Même si le physique d’André Greipel est imposant, le Ridley Noah qu’il utilise est relativement petit (taille S). S’il lui arrive de préférer le Fenix, le Noah a largement la préférence du champion d’Allemagne.

Afin de ne prendre aucun risque sur la première semaine du Tour qu’il avait ciblée de longue date, le natif de Rostock a conservé son modèle classique, sans décoration spécifique à la suite de son nouveau titre de champion d’Allemagne. Celui-ci arrivera plus tard sur le Tour. Malheureusement, le vélo qu’il a enfourché samedi ne lui a pas permis de faire mieux qu’une 4ème place à Utah Beach.

André Greipel n’a pas de problème avec la limite des 6,8 kilos puisque son Noah affiche 7,4 kilos sur la balance. Le modèle de la marque belge se concentre en effet sur l’aérodynamisme et offre une excellente rigidité.

En revanche, la formation belge ayant changé de partenaires techniques à l’intersaison, André Greipel a utilisé plusieurs selles avant de trouver son bonheur chez Selle Italia. L’Allemand mise donc sur le confort. Il contrôle également sa hauteur de selle à chaque départ. Mais son mécano, Steven Van Olmen, dans le staff de la formation Lotto-Soudal depuis douze ans, connaît suffisamment les exigences du coureur dont il s’occupe.

Les développements du champion allemand peuvent évoluer en fonction des circonstances. Même si le 53 à l’avant est majoritairement utilisé, le 54 peut être de sortie si le final est peu technique et que le vent n’est pas trop défavorable. Côté poste de pilotage, André Greipel utilise une potence de 140 mm en aluminium, la potence la plus longue à la disposition des mécanos.

Le sprinteur de l’équipe Lotto-Soudal demande le plus souvent de monter des jantes de 50 mm sur lesquelles viennent se greffer des boyaux de 25 mm. Les Continental qu’il utilise lui offrent le meilleur grip possible, donnée importante aux yeux du quadruple vainqueur d’étape sur la dernière Grande Boucle.