Carlos Sastre (Cervélo TestTeam). « Cette édition du Tour de France me rappelle beaucoup celle que j’ai remportée en 2008, surtout avec la première étape de montagne qui s’achèvera à Super-Besse et l’arrivée mythique à l’Alpe d’Huez en guise de final. C’est un parcours qui bénéficie clairement aux grimpeurs, avec cinq arrivées en altitude. Le chrono par équipes et le contre-la-montre individuel ne seront pas suffisants pour permettre aux rouleurs de faire la différence. Je pense que c’est un parcours franchement intéressant. Je relève, et c’est important de le noter, que de plus en plus les parcours du Tour de France sont dessinés pour essayer de maintenir la course ouverte jusque dans la dernière ligne droite. Malgré tout je pense qu’avec un tracé de cette caractéristique on devrait assister à de grosses différences. »

Sylvain Chavanel (Quick Step). « J’aime le parcours. Ca va être un Tour de France très exigeant. Il y aura davantage d’arrivées en altitude que cette année. L’étape qui s’achèvera au sommet du col du Galibier va être un vrai challenge mais un spectacle formidable. Le jour suivant on grimpera à nouveau le Galibier. Si je suis aussi bien que cette année, et j’espère l’être, je peux être un meilleur protagoniste durant la course. Entre les Pyrénées et les Alpes, le Tour promet d’être spectaculaire. J’apporte également une attention particulière aux deux étapes qui traverseront le Massif Central, qui ouvre toujours des portes aux attaquants et aux échappées. Et je ne parle pas des premières étapes et du passage sur les routes du nord de la Bretagne, où il faudra faire très attention au sens du vent ! »

Ivan Basso (Liquigas-Doimo). « C’est évidemment un Tour très beau. La course va rejoindre l’Italie et Pinerolo dans le cadre de deux belles étapes de montagne dans les Alpes. Je serai bien sûr ravi de courir devant les tifosi, ce seront deux grandes étapes spectaculaires et très importantes pour le classement général. Cette année, il est clair que j’ai fait un mauvais résultat sur le Tour de France après ma victoire dans le Giro. Mais il faut se rappeler que le Giro a été particulier avec les conditions météos et l’échappée de L’Aquila après laquelle il a fallu courir tout le reste du Giro. J’ai dû m’employer beaucoup plus que dans un Tour d’Italie normal parce qu’on a dû récupérer beaucoup de temps, on a eu régulièrement du mauvais temps et tout ça a pesé ensuite en juillet. »

Tom Boonen (Quick Step). « Ca va être un Tour intéressant et nerveux dès le départ sur les routes de Vendée et de Bretagne, qui devraient être marquées par le vent qui vient de la côte atlantique. Chaque étape sera une bataille, comme c’en est toujours le cas sur la Grande Boucle. En plus, avec le nouveau système d’attribution des points pour le Maillot Vert, la lutte parmi les sprinteurs sera plus dure que jamais. Il faudra sprinter deux fois dans les étapes de plaine. Celui qui voudra décrocher le Maillot Vert devra non seulement sprinter à l’arrivée mais aussi veiller à marquer des points sur le sprint intermédiaire, où les quinze premiers seront crédités de points. Pour les équipes de sprinteurs il sera important de penser la course avec de nouvelles tactiques qui laisseront moins d’avantages aux échappés. »

Samuel Sanchez (Euskaltel-Euskadi). « C’est un Tour de France dur et compliqué. C’est un parcours très exigeant. Il n’y a pas de prologue mais des étapes courtes. Les cols sont très concentrés, il y a un bon nombre d’arrivées en altitude et seulement un contre-la-montre individuel. On peut dire que c’est un Tour pour les grimpeurs. Ce sera une course très prenante, les étapes courtes vont rendre l’épreuve très nerveuse. Je ne retiens pas une journée en particulier. Ca dépendra de la force au fil des jours, c’est elle qui fera la différence et qui sera décisive, car le Tour te réclame toujours d’être très régulier. »