Vincenzo Nibali. Tenant du titre sur le Tour d’Italie, le Sicilien Vincenzo Nibali (Astana) avait fait savoir avant la découverte des tracés des prochains Grands Tours qu’il désirait faire du Tour de France son objectif en 2014. Quinze jours avant le lever de rideau sur le dessin du 101ème Tour de France, l’Italien a pris note hier du parcours du Giro. Et la tentation de s’y présenter pour défendre son maillot rose semble le titiller. « Mon programme n’est pas encore défini, on en parlera au moment du premier stage à Montecatini Terme du 19 au 22 novembre, a précisé Vincenzo Nibali. Faire le Giro et le Tour la même année, à un niveau élevé, est très difficile, mais je ne dis pas que ça ne peut pas se faire. Ce qui est sûr, c’est que si j’allais au Giro ce serait exclusivement pour tenter le doublé, et en aucun cas en guise de préparation au Tour. »

Cadel Evans. Sur le podium du Tour d’Italie au printemps, 3ème, Cadel Evans (BMC Racing Team) pourrait à nouveau donner priorité à la course rose la saison prochaine. Le tracé de la 97ème édition, qu’il a découvert hier à Milan, l’inspire particulièrement. « Alors que les étapes de montagne ne sont pas extrêmement longues, comparées à celles des années précédentes, les ascensions sont rudes, estime l’Australien. Ce seront forcément des étapes importantes pour le classement général. » A 36 ans, Cadel Evans rêve toujours d’empocher un nouveau succès sur un Grand Tour. Il devra pour cela se retaper, lui qui souffre d’une blessure au mollet à la suite d’une chute au Championnat du Monde. Salement amoché en dépit de ses bonnes sensations, il n’a pas été en mesure de prendre le départ du Tour de Lombardie.

Nairo-Alexander Quintana. Avoir conclu son premier Tour de France sur la deuxième marche du podium n’a pas fait tourner la tête de Nairo-Alexander Quintana (Movistar Team). Celui qui a collectionné maillot à pois et maillot blanc l’été dernier avoue en fait avoir une préférence pour le Tour d’Italie, auquel il espère participer l’an prochain. « Je voulais en être dès cette année mais Eusebio Unzue a préféré m’envoyer sur le Tour, raconte le Colombien à BiciClismo. Le Giro m’a toujours plus attiré que le Tour parce qu’il est plus montagneux. Je crois que c’est une course qui me correspond. Et c’est pourquoi j’espère que mon désir sera pris en compte l’année prochaine, même si on va attendre de découvrir les autres parcours avant de prendre une décision. » Nairo Quintana n’a pas écarté l’idée de doubler Giro et Vuelta.

IAM Cycling. Laissée à l’écart des Grands Tours pour sa première année d’existence, l’équipe IAM Cycling entend bien rectifier le tir la saison prochaine. D’ores et déjà la formation suisse a fait connaître son intérêt pour une place sur le Giro. « Nous sommes bien évidemment demandeurs, a confirmé le manager Serge Beucherie hier au Palais des Glaces de Milan. Comme équipe Continentale Pro, nous poserons notre candidature. Mais ce ne sera pas une petite affaire car le Giro 2014, en plus d’être réservé aux grimpeurs, nécessitera une organisation de tous les instants avec ce Grand Départ en Irlande du Nord. Nous espérons néanmoins recevoir une invitation pour l’occasion. Je trouve en plus que cette édition propose un tracé que je qualifierai d’humain. » Quatre invitations seront mises en jeu en début d’année.

Mark Cavendish. On savait déjà que le cœur de Mark Cavendish (Omega Pharma-Quick Step) n’était plus à prendre. Aussi le Britannique a-t-il dit oui dimanche à Peta Todd, l’ancien mannequin avec laquelle il vit depuis plusieurs années maintenant, et avec laquelle il a eu sa fille Delilah Grace née en avril dernier. Mark Cavendish avait rencontré Peta Todd en novembre 2010 à Los Angeles, au détour d’une soirée organisée par Help for Heroes, l’association qui récolte des fonds destinés aux familles victimes des attentats du 11 septembre 2001. Les jeunes mariés ont d’ailleurs reversé à l’association la moitié des dons reçus au cours de leur mariage. L’autre moitié a été donnée à l’association Right To Play, une organisation promouvant le sport et le jeu pour favoriser le développement des enfants dans des zones défavorisées.