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La Tom Simpson


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Décidément ! Un sujet a été ouvert "les pionniers du CS des années 80", et voilà une nouvelle couche.

Alors effectivement j'ai participé à cette Tom SIMPSON le 14 juillet 1987, soit 3 jours après la Marmotte qui se déroulait donc le samedi 11 juillet, le 12 montée chrono de l'Alpe donc avec échauffement 40 km, 60 km le lundi pour voir si il y avait une selle sur le vélo, et sur mon planning figurent les 185 du mardi, alors que cette TS était donnée à 163 km pour 3500 m de D+, avec 2 montées du Ventoux. Pour être plus précis c'est Ventoux Sports qui organisait au départ de Carpentras, donc après le col des Abeilles c'était Sault et Ventoux, puis Malaucène, le col de la Madeleine, Bédoin, re-Ventoux, Malaucène et retour à Carpentras par Caromb. j'ai encore les programmes, mais rien ne dit que c'était la première, Je l'ai refaite en 1991.

J'ai bien entendu d'autres éléments, encore faut-il que cela intéresse du monde.

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J'ai participé à l'une des 1ères Tom Simpson. Mais il faudrait que je fouille pour retrouver laquelle. Je l'avais faite dans de plutôt mauvaises conditions, revenant de courtes vacances aux USA, il me restait qq jours et j'étais passé chez ma mère en Bretagne, puis j'avais repris la route vers Carpentras simplement parce que je n'avais jamais escaladé le Ventoux et que c'était une bonne occasion.

C'était aussi pour honorer la mémoire de Tom Simpson que j'avais plusieurs fois applaudi en Bretagne (j'avais également fait 1 ou 2 critériums avec lui).

Je n'étais pas bien réveillé au départ, mais ça s'était pas trop mal passé. On ne montait le Ventoux qu'une seule fois. Si je trouve le temps de chercher mes notes je reviendrai.

Ce dont je me souviens aussi c'est d'avoir dormi longuement sur un banc après la cyclo : fatigue et encore plus manque de sommeil et décalage horaire.

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Bonjour Bernard,

Je n'en reviens pas,participer à autant de compétitions en 4 jours...et sans jour de repos,je pensais pas que c'était possible!

Tu étais un "sacré numéro" pour digérer un tel menu,tu devais avoir une condition physique hors normes,comparable à celle des pros.

Donc,si tu as d'autres "éléments",cela m'intéresse bien sûr.

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Bonjour, oui intéressé par de tels récits. Je lis également le sujet sur les pionniers, les anecdotes sont toujours agréables à lire et même si je ne suis pas de votre génération je tombe parfois sur un nom connu (par exemple vous parliez de Serge Giorgalla, j'ai couru avec lui ces dernières années en IDF, il s'aligne toujours sur des 2 et des 3 FFC) 😉

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Bonjour Louis,

N'oublie pas que Bernard avait déjà signé d'autres chevauchées qu'il ne mentionne pas car il est modeste, mais qui étaient autant d'exploits. Je ne citerai que les deux Paris-Brest-Paris, de 1979 et 1983.

Dans le premier avec Pierre Baleydier en 44h01 ils avaient mis les suivants à plus de 2h30. Dans le second avec Herman De Munck en 43h24, le troisième un certain Scott Dickson qui allait marquer les PBP ultérieurs était à plus d'1h00. Mais ce n'était pas du cyclo sport, juste du cyclotourisme...

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L'écart avec un pro est bien difficile à connaître car depuis 1951 la course des pros n'existe plus. Ce qu'on peut dire c'est qu'en 1951 Diot et Muller avaient mis 38h36' pour parcourir les 1182 km. En 2015, seul sur tout le retour et sans assistance, Björn Lenhard, un allemand de 38 ans, a mis 42h26', sur un parcours différent et plus long puisqu'il faisait 1235 km. Donc 3h50' et 53 km de plus. On peut estimer que Lenhard sur le parcours de 1951 aurait donc pris environ 2h dans la vue.

Que feraient aujourd'hui des pros roulant en peloton, ne s'arrêtant pas aux contrôles et ravitaillés en marche ? Probablement entre 30h et 40h. Mais plus près de 30 ou plus près de 40 ? On risque d'attendre longtemps pour le savoir. C'est bien dommage et pourtant je suis sûr qu'il y aurait un public et une passion pour un tel événement.

Aujourd'hui ce qui fait le prestige de Paris-Brest n'est plus le temps que mettent les premiers, mais la capacité à rassembler plus de 5000 cyclos venus du monde entier. C'est autre chose, mais il y aurait la place pour les deux conceptions de cette prestigieuse randonnée.

 

 

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A tous, n'exagérons rien ! Ces souvenirs sont agréables certes, mais Louis plaisante car nous tous n'aurions pas fait ta chevauchée, et Alain qui en est à son 11e PBP et pense je suis sûr à une 12e chevauchée. Alors il faut savoir mesurer le mérite.

Et à Louis je dirai que sur les 10 premiers de cette Tom S 6 étaient de la Marmotte 72 heures avant dont Jean Pierre MOURIER le lauréat et 2 Belges, ce qui leur permettaient de ne faire qu'une virée en France. Le vélo est un outil au rendement extraordinaire qui permet de rouler à 18 km/h sans dépenser le moindre watt, alors qu'être sur ses jambes pendant 10 jours c'est autre chose.

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Il voulait dire vent dans le dos sur le plat.😉

Au fait c'est vrai que le vélo est sans doute la machine la plus ingénieuse inventée par l'homme pour lui-même.

Ingénieux ne veut pas dire forcément compliqué. Le vélo, pour une dépense énergétique dérisoire, permet de se déplacer 3 à 4 fois plus vite qu'à pied; avec beaucoup moins de fatigue. Sur le plat bien sûr.

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C'est valable en côte si on veut bien mettre des développements qui paraissent ridicules sur le papier 😉. Mais souffrance ou pas, plus la pente augmente et plus l'avantage de vitesse par rapport au piéton se réduit, en raison du poids supplémentaire représenté par le vélo qui prend de plus en plus d'importance.

Quand la pente est vraiment trop forte le cycliste finit par basculer en arrière de toutes façons. D'après ce que j'ai lu ou entendu quelque part, ça se produit à partir de plus ou moins 35 % de pente. Avantage forcément au piéton à partir de ce seuil donc! 😃

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Ah oui c'était bien cette époque, j'ai fais également cette pétillante et aussi la raymond poulidor pour ses 60 ans, cette épreuve avait des départs differents selon les catégories d'ages.

La jeanne d'arc était particulière également, c'était par équipe de 4 et c'était le 3ème qui faisait le classement !

Avec le net ce qui est bien c'ést que l'on peut retrouver meme des réportages, cela fait plaisir de se voir dans le paquet de tete sans casque !!

nostalgie....je vais recommencer les cyclos car c'est la retraite dans 2 mois et à 57 ans on a encore un peu d'énergie.

Bien Cordialement à tous !

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La Poulidor : je ne l'ai jamais faite. Profil pas à mon goût.
Eric Harder qui avait alors dépassé les 60 ans et était parti avec le 1er groupe l'avait gagnée en 1998.

Les poursuivants plus jeunes ne l'avaient jamais revu.

Ce n'était pas son coup d'essai : en Suisse un certain nb de courses adoptent la formule des handicaps permettant de mélanger tous les niveaux. En principe les handicaps n'empêchent pas les pros de venir coiffer tout le monde avant l'arrivée.

Mais Eric Harder les avait mortifiés une année au Gd Prix de Lausanne (très accidenté) car il avait bel et bien gagné, je ne sais pas en quelle année, fin des années 80? ça avait bcp gueulé chez les pros qui voulaient revoir le barème des handicaps.

Harder est un ancien Elite suisse.

C'était en 1983

http://www.vcchailly.ch/grand-prix-de-lausanne.htm
dans le palmarès on voit plusieurs cyclistes qui ont brillé ds les cyclos (comme Luthi).

J'y vois aussi Régamey que j'ai eu le plaisir de devancer un bon nb de fois, sur la Marmotte ou le Bison Franco-Suisse. 

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