric, Gregory et Nicolas pour tous leurs conseils, en particulier sur le matériel et les roues : jantes alu, 19 mm de largeur interne, pneus de 25 gonflés à 6 bars, c'était parfait, aucune crevaison, alors que cet hiver j'ai du crever 5 ou 6 fois. Et aucun bidon perdu.

Globalement j'ai trouvé l'expérience formidable. D'abord parce que c'est toujours un plaisir pour moi d'être en Belgique, en particulier en Flandre, où les villages sont superbes, les maisons nickel,  la cuisine et la bière délicieuses, et où j'arrive à converser en néerlandais, alors qu'aux Pays Bas je ne comprend pas un mot de que l'on me dit.... (Tout est dans les accents.)..Et l'évènement est superbement organisé, zéro queue pour récupérer ou rendre les plaques, gestion du trafic et des carrefours au top par la police et les bénévoles, ravitos nombreux et abondants, videos en ligne dès le lendemain voire avant, ambiance formidable sur et au bord de la route... Je n'avais jamais participé à un événement Golazo, clairement ils savent faire...

Ensuite, je dois dire que je m'attendais à un parcours un peu plus difficile. A entendre certains, j'aurais pu penser que l'accumulation de tous ces monts était aussi difficile que le Mortirolo (OK j'exagère..). Pour avoir fait les deux, je trouve que ce n'est vraiment pas le cas. Ceci dit, je pense que tout est dans la manière de les aborder : pris pépère sur le 34 x 30 ou 34 x 27 comme je l'ai fait, ca passe assez bien, mais je sais bien que pour coller davantage à l'esprit du Ronde il faudrait les aborder beaucoup plus fortement.

Mes seuls regrets concernent le Koppenberg, c'était impossible de passer tellement il y avait de monde, et aussi la manière dont j'ai géré les fringues : avec 2.5 ° au départ je suis parti couvert comme un oignon, et j'ai commencé trop tard mon strip tease. Avec la transpiration les premières couches sont restées mouillées, et je me suis donc caillé dans toutes les descentes et les parties roulantes.

Voila. En deux mots, une expérience formidable. Je suis décidé à y retourner l'année prochaine, pour faire le 174 km. Pour l'instant, le "grand parcours" de 230 km ne me tente pas trop, car il me semble que cette année la liaison entre Anvers et le secteur des Monts n'avait pas un intérêt énorme. Merci de me dire si je me trompe...

Bon vélo à tous, et vive le Ronde et les classiques flandriennes. 

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Le dénivelé est bien plus important, les montés ne sont pas pavées mais elles sont deux fois plus nombreuses. On ne peut pas récupérer dans les roues d'un peloton pendant 10 km avant la suivante. Si tu te souviens la côte avant le vieux Quarmont (Karnemelkbeekstraat) et bien tu as l'impression de la faire sans arrêt entre les côtes qui sont répertoriées (et plus dures) et il y a 50 km de plus. 

C'est autant de D+ qu'une cyclo de montagne mais il fait souvent moche et froid, c'est tôt dans l'année pour avoir beaucoup de bornes dans les jambes et surtout tu ne peux pas t'installer dans un rythme comme dans un col. 

Les Flandres il y a 100 km de plat avant les difficultés, sur Liège t'as l'impression d'être tout le temps dans la région des Monts.

Clairement LBL je serais pas allé au bout avec mon entrainement et même avec une bonne météo. 

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C'est le compromis que je fais avec mes pneus (Schwalbe Durano plus en 25) : 6,5 bars s'il y a des secteurs pavés.

Contrairement à Grégory, je pense que dégonfler ses pneus de façon trop sensible, par rapport à la pression optimale habituelle, n'est pas une bonne idée : c'est sûr, on passera mieux les pavés, mais il y a un risque de crevaison bien plus élevé en contrepartie, sur les pavés comme partout ailleurs, par pincement ou percement ou autre. Et si en plus les routes sont sales… Non, le jeu n'en vaut pas la chandelle.

Et bravo pour ta persévérance : tenir autant de bornes avec aussi peu de préparation, faut le faire ! La semaine dernière je n'ai eu à tenir que 150 km sur la Johan Museeuw Classic avec le même manque de préparation, ça m'a paru interminable, et toi ç'a été 100 km de plus… 😲

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Bravo à toi ! 😉

Effectivement aucun intérêt à faire la liaison depuis Anvers, c'est 3h en peloton, et on est confronté à la (très faible) circulation, surtout en ville. Il y a du avoir une vingtaine de freinages intempestifs à cause de différents véhicules, surtout dans les villes et villages situés sur le parcours. 

En plus c'est un cauchemar logistique : la navette Golazo est chère, le train assez long (+1h30 avec la correspondance à Gent)

Si j'y retourne je fais le 178 ou son équivalent du jour. 

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8,5 bars ! Je ne suis pas assez maso pour rouler sur pavés avec de telles pressions non plus ! Pour moi c'est donc 6,5 bars en pneus de 25.

Le bon truc c'est de prendre des pneus de section plus large, comme cela tu peux gonfler à moindre pression sans augmentation du risque de crevaison. Encore faut-il que le vélo accepte ces sections bien sûr. Je serais bien allé jusqu'au 28 mm de section d'ailleurs, mais ça ne passe pas à cause de ma fourche.

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Le Kemmelberg manque aussi à mon palmarès. Mais en contrepartie les joyeusetés pavées du Brabant n'ont plus de secrets pour moi. Et il y en a quelques-unes qui ne dépareraient pas en Ardennes flamandes : Moskesstraat, Félix Sohiestraat, Kardaan, rue Sainte-Croix…

À défaut de Flandrien, je peux me dire Brabançon ! 😛

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