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Velocité


Thierry GENEVE
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Bonjour,

j' ai 57 ans et manque beaucoup et de plus en plus de vélocité. Par experience, en travaillant la force, les résultats sont assez rapides.

on me dit que la vélocité à 57 ans on l' a ou on ne l' a pas et que l' améliorer est quasi impossible; à votre avis, si je me mettais à rouler contre nature, à savoir bien au dessus de ma vélocité classique (environ 72 à 75tr/mn sur plat et 55 en cols) est ce que cette qualité s' améliore et si oui rapidement ?

cette vélocité ne me manque pas trop sur le plat mais me pénalise beaucoup en montagne et dans les accélérations.a ce jour je fais des moyennes d' environ 30km/h sur du vallonné de 100KM et 1000M, mais dès que ça monte raide ou que ça visse, dur dur...le poids doit y être un peu pour quelque chose (environ 88kg) mais je crains que ma vélocité n' y soit pas étrangère.

 

merci

 

 

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Mon père s'y est mis vers 55 ans à essayer la vélocité, ca lui a bien pris 2 ans avant de commencer à avoir des résultats en pédalant de cette façon. Il est plus dans la zone 25 kmh de moyenne. Il y trouve moins de fatigue en montée pour une vitesse qui stagne, ce qui est une progression en soit avec les 60 ans qui approchent.

Ca va prendre du temps et pas certains que tu y gagnes si après de nombreuses années ton corps a adopté le coup de pédale qui lui convenait.

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Tu poses plusieurs questions...

30 km/h de moyenne sur parcours un peu vallonné, c'est tout à fait honorable, mais tu te plains d'être à 55 tr /min dans les côtes et tu fais allusion à ton poids de 88 kg.

Pourquoi 55 tr/min en côte serait-il un problème si 75  tr/min te permettent de rouler efficacement sur le (presque) plat ? Tu ne dis pas tout.

Finalement, tu voudrais tourner plus vite les jambes dans les côtes ou tu voudrais rouler plus vite dans les côtes et imagines que ce serait possible en augmentant la cadence de pédalage ?

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Il faut d'abord en revenir aux fondamentaux : passer l'hiver sur le petit plateaux en tournant les jambes; essaie de rester à 85 tr/min. Puis au printemps augmente le braquet et la vitesse en gardant ta vélocité acquise (ou pas).

Je fais du vélo depuis longtemps et j'ai vu des copains vieillir, ils avaient tendance à garder le gros plateau le plus longtemps possible, en fait la puissance baisse mais bon Puissance = Force * vélocité, en vieillissant la vélocité part plus vite que la force. La cultiver (la vélocité) retarde un peu le phénomène.

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Oui enfin les gars dont je parle sont ou étaient plus vieux que toi😉

Si tu as toujours cultivé la vitesse de rotation des jambes tu la garde mais jusqu'à un certain point, on voit rarement un papy de 80 ans tourner les cannes à 100t/min...

Il est prouvé que le rendement optimal c'est environ 60 t/min. Or en vieillissant on cherche le meilleur rendement, la puissance s'effondrant, naturellement la vélocité diminue. Quand il faut se faire violence pour tourner les jambes à une certaine cadence çà devient contre-nature et on abandonne. C'est ce que j'observe mais il y a toujours des exceptions.

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en effet, je pense que tu as globalement raison.

en fait, alors que jusque là ma vie professionnelle chargée m 'empechait d' avoir une saison bien organisée, cett année je sais d' avance pouvoir avoir beaucoup plus de temps et je me disais que c' etait l' occas d' essayer une saison plus qualitative. Je ne cherche pas la performance à tout prix, mais comme beaucoup je pense, gagner quelques minutes dans un col ou suivre plus facilement les copains plus fort est necessairement une satisfaction...même si tu as raison, à 57 ans c' est difficile d' imaginer se bonifier...

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en effet tu poses la bonne question;

j' espère pouvoir rouler plus vite en côte en tournant plus les jambes...peut être à tort. je me dis que pour verifier si mes espoirs sont fondés, c' est déjà d' avoir la capacité d' essayer et que de le faire une fois sans accoutumance, ça n' a pas de sens; En effet j' ai bien essayé, mais ça ne m' est tellement pas naturel que mon cardio s' emballe et mon geste forcé ne me procure que de mauvaises sensations. Je me dis que si j' arrivais à rouler plus naturellement à 90 longtemps sur le plat me permettrait de tourner plus vite en côte. Pour autant si, comme certains messages le laisse supposer, il faut un an ou deux d' efforts pour sentir les premiers effets, je laisse tomber (je n' en serai pas très malheureux...)

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Tu as raison, les études montrent que le rendement est optimal vers 60 tr/min, mais pour une puissance modérée. 

Tous les records de l'heure ont été effectués vers 105 tr/min... sauf celui de Robert Marchand !

En montagne, les pros tournaient dans les 70-75 tr min; la tendance est à la hausse avec l'utilisation de pédaliers compacts

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C'est un sujet plus difficile qu'il en a l'air : gagner en vélocité ne doit pas être un but en soi, à mon avis. Il faut que ça représente un avantage pour le cycliste concerné.

Mais le seul moyen de savoir si gagner en vélocité est un avantage, alors qu'on n'a jamais travaillé la vélocité, c'est de s'y mettre… et de faire le bilan après au moins une saison de travail ! Parce que gagner en vélocité ne vient généralement pas tout seul.

Pour ma part je pense que le meilleur moyen de progresser est simplement de se contraindre, lors de nombreuses sorties/séances, à ne jamais forcer. Toujours pédaler «dans du beurre», sans sentir de résistance exagérée de la pédale et ce quelle que soit l'intensité de l'effort. Ce n'est pas si évident que ça, parce qu'il ne faut pas non plus pédaler dans le vide, ce qui est l'excès inverse. Il y a donc un compromis à trouver. 

Ça implique évidemment de mettre des braquets plus petits qu'avant, pour ne plus avoir à forcer dans les côtes où l'on devait forcer avant… 

Au début, pédaler de cette façon peut entraîner seulement une hausse modérée de la cadence de pédalage globale, et puis petit à petit, avec le gain en coordination, cette cadence devrait augmenter jusqu'à atteindre son niveau optimal… qui est propre à chaque individu.

Et, ça va de soi, il faut s'équiper d'un compteur de cadence pour mesurer ses progrès !

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L'âge aidant, si l'on peut dire, ma tendance actuelle est de moins forcer dans les côtes. Ça ne me fait pas avancer moins vite, j'ai même fait des essais qui prouvent le contraire à haute intensité. 

La question n'est pas seulement physiologique mais aussi philosophique, c'est une attitude face à la difficulté et la vie.

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Changer sa façon de pédaler ne porte pas ses fruits du jour au lendemain. L'habitude est une seconde nature, donc si on a passé des dizaines d'années à forcer dans les côtes, ne plus y forcer sera forcément moins rentable au début, et même encore plus tard.

D'autant que l'aspect technique n'est pas à négliger non plus : quand on veut gagner en vélocité il faut apprendre à mieux coordonner son pédalage, et ça non plus ne vient pas tout seul.

C'est seulement après avoir persévéré, je dirais pendant au moins une saison, qu'on verra si être plus véloce est bénéfique… ou pas.

Reste à savoir si on a la patience d'essayer sur une aussi longue période, mais ça c'est à chacun d'y répondre pour soi-même.

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Salut à tous,

Je rejoins Franck sur les braquets. On voit énormément de cyclos amateurs qui tirent - dans les côtes ou les cols - des braquets à mon avis beaucoup trop gros par rapport à leur capacité. Ok les pros vont être capables de monter le Zoncolan ou l'Angliru en 36x28, et les commentateurs TV vont limite dire qu'ils emmènent des braquets de vététistes, mais c'est déjà très gros comme braquets dans de telles pentes ! Nous ne sommes pas des pros, donc il faut savoir faire preuve d'humilité...

Je pense que la clé, c'est vraiment de "jouer du dérailleur", afin de garder une cadence de pédalage quasi constante. Bref d'adapter en permanence son braquet à la pente. Alors que beaucoup font à mon sens l'erreur de vouloir garder un braquet constant, quelle que soit la pente. En procédant ainsi, je pense qu'on travaille naturellement sa vélocité. Et avec l'habitude, et l'entraînement, on parvient à emmener un peu plus gros, tout en gardant une cadence "raisonnable" (65 à 75 tours / minute en montée).

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J'adore calculer les développements.

Exemple pratique : quel pignon devrait installer un cyclo équipé d'un pédalier 50-34 et dont la PMA vaut les 60% de celle d'un pro si ce dernier doit mettre 36x28 pour gravir l'Angliru ?

44 !!!

Tu disais qu'on pousse trop gros ?  

Ceci dit, les équipementiers ne nous aident pas beaucoup.

Rem : avec son plateau de 26, Franck pourra se contenter de 34 à l'arrière. 

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