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VAE ROUTE


Jean-Claude ARENS
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Bonjour,

Au fil des charges, il est certain que les charges sont moins efficaces. Tu as fait 1250 kms avec seulement 10 charges? Alors effectivement que ta batterie commence déjà à perdre de la puissance n'est pas logique. Ca se change une batterie s'il y a un défaut. Par temps froid il y a diminution de puissance c'est logique mais en ce moment pas vraiment.

Pour ma part je n'ai pas mesuré ce qu'elle restituait mais c'est certain que c'est moins qu'au début et je la changerai à l'automne. Mais j'ai fait au moins 50 charges. Dans l'immédiat avec la seconde batterie c'est top. 547 euros facile à installer et désinstaller!

Bonne route

JC

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Dans ce type de sortie non mais en général si on achète un VAE c'est qu'on a des problémes de santé ou plus assez la forme donc rouler déja 25km/h de moyenne est pas mal .....

Si on est capable de maintenir un bon 30km/h longtemps sur le plat avec un VAE cela veux dire qu'on en a peu être pas tant besoin ......

moi ça me plairait en VTT le VAE car je trouve qu'on avance pas dans les bosses en général assez raides par rapport a la route ....on gagne en vitesse , durée et plaisir et récup ....

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Si on est capable de maintenir un bon 30km/h longtemps sur le plat avec un VAE cela veux dire qu'on en a peu être pas tant besoin ......

Tu as sans doute raison pour le cycliste habitué à rouler seul. En groupe, c'est différent.

La puissance requise pour vaincre la résistance de l'air est fonction du cube de la vitesse, ce qui signifie qu'elle est 8 fois plus importante si la vitesse est doublée. A l'inverse, une réduction de la puissance de 50% oblige à une réduction de la vitesse de "seulement" 20%. Si on prend aussi en compte la résistance due au frottement du pneu sur la route, la perte est d'environ 22%. Le cycliste capable de tenir seul un 35 km/h sur le plat lorsqu'il était en pleine possession de ses moyens se retrouve donc à environ 27 km/h s'il vient à perdre la moitié de ses possibilités en raison de la vieillesse ou de problèmes médicaux. Si ce même cycliste roule en peloton, la résistance de l'air diminue et il peut encore accompagner ses copains à plus de 30 km/h.

Dans les côtes à forts pourcentages, la résistance de l'air devient secondaire, il faut avant tout vaincre la pesanteur. La résistance due à la pente est proportionnelle à la vitesse. Le cycliste dont la puissance est divisée par deux voit sa vitesse également divisée par deux, et l'abri du peloton ne lui est pratiquement d'aucune aide. C'est dans cette situation que l'assistance électrique devient indispensable si on ne veut pas contraindre les copains de sortie à de fréquents arrêts en haut des côtes.

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Les moteurs électriques sont prévus pour délivrer un certain couple maximal correspondant aussi à un courant important.En général ce couple est disponible à très basse vitesse. Si le moteur est en survitesse, comme sa puissance n'est pas extensible (en général 250W), le couple sera faible, car la formule de la puissance c'est le couple multiplié par la vitesse angulaire. Et si le couple est faible pas de risque de le griller.😉

Un moteur électrique alimenté est parcouru pas un courant maximal dit de" court-circuit" quand son rotor est bloqué (vitesse nulle).Dans ce cas si on le laisse ainsi trop longtemps il y a des risque de le griller, selon sa construction.

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Salut Jean Claude, j'espère que tu vas bien.

On a déjà maintes fois discuté des bienfaits du VAE pour des personnes qui ne sont plus au top niveau santé, que ce soit temporaire ou définitif.

Néanmoins depuis qu'on a lancé le sujet il faut reconnaitre qu'une nouvelle sorte de cyclistes adeptes du VAE prend de l'essor et ce sont parfois de jeunes personnes. En VTT c'est très présent mais cela commence aussi sur la route et surtout le gravel. Le but des jeunes c'est le "fun", l'amusement et c'est vrai qu'un VAE permet de s'amuser.

Nous, les cyclistes à l'ancienne purs et durs nous sommes sans doute enfermés dans nos principes assez rigides. Mais à l'avenir il faudra bien cohabiter tous ensembles.

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Merci ! Ton explication est logique.

J'avais en tête le souvenir d'un essai de l'AC, en présence de Stefano Varjas himself, au cours duquel Alexandre Lombardo n'était pas parvenu au sommet du Mt Ventoux parce que le dispositif d'assistance avait rendu l'âme prématurément. Je ne me souviens plus des explications... peut-être inexactes d'ailleurs pour des raisons probablement commerciales. 

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Thierry a raison, la puissance requise pour vaincre la résistance de l'air est proportionnelle au cube de la vitesse. Le guide Altigraph du vélo en montagne (auteur Jacques Roux, ingénieur retraité) en donne la formule (simplifiée !) :

P = Ka * v^3,

Ka étant un coefficient lui-même proportionnel au fameux SCx, le coefficient d'aérodynamisme.

Ceci dit, mes connaissances en puissance aérodynamique s'arrêtent ici… Bernard est l'expert en la matière ici.

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Tu ne confonds pas force aérodynamique et puissance aérodynamique ? J'ai fait la même confusion il y a un temps, confusion alors rectifiée par Bernard.

Ça correspond d'ailleurs à mes souvenirs de physique (fin secondaire et début premier cycle universitaire, Dieu que c'est lointain) : puissance = force * vitesse. Si la force est proportionnelle au carré de la vitesse, la puissance est bien proportionnelle à son cube.

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Tu as parfaitement raison mais comme cette résistance est une force (mesurable en Newtons), on obtient la puissance correspondante (en Watts) en la multipliant par la vitesse de l'objet en déplacement (en mètres/seconde). Et donc cette puissance est bien proportionnelle au cube de cette vitesse. 

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Il parait que c'est entre le carré et le cube

La résistance de l'air est fonction du carré de la vitesse, du moins pour nos vitesses. La puissance valant la force x la vitesse, c'est donc bien le cube de la vitesse.

Bernard Moreau a évoqué 2,8 dans le passé parce qu'il fait intervenir les autres résistances à l'avancement (frottement des pneus, rendement mécanique de la transmission, pente) qui sont directement proportionnelles à la vitesse. Cette valeur de 2,8 est une approximation valable pour les vitesses usuelles sur parcours plats.

C'est tout différent en côte, et d'autant plus que le pourcentage est élevé, parce que la part de résistance à l'avancement proportionnelle au cube de la vitesse diminue au profit de celle nécessaire pour vaincre la pente qui est directement proportionnelle à la vitesse. Aux limites, on va d'une valeur proche de 3 pour les vitesses très élevées à presque 1 dans les côtes très pentues gravies à très faible vitesse. 

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