Traversée des USA d’ouest en est

[Bernard MOREAU]

La terre tourne dans le même sens où que tu sois, donc forcément les vents également 😆

Evidemment, y'a les alizés qui jouent selon d'autres règles, mais normalement restent entre les tropiques.

[Michaël BERTHELOT]

je projette de faire la traversée de Monaco l'année prochaine, est ce difficile?

[Bernard MOREAU]

Si ton parcours inclut la traversée intégrale des coffre-forts de l'endroit, tu n'es pas au bout de tes peines, même Spaggiari n'a pas essayé 😃

[Bernard MOREAU]

Peu avant la mi-parcours Talabardon a dû se résoudre à abandonner la RAAM (qu'il avait réussie à 69 ans y'a 4 ans).

La chaleur l'avait assommé au départ et il courait ensuite après la limite éliminitoire.

Bcp d'infos ici

https://www.facebook.com/hervetalabardon/

ou ici

www.hervetalabardon.fr

Comme le dit son commentaire aux organisateurs, il reste fier d'être le plus ancien RAAMEUR, à 69 ans en 2015.

But he said that he’s still very proud to still be the oldest racer to ever complete RAAM, a feat he achieved in 2015. The then 69-year old completed that RAAM in 12 days, 19 hours and 32 minutes.

[Bernard MOREAU]

Dans la RAAM  par équipe de 2, ce sont des français qui gagnent,

l'équipe EATWELL

formée d'un coureur automobile, Evens Stievenart (36 ans)

et d'un prof de physique au Lycée Loui-le-Grand, Jean-Luc Pérez (46 ans).

Bien sûr, ils font du vélo à leurs heures perdues.

[Bernard MOREAU]

Citation 2019 d'Hervé Talabardon :

"Je n'ai aucune chance de finir, c'est pour cela que je le fais"

[Jean DULOUT]

"Et puis il y a franchement un truc qui me refroidirait, c'est le comportement des automobilistes américains" (sic)

 

Ah bon,parce que tu trouves que c'est bien en France?

En deux ans,j'ai subi 3 ou 4 agressions verbales violentes plus une physique qui s'est terminée à la gendarmerie car je me suis défendu.Le pire étant que mon agresseur a porté plainte contre moi,plainte restée sans suite heureusement...

Donc,il y a peut-être des frapadingues aux USA,mais je suis sur que globalement,ils sont plus civilisés et disciplinés qu'énormément de nos compatriotes (ou supposés tels...)

[Bernard MOREAU]

Donc,il y a peut-être des frapadingues aux USA,mais je suis sur que globalement,ils sont plus civilisés et disciplinés qu'énormément de nos compatriotes (ou supposés tels...)

Marie-Noëlle nous a expliqué sur quoi elle basait son opinion de la condition de cycliste dans le pays.

On aimerait savoir sur quoi tu bases tes propres certitudes sur la courtoisie des automobilistes états-uniens, pays où tu n'as jamais mis les pieds.

[James JEAU]

dans le dernier 200, il y a un témoignage assez édifiant d'une cyclo sur le sujet

[Bernard MOREAU]

Je n'irai pas acheter le dernier 200, mais je n'ai aucun mal à imaginer le pire. Ces 40 dernières années mes sorties vélo aux US ont été rares.

Avant ça, pour m'entraîner je cherchais les parcs de l'état ou des centres de recherche (l'un, agricole, en particulier), les routes limitées à 25-35 miles/h..

De mon point de vue, dans la mentalité anglo-saxonne (cad US, Australie, RU), les routes sont payées par les automobilistes et donc, pour eux les cyclistes (ou piétons = vagabonds) n'ont rien à y faire. L'idée de liberté de circulation n'existe pas comme une liberté essentielle de l'homme, TRUMP ne fait pas de vélo. Dès lors le cycliste est un intrus. Le pire que je connaisse par mes lectures sur cyclingnews c'est Sydney en Australie où l'automobiliste a droit de vie ou de mort sur le cycliste, mais il semble que certaines villes soient pacifiées.

A cela il faut ajouter le fait qu'aux US le permis de conduire s'obtient sans savoir conduire. Si un jour tu fais du vélo ds le coin d'Orlando, éloigne-toi rapidement de la ville car tu es invisible pour l'automobiliste moyenne (vu l'âge de cette dernière ce n'est pas étonnant).

A côté de cela il y a des gens tellement concernés par ta sécurité que cela peut en devenir gênant.  

Un état où j'ai bcp roulé, le Maryland, se caractérise par des routes très anciennes où la visibilité est très mauvaise (comme en Angleterre du Sud-Ouest d'ailleurs). Il existe qq villes universitaires (je pense à une ville de Caroline du Nord) qui sont des havres de paix car les étudiants, cyclistes, y sont majoritaires. Par contre, une fois, voulant voir Charlottesville après 150 km paisibles sur le Blue Ridge Parkway, j'ai eu tellement peur que j'ai fait demi-tour sans atteindre cette ville considérée comme l'une des capitales du cyclisme universitaire. 

Les témoignages d'automobilistes lançant des objets depuis leurs véhicules sont courants.

Malgré tout, il y a sans doute des progrès depuis 40 ans.

En conclusion, bien étudier son itinéraire avant de traverser les US à vélo.