Publié le 14/05/2009 14:38
Gazette du 13 au 19 mai 2009 : Petacchi en hausse, Tom Boonen en baisse, 178 secondes cédées par Armstrong, l'image de la semaine.Gazette du 13 au 19 mai 2009 : Petacchi en hausse, Tom Boonen en baisse, 178 secondes cédées par Armstrong, l'image de la semaine.


Dans notre cyclisme actuel, les plus grands champions sont parfois les plus grands menteurs. Voilà l'étiquette collée ainsi à notre sport. Alors dans ce contexte, merci à Tom Boonen pour s'être une fois de plus fait prendre à la cocaïne et créditer ainsi les idées de plus en plus fondées des détracteurs du cyclisme. Il y a un an, sa version des faits relatait une légère déprime après son échec dans la campagne des classiques. Cette fois, le coureur affirme avoir des problèmes avec l'alcool. Et c'est sa tentation pour l'ivresse qui l'aurait conduit à plusieurs reprises à prendre de la cocaïne ! Qu'importe ce que peut bien raconter Tom Boonen. Le triple vainqueur de Paris-Roubaix a sali l'image de sa discipline. Et le doute accompagnera désormais chacune de ses performances.

En secondes, c'est le temps perdu par Lance Armstrong (Astana) dans les 8 derniers kilometres d'ascension de l'Alpe di Siusi, au terme de la deuxième étape de montagne du Tour d'Italie. Déjà débiteur de 15 secondes la veille à San Martino di Castrozza, le champion américain a accusé le coup dès la première confrontation réelle entre les favoris. "Je m'attendais à perdre du temps sur cette montée mais je n'imaginais pas céder jusqu'à trois minutes, a reconnu Lance Armstrong. Je m'étais dit que je perdrais jusqu'à deux minutes. Bon, c'est comme ça, je ne vais pas en faire un drame. Par contre que les autres favoris fassent attention à Levi Leipheimer. Si j'étais un candidat à la victoire finale je ne dormirais pas tranquille..." Le septuple vainqueur du Tour de France occupe désormais une lointaine place au classement général, loin de son niveau.

Dans la montée vers l'Alpe di Siusi, au terme de la deuxième étape de montagne du Tour d'Italie, Lance Armstrong (Astana) s'efface. Incapable de suivre le rythme des favoris, il perd pied à 8 kilomètres de l'arrivée. Le soutien de José-Luis Rubiera ne lui permettra pas de stopper l'hémorragie. A l'arrivée, l'Américain concède près de trois minutes.