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Vélo frein à disque ou rester sur des patins


Invité
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Ils en sont tellement enchantés que Kittel par exemple n'a pas pris son vélo à disque pour les étapes de montagne (là où il en aurait le plus besoin - même chose pour Matthews). 

D'ailleurs si aujourd'hui les trois équipementiers principaux proposent des disques, peux-tu me dire ce qui empêche un seul coureur d'une seule équipe de rouler avec des disques en compétition s'il le souhaite?

J'ai discuté il n'y a pas plus tard que mercredi avec le patron d'une marque prestigieuse qui équipe la plus grande équipe du monde, spécialisée dans le "marginal gain. Les coureurs ont le choix, ils ont les modèles de vélos qu'ils veulent à leur disposition. Ils ont testé. Et pour eux ça va moins vite, tout simplement.

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"Il m'a dit, voyant Kittel sur un Spe à disques, que c'était l'avenir et que ses coureurs  qui avaient testé les disques en avaient été enchanté."

Voilà un discours qui nous change un peu de ce que prétendent les détracteurs du freinage à disques !

Une question me vient tout de même à l'esprit : si les pros sont si enchantés, pourquoi ne partagent-ils pas plus largement leur enthousiasme ?

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"Kittel par exemple n'a pas pris son vélo à disque pour les étapes de montagne (là où il en aurait le plus besoin"

Idéalement, il faut monter avec le vélo le plus léger et descendre avec celui qui freine le plus sûrement. Mais depuis qu'on soupçonne de dopage technologique quiconque change de vélo à la fin de chaque ascension... 😉

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Une question me vient tout de même à l'esprit : si les pros sont si enchantés, pourquoi ne partagent-ils pas plus largement leur enthousiasme ?

Deux choses à ce stade : l'ergonomie des leviers (Shimano dans ce cas) avec un reach plus long, ce qui nécessite une modification de la longueur de potence et de facto, de la position mains en haut. Corrigé sur la dernière version en DA et le future Ultegra 8000. Ensuite, la perte de temps en cas de crevaison, par rapport à la majorité du peloton qui en quick release. Un cyclo se fiche de perdre 10 secondes dans ce cas de figure, un pro pas.

Globalement, quand je lis les commentaires "anti-disques", ça me rappelle les posts "DI2 :"ça ne sert à rien et ce ne sont que des ennuis en plus" ou plus loin encore, "passage à 11 vitesses, pour les cons, avec 10 vitesses, je vais vite assez comme ça". ça tourne globalement à la guerre de religion, puis ça passe dans les mœurs et tout le monde l'accepte.

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A la différence tout de même que ceux qui ne sont pas favorables aux disques pour leur pratique ne sont pas les mêmes que ceux qui ne voyaient pas d'intérêt aux 11 vitesses ou au Di2.

Moi ce qui m'étonne dans le discours des "pro-disques", c'est toujours cette conclusion qui se veut indiscutable : "vous verrez, vous n'aurez pas le choix, on vous l'imposera de gré ou de force."

Et ceci sans argument technique pour contredire les arguments contre l'utilisation de disques sur un vélo de route.

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L'entêtement a lieu des deux côtés : les anti-disques réfutent jusqu'à la plus grande mauvaise foi l'efficacité de ce système de freinage, affirmant que ça ne sert à rien et les pro-disques ne comprennent pas qu'un coureur est sensible au poids et au temps perdu lors des changements de roues.

Les arguments des uns et des autres n'ont aucune chance de se rencontrer parce qu'ils ne se situent pas sur le même plan. Il suffirait que personne n'essaie de rallier l'autre camp à sa cause et la "guerre de religions" s'éteint d'elle-même.

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Je ne pense pas que ceux que tu nommes les "anti-disques" essaient de rallier qui que ce soit à leur point de vue. 

Pour un vélo de course, le but a toujours été d'aller le plus vite possible, pas de freiner dans les meilleures conditions possibles. Et tu remarqueras d'ailleurs que le freinage à disque n'est pas optimal dans les longues descentes de col. La supériorité dans ces conditions n'est pas démontrée compte tenu des choses qui sont encore à améliorer.

Ensuite, tu as ceux comme Jérémie qui font du Gravel ou des longues randonnées sur terrain varié, qui plus est dans une région souvent humide. Je comprends son point de vue, et l'intérêt qu'il trouve dans les disques.

J'ai deux vélos, et si je devais en avoir un troisième, il serait à disque. Parce qu'en troisième vélo je voudrais une machine pour me balader sur routes et chemins, dans les graviers, la boue, la neige ou simplement sur des pistes cyclables. Mais ce n'est pas la même pratique que lorsque je roule avec mes potes compétiteurs, dont certains sont pros ou quand je fais en solo mes sorties à 34 de moyenne.

L'incompréhension vient du fait qu'on nous sort des vélos de course à disque. Et c'est d'ailleurs exactement le sens de l'interrogation au départ de David.

Les "anti-disques" comme tu les nommes affirment à juste titre qu'un vélo rapide et qu'un vélo à disque ne forment pas la meilleure combinaison possible. C'est aussi simple que ça.

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Moi ce qui m'étonne dans le discours des "pro-disques", c'est toujours cette conclusion qui se veut indiscutable : "vous verrez, vous n'aurez pas le choix, on vous l'imposera de gré ou de force

Ce n'est pas mon cas, tu le sais bien. Je suis pour la diversité de l'offre. Contrairement à Sram et à beaucoup d'autre, je suis pour un 3x11 par exemple. Je regrette aussi les braquets imposés, départ de 11 ou dans le meilleur des cas de 12. Que les transmission par câbles restent en parallèle au DI2, c'est très bien. Il en va de même pour les disques et les freins à étriers qui doivent être complémentaires.  Par contre, le fait que l'industrie souhaite mettre tout le monde au pas simplement parce que les gros marchés anglo-saxons veulent des nouveautés  - et que dès lors, uniformiser vers le disque permet de réduire les couts de fabrication - ne peut pas devenir un argument neutre contre ce type de freinage. 

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Je ne sais pas pourquoi nous poursuivons cette discussion parce qu'aucun de nous deux ne critique l'un ou l'autre système de freinage.

Tu réclames seulement de pouvoir encore choisir dans quelques années et moi, je serai bien embarrassé de choisir pour mon prochain vélo parce que les disques ne me paraissent indispensables que quelques jours par an, dans les descentes mouillées.

Personnellement, les seuls qui m'agacent sont ceux qui avancent sur un ton de connaisseurs que le frein à patin est bien suffisant en toutes circonstances; ils démontrent surtout leur ignorance... ou ont la chance d'habiter une région où il ne pleut pas. 

 

 

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