On a aimé… l’heureux dénouement de la reprise de Bbox

Il faut bien dire ce qui était, plus personne vendredi dernier ne croyait au sauvetage de l’équipe Bbox Bouygues Telecom. Pourtant, un homme encore se tenait fièrement à la barre de son navire semble-t-il en perdition, le capitaine Jean-René Bernaudeau. Son équipage, bien que fidèle jusque dans les dernières heures, et c’est à souligner, avait lui-même commencé à embarquer dans les canots de sauvetage. Quand un partenaire tombé du ciel, le loueur de véhicules Europcar, est venu apporter un dénouement aussi heureux qu’inespéré. Samedi, le contrat a été signé pour trois ans. Le numéro un européen de la location de voitures a souhaité s’engager auprès d’une équipe riche en valeurs pour les trois années à venir au moins. Une issue heureuse pour le cyclisme français, après les prolongations de Cofidis et FDJ !

On n’a pas aimé… le contrôle positif d’Ezequiel Mosquera

A 34 ans, le grimpeur galicien avait enflammé les foules espagnoles le mois dernier sur le Tour d’Espagne, y obtenant les meilleurs résultats d’une carrière lancée sur le tard. Vainqueur de l’étape de la Bola del Mundo au terme d’un duel haletant avec Vincenzo Nibali, face auquel il s’était posé comme le contestataire d’une victoire finale dans la Vuelta, Ezequiel Mosquera (Xacobeo-Galicia) a été contrôlé positif. Le produit en question ? L’amidon hydroxyéthylique. Pas un dopant mais un masquant, ce qui est tout autant interdit. Son coéquipier David Garcia-Dapena a lui aussi contrôlé positif à ce produit masquant généralement la prise d’EPO… avant qu’un autre contrôle, positif cette fois directement à l’EPO, ne vienne l’achever. Dur, dur de devoir supporter encore ce genre de comportement en 2010.

Le chiffre… 0,000 000 000 05

On en apprend tous les jours. 0,000 000 000 050 grammes par millilitre, ça s’appelle 50 picogrammes. Et c’est pour cette quantité infinitésimale de substance qu’Alberto Contador (Astana) a fait trembler la planète cycliste. Pas par le biais d’une des attaques dévastatrices dont lui seul a le secret, mais par celui d’un contrôle antidopage positif au Clenbutérol. C’est arrivé le mercredi 21 juillet, en marge de la deuxième journée de repos du Tour de France. Une quantité 400 à 1000 fois moins élevée que celle relevée lors d’un contrôle antidopage a pu être décelée. La faute d’une viande dopée au Clenbutérol selon les explications avancées par l’Espagnol. L’hypothèse de résidus de cette substance dans du sang prélevé bien plus tôt et réinjecté sur le Tour, selon ses détracteurs…

L’image de la semaine… un Nordique aux antipodes

Jamais un Championnat du Monde ne s’était déroulé aussi loin de l’épicentre du cyclisme. Jamais, dans ce contexte, un coureur n’avait été sacré aussi loin de son pays d’attache. Dimanche, le Norvégien Thor Hushovd est devenu champion du monde en Australie, à plusieurs milliers de kilomètres de chez lui. Une grande première pour les Mondiaux !