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Vélo frein à disque ou rester sur des patins


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Descente hier du Mont Ventoux jusqu'à Sault sous une forte pluie.

 

Nous étions 3, un en freins patins sur jantes alu, un en freins patins sur jantes carbone, et moi en freins à disques sur jante on s'en moque.

 

Les deux premiers on fait toute la descente debout sur les freins pour éviter de prendre de la vitesse (pointe à 50km/h malgré tout).

Moi, je freinais seulement en arrivant sur les virages. Je ne suis pas descendu plus vite que eux (première sortie sous l'eau avec ce vélo) bien que j'avais confiance dans mes freins, c'est de mes pneus d'on je n'étais pas sûr.

 

Après chacun fait ce qu'il veut, mais faut tenir compte que les fabricants passent de plus en plus vers le disque.

 

C'est un peu comme sur les voitures les freins à tambours ou à disques. Les deux freinent de la même façon, mais seulement l'un des deux est endurant.

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Ton exemple illustre parfaitement dans quelles circonstances les freins à disques sont plus sûrs et pourquoi j'hésiterai pour mon prochain vélo, étant entendu que je ne suis pas un coureur. Sur une cyclo à dénivelé de 6 ou 7 heures, suis-je prêt à perdre 3 minutes pour gagner en sécurité et en tranquillité d'esprit (éventuellement éviter une sortie de route) par temps de pluie ? 

Un coureur aura forcément une autre approche : dans ton exemple du Ventoux, je ne dois pas me tromper énormément en avançant la perte de près d'une demi minute pour l'ascension (sur base d'1h15 et d'un sur-poids de 500 gr) avec des disques, temps qui ne sera pas récupéré dans la descente s'il fait sec et fera perdre de précieuses places au classement, sinon la victoire.

Lorsque tous les coureurs auront des disques, ils seront de nouveau sur un pied d'égalité et n'auront plus de raison de se plaindre 😃  (c'était juste pour taquiner).

Rem : en voiture, les freins à tambours ne sont pas équivalents aux disques en terme de performance. J'ai eu une R5 équipées de 4 freins à tambours... c'était l'horreur : attaque brutale mais pas de puissance de freinage en plus quand j'appuyais davantage sur la pédale; heureusement que le moteur n'avait que 36CV ! 

 

 

 

 

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Je ne sais pas trop comment je dois le prendre....

 

Toujours est-il que pour le moment le freinage à disque prend de plus en plus de place que ses détracteurs le veuillent ou non.

 

Après chacun voit midi à sa porte, et sachant que j'ai encore du poids à perdre, ce n'est pas quelques grammes de plus qui vont me déranger sachant que mon ancien vélo (freinage à patin) faisait 400g de plus que mon Synapse.

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Un critère peu évoqué, mais Jean GUY pourrait peut être nous éclairer : le confort !

En 2016 3 vélos finalistes pour le titre du vélo de l'année Top Vélo. 2 disques et 1 étriers. Les 2 disques ont été jugés bien moins confortables que le modèle étriers. Pourtant l'un des disques était le Time Fluidity dont la version étriers se distingue pour son confort.

Sachant que les cadres disques sont renforcés au niveau de la fourche en particulier, ce n'est pas un hasard à mon avis...

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En fait je n'ai pas remarqué ça sur les plusieurs vélos à disque que j'ai essayés, d'abord parce que je le répète : il y a cette nécessité de mettre des pneus plus gros (ce qui compense). Pour le dernier (F8 à disque), il était en boyau de 25 mm, donc pas évident de vraiment comparer. Néanmoins, je ne crois pas que la différence de confort soit si sensible.

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Alors j'ai regardé les gammes confort:

 

Cannodale: Synapse qu'en disque

Scott: Les Speedster 10 qu'en disque

BMC: Les Roadmachine qu'en disque

Lapierre: Seul le Pulsium 500 est proposé en disque

Orbéa: Lees Avant qu'en disque

 

Je m'arrête là.

Alors peut être bien que sur les coursier les frein à disque ne sont pas utiles, mais je me dis que si les fabricants les montent sur les Endurances c'est qu'il doit bien y avoir une raison, non?

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"je me dis que si les fabricants les montent sur les Endurances c'est qu'il doit bien y avoir une raison, non?"

Ben oui, évidemment. Pourquoi voudrais-tu que les fabricants essaient de vendre leurs produits là où le rejet est le plus fort ? Il s'agit d'infiltrer le marché progressivement, en commençant par les plus faciles à convaincre, les moins réfractaires au changement et les moins inquiets de faire avancer 500 gr de plus. 

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J'ai 48ans et plus forcement la même souplesse qu'avant, et mon Synapse 2018 me convient très.

 

Quand je vois certains collègues plus jeunes que moi qui galères ou pour un qui a abandonné le vélo alors qu'il avait un Scott Addict 20 mais qui n'arrivait à se faire à la position (mal au dos).

 

Je me dis que c'est bien la géométrie endurance.

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Je pense que tu résumes bien mon état d'esprit à ce jour.

 

Je pense que vu mon niveau, il est plus important de perdre 500gr ou 2kg sur moi-même que de vouloir un vélo ultra light, sans pour autant vouloir un vélo de plus de 9kg.

 

Peut être que tous les inscrit de vélo101 ne sont pas tous des cyclistes professionnels cherchant la performance coute que coute quitte à perdre en agrément.

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Pas plus que sur une voiture. Les liquides DOT (Sram) ont un point d'ébullition très élevé. Les liquides minéraux un peu plus faible. Sur Turin Nice, cette année, bien chargé et en minéral, je n'ai pas eu le moindre problème dans les descentes lentes car non asphaltées ou dans les descentes traditionnelles comme Agnel versant Italien (14% de pente max), l'Izoard ou encore, le Turini.

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