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Un pro me suggère de rouler en force


Ryan GRATI
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Exact, donc profitons de nos braquets quels qu'ils soient, aussi longtemps qu'on le puisse, 34/23-25 , puis 28 sur un méchant coup de cul ou à la fin d'une longue ascension! De toute façon on utilise tous des petits braquets, et  même des "lilliputiens" pour certains...Laissons nos braquets d'antan aux pros, aux grands sportifs très bien entraînés...et jeunes.

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2 pavés dans la mare, d'un seul coup :

http://www.cyclisme-dopage.com/puissances/2020-05-07-cyclisme-dopage-com.htm

1er pavé : on peut calculer fiablement la puissance sur le plat si on s'en donne les moyens

2ème pavé : on économise de l'énergie (donc de la puissance) et on peut donc rouler plus vite en augmentant le développement. Ceci conformément aux 47,437 km dans l'heure d'Anquetil et contrairement aux dogmes actuels.

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Anquetil ou d'autres comme Obree étant des exceptions, je ne suis pas sûr qu'on puisse en tirer des règles générales. 😃

J'ai suivi les cadences de Tony Martin d'assez près, et j'avais remarqué qu'au début de sa splendeur il était (relativement) peu véloce, bien plus que Bert Grabsch soit dit en passant, mais qu'il a ensuite progressé en vélocité. Tout en remarquant que d'autres champions en la matière comme Cancellara ou Dumoulin sont toujours restés véloces. Qui a raison alors ? 

Je pense qu'au final chaque champion applique les règles générales de cadence selon ses propres sensations. Une étude sur le pédalage que j'avais lu tendait à montrer que ce n'était pas le seul rendement énergétique qui était important dans le choix d'une cadence, mais d'abord et avant tout les sensations musculaires du cycliste.

Ce qui m'a plus surpris, moi, c'est de voir un coureur comme Froome très véloce en montagne (généralement bien plus de 90 tours/minutes), et globalement moins en contre-la-montre (autour de 90 tours/minutes, parfois moins)… Observez ses cadences comme moi dans ces deux disciplines, la différence est visible.

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"nous avons réalisé que pour pouvoir récupérer 1 minute 20, je devais produire une puissance impossible, même inhumaine. Par conséquent, il devait y avoir autre chose, peut-être l'aérodynamisme, certainement sa cadence."

Si c'est l'explication à laquelle tu fais allusion, je reste sur ma faim.

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Je ne peux guère t'en dire plus si ce n'est te conseiller (si le sujet t'intéresse réellement) de te procurer chez Masson le "Physiologie du sport" de H. Monod et R. Flandrois et d'y regarder au 1er chat pitre la fig.5 "fréquence optimale de pédalage" tirée de Seaborg et Coll. dans "Ergonomics, 1977, 20, page 491. 

Figure dont je n'ai pu trouver la reproduction sur le web.

Ce p'ti bouquin de Monod, sûrement réédité, peut-être modifié par rapport à l'édition que je possède, ne coûte pas bien cher et présente toutes les bases. isbn 2-225 80409-5.

Si tu es isolé dans la campagne tu peux quand même sûrement te le procurer.

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Je suis seulement sceptique quant aux explications des coureurs ou directeurs sportifs pour justifier des performances. Les plateaux ovales ou des cadences inhabituelles en montagne ont souvent masqué une réalité moins noble. Sans aller aussi loin, le passage "il devait y avoir autre chose, peut-être l'aérodynamisme, certainement sa cadence" n'est pas le langage d'un scientifique, c'est tout au plus digne du rédacteur d'une gazette locale.

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Je ne sais pas si l'ouvrage de Sébastien Moussay (professeur à l'UFR STAPS de Caen à l'époque de la publication) est utilisé comme manuel, mais il est très sérieux, documenté et approfondi, avec une bibliographie impressionnante dont peut-être tes propres références, à vérifier. Et il prend en compte tous les paramètres possibles du pédalage, la cadence n'en étant qu'un parmi d'autres. Quelqu'un comme toi devrait apprécier cette lecture.

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«Savoir gagner»

Voilà le genre de titre qui nous encourage à continuer de croire au Père Noël. Nous aimerions tous être les meilleurs, ou plus modestement meilleurs, et d'innombrables ouvrages sur les méthodes d'entraînement entretiennent notre rêve.

En réalité, notre génétique est déterminante et notre marge de progression par l'entraînement est relativement limitée. Notre ambition peut nous pousser à atteindre le maximum de notre potentiel mais la sagesse doit aussi nous faire accepter nos limites...

 

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«Savoir gagner» n'est pas le titre de l'ouvrage (c'est «Pédaler», tout simplement) mais le nom de la maison d'édition. Très ronflant, c'est vrai, mais ne te laisse pas défavorablement impressionner par cela, le livre lui-même en vaut la peine. Il ne se lit pas comme un roman, mais reste abordable par tout ceux que le sujet intéresse.

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Ce qui m'a plus surpris, moi, c'est de voir un coureur comme Froome très véloce en montagne (généralement bien plus de 90 tours/minutes), et globalement moins en contre-la-montre (autour de 90 tours/minutes, parfois moins)… Observez ses cadences comme moi dans ces deux disciplines, la différence est visible.

 

Ce n'est pas anormal , ce sont deux , j'allais dire disciplines , non , efforts différents .

Sur une étape de montagne ou vallonnée , l'effort dure plusieurs heures et il faut s'économiser , il en est tout autrement sur un C.L.M  quand l'effort est court et que l'on jette toutes ses forces sans songer à se ménager .

Je toujours surpris de voir dans les courses départementales ou UFOLEP courues sur de courtes distances la plupart des compétiteurs tirant des braquets de minimes durant toute la course tout en ayant monté sur leurs vélos des 51 ou 52 x12 quand ce n'est pas le 11 .

Il vrai que le niveau n'est guère élevé et que ceci explique cela .

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Beaucoup s'obstinent  à faire comme les pros alors que les capacités physiologiques sont différentes , tellement différentes que les conseils de braquet sans connaitre la puissance développée , l'expérience , le style et même la pratique du cycliste à qui c'est adressé est dérisoire .

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