Jose, quel bilan faites-vous de ce Tour de France pour l’équipe Katusha-Alpecin ?
Je retiens en aspect positif l’attitude de l’équipe et le comportement des coureurs pendant ces trois semaines. Ils ont couru pour gagner et se sont battus tous les jours pour aller chercher une victoire. Mais le point négatif est de ne pas avoir cette victoire. Il y a eu la chute sur la deuxième étape qui a fait tomber cinq de nos coureurs, les jours suivants ont donc été compliqués pour récupérer. Alexander Kristoff est tombé très fort et cela nous a fait perdre quelques opportunités de s’imposer.

Cette année, cela semble compliqué pour lui de se mêler à la lutte pour la victoire lors des sprints, comment expliquez-vous cela ?
Vous savez, quand Alexander prend le départ d’une course c’est pour la gagner et il espère toujours battre les autres sprinteurs. C’est aussi notre objectif et notre ambition. L’équipe fait toujours son possible pour mettre Alexander dans la meilleure position qui soit, il fait toujours les sprints à son maximum. Mais cette année, plusieurs sont plus rapides que lui.

L’année prochaine, les équipes sur le Tour devraient être composées de 8 coureurs, qu’est-ce que cela va changer selon vous ?
Si cette décision est validée, bien sûr que cela va rendre la course un peu plus ouverte avec un coureur en moins par équipe. Pour celles qui contrôlent cela sera plus compliqué, mais aussi pour celles qui attaquent. Mais d’une manière générale je pense que la course sera plus ouverte.

Qui seront les coureurs qui représenteront votre équipe sur la Vuelta ?
Nous avons pour le moment une liste de 12 coureurs, mais notre choix définitif n’est pas encore fait. Certains iront sur le Tour de Pologne, d’autres sur l’Eneco Tour et sur l’Arctic Race of Norway, nous avons déjà une idée mais nous déciderons après ces trois courses. Le leader sera Ilnur Zakarin et il visera le classement général, pourquoi pas un autre top 5 comme sur le Giro, voire le podium.