Thibaut Pinot. Le premier grand rendez-vous du Tour du Pays Basque a été bien négocié par Thibaut Pinot (FDJ). Le grimpeur franc-comtois évoluait pourtant sur un terrain où il ne s’est jamais montré à son aise. Mais les routes étroites à fort pourcentage de la Ermita de Garrastaxtu lui ont permis de s’installer à 6ème place, derrière Sergio Henao, Samuel Sanchez et Alberto Contador, mais devant tous les autres favoris. « C’était l’étape la plus compliquée à négocier pour nous, juge son directeur sportif Yvon Madiot. Voir Thibaut à la 6ème place dans un exercice violent qu’il n’apprécie pas, c’est bien. De même, bien sûr, que de voir Sebastien Reichenbach dans le Top 10. Seul le Team Sky place comme nous deux coureurs dans les dix premiers ! Thibaut est 2 secondes derrière Contador, 2 secondes devant Quintana. Il progresse dans ses points faibles. »

Mikel Landa. Le retour sur son terrain devant les siens a donné des ailes à un Mikel Landa (Team Sky) en quête de repères après un début de saison perturbé. Moins de deux semaines après sa reprise de la compétition à la Semaine Internationale Coppi-Bartali, le Basque a dompté la terrible montée de la Ermita de Garrastaxtu (2,7 kilomètres à 11,7 %). « Même dans mes rêves les plus fous je ne pensais pas pouvoir m’imposer, se réjouit le 3ème du Giro qui s’est emparé du maillot jaune. Cette ascension était proche de mon domicile puisque j’habite à une quinzaine de kilomètres. Je la connaissais donc très bien et cela m’a servi pour remporter cette victoire. Avec Sergio Henao nous sommes 1er et 3ème après la première étape de montagne, ce qui nous donne une grande motivation. Nous allons nous battre pour la victoire finale. »

Infirmerie. Victimes de lourdes chutes dimanche dernier au Tour des Flandres, Tiesj Benoot (Lotto-Soudal) et Arnaud Démare (FDJ) décideront de leur participation à Paris-Roubaix demain. Le Belge comme le Français préfèrent juger aux sensations et feront leur choix après avoir reconnu le final de la Reine des Classiques. Les examens supplémentaires menés par le Flamand ont confirmé l’absence de fractures, mais les contusions et les éraflures dont il souffre pourraient l’handicaper sur les secteurs pavés. La donne est sensiblement la même pour le vainqueur de Milan-San Remo qui devait participer au GP de l’Escaut pour compenser son manque de foncier après sa chute à 140 kilomètres de l’arrivée du Ronde. Mais le Picard a finalement renoncé et ne se présentera pas au départ à Anvers aujourd’hui.

Paris-Roubaix. La nouvelle région des Hauts-de-France maintient pour au moins quatre ans le partenariat qui liait la région Nord-Pas-de-Calais à Paris-Roubaix depuis dix ans. L’Enfer du Nord qui se déroule à travers les départements de l’Oise, de la Somme, de l’Aisne et du Nord constitue une vitrine formidable pour le territoire. L’accord a été signé ce matin par Xavier Bertrand, président du conseil régional des Hauts-de-France et Christian Prudhomme, directeur du cyclisme chez ASO dans l’enceinte du vélodrome couvert Jean Stablinski où se déroulent en parallèle les Championnats Régionaux sur piste. Ce partenariat témoigne de l’attachement et de la fidélité de la région à sa course qui célèbre ses 120 ans cette année.

France Télévisions. Les chaînes de France Télévisions qui proposaient déjà une diffusion intégrale de certaines étapes du Tour de France, franchiront une nouvelle étape dimanche avec la retransmission de Paris-Roubaix dès le départ de Compiègne. Dans un avenir proche, il se pourrait que ce mode de fonctionnement soit encore plus étendu. « Pour nos commentateurs, nous n’avons rien modifié pour le moment. Mais si cette façon de travailler est confirmée, nous pensons à l’appliquer au Tour de France avec à terme un direct intégral sur l’ensemble des étapes, annonce Daniel Bilalian, directeur du service des sports de France Télévisions. Cette possibilité est soumise à la condition de faire appel à deux équipes distinctes aux commentaires. » Paris-Roubaix sera diffusé à partir de 10h35 sur France 3 sauf entre 11h45 et 12h55 où le direct basculera sur France 2.

Amaury Capiot. Le sprinteur en forme de l’équipe Topsport Vlaanderen-Baloise, Amaury Capiot a vu son printemps se terminer sur une chute dans la descente du Wolvenberg au Tour des Flandres. Le Belge souffre en effet d’un trait de fracture au poignet qui rend difficile le maintien du cintre en course, en particulier sur les pavés. Le coureur de 22 ans, 6ème du Tour de Drenthe et 4ème de la 1ère et de la 3ème étape des Trois Jours de La Panne, pourra cependant continuer de s’entraîner avec une attelle au poignet. La date de son retour à la compétition n’est pas encore connue.