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Jean-Marc CHASSAGNON

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Tout ce qui a été posté par Jean-Marc CHASSAGNON

  1. Bonsoir, Je suis arrivé au bout de ce long long parcours en 9 h 52. Petite pluie avant le départ mais qui s'est arrètée à 7 h 30, 5 minutes plus tard, mon sas a démarré (le 6ème, c'était ma deuxième course de ma vie, après les 3 ballons sénior de cette année). Route mouillée donc difficile de s'abriter et ça roule bien jusqu'au début de la madeleine). La route s'élève mais je me sens bien et je suis surpris de voir déjà des gens poser le pied avant Cellier. La deuxième partie est plus pentue mais les sensations sont bonnes et au bout de 2 h 05 d'effort le sommet est là. La route est agréable à descendre et je me sens en sécurité. Ravitaillement à la chambre où c'est le gros bordel, pas de poudre pour mettre dans l'eau. Portion plate de 12 km, je ne trouve pas de groupe roulant à une vitesse de mon niveau et je m'accroche à des roues qui vont vite. Début du glandon, la chaleur commence à monter, la première partie est supportable, après Saint-Colomban, ça devient vraiment dur et c'est l'hécatombe sur le bord de la route : beaucoup de piétons ou de gens arrètés. Les 3 derniers km s'annonce et là c'est le trou total : c'est le mûr brutalement et je dois descendre du vélo et marcher 2 km. J'arrive en haut épuisé et avec des crampes, je suis pessimiste sur mes chances d'aller au bout. Je compte sur le ravitaillement mais c'est désespérant : des pommes, des bananes ou des Tucs ou un cake impossible à avaler. Par contre je trouve un peu de poudre pour les bidons. Je repars fataliste en me disant que les crampes vonr revenir dans 200 mètres mais non, je grimpe tout doucement la croix de fer. Surprise, je suis bien dans les temps que je m'était fixé, la voiture balai est à 35 minutes. Je redescend tranquillou et j'attaque le Mollard en me disant que c'est pas trop long et effectivement, en 35 minutes je suis en haut avec la sensation que ça a duré des heures. Redescente sur une chaussée pourri et traversé de Saint Jean de Maurienne avec une super ambiance. Je suis épuisé mais je me dis que c'est la dernière grimpette et je m'accroche comme je peux, je m'arrète 2 ou 3 fois pour m'étirer avant que les crampes arrivent et cela devient une certitude : j'arriverai au bout mais au prix de beaucoup de souffrance. Le Corbier s'annonce et le coup de cul que je redoutais aussi mais ça passe, puis cela devient vivable et je vois la porte du dernier km, je passe la porte et la fatigue s'envole, je relance comme un fou presque en pleurant de joie et je passe la ligne comme si j'avais gagné le tour de france ! Conclusion : - Bravo aux bénévoles et au public tout le long de la route. - Il ne faut compter que sur l'eau pour les ravitaillments. - Je crois que tout le monde en à chier, c'était vraiment un parcours horrible avec mention spéciale au Glandon. - Je pense que dans la dernière ascension il n'y a plus de voiture balai : un ami est arrivé 1 h 30 après les délais - J'ai beaucoup appris sur la gestion d'une course aussi difficile : il faut vraiment s'économiser un max même si les sensations sont grisantes. - Bravo à tous les participants de s'y être frottés, il y a eu apparement beaucoup de forfaits. A l'année prochaine !
  2. Salut, j'ai fait ma première cyclosport le 9 Juin (les 3 ballons) et dans le sas de départ, mon compteur sans fil Garmin s'est affolé en m'indiquant qu'il reçevait trop de signaux du fait certainement de la proximité de trop de collègues dans le secteur. Du coup il s'est arrèté et ne s'est remis en fonction que 7 ou 8 km après le départ. Est ce un phénomène habituel ? Comment y remédier ? Je fais l'étape du tour dans 15 jours et j'aimerai éviter le même truc. Merci
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