Il y a un bémol : pour la nourriture, à part une ou deux journées mal anticipées, personne n'a été en manque de "carburant". La Russie a ça de bien, c'est que la cuisine est bonne partout et que les restaurants ouvrent 18h par jour, voire 24, et servent à toute heure. A la surprise de tous les participants, surtout non russes, je pense que le plus gros problème n'a pas été la nourriture, hormis une ou deux fois ou 200 à 250 km séparaient les deux plus proches villages, en Sibérie. Je trouve parfois plus dur de trouver à manger certains dimanches en France pendant des brevets officiels... Pour les panneaux de dénivelés à 60%, il faut peut être les attribuer à la Vodka. J'aii traversé toute l'épreuve en passant une seule fois sur le petit plateau, 14% par 35°C, j'ai même fini à pied, ça ne m'était quasiment jamais arrivé ! La récupération a finalement été très rapide, deux ou trois jours après j'étais bien, et les autres candidats n'ont pas trop souffert non plus. Peut être que nous avions fini par trouver un rythme. C'est plus à mi-parcours que tout le monde s'est posé des questions, d'où un abandon sur épuisement. Personnellement, c'est quand on se réveille en train de pédaler, qu'on s'endort en tapant un SMS durant une pause dans un bar, qu'on se dit qu'il faut calmer le jeu si on veut arriver vivant et qu'on recadre sa journée, ses temps de pause et ses heures de sommeil...