Beaucoup de choses ont été dites sur les techniques de descente, moi je parle donc seulement du ressenti. J'ai eu mon premier vélo de course en début d'année. Au début, dans les descentes, j'étais très crispé dans les virages (alors que je fais du vélo depuis que je suis petit). Pendant 300km, j'avais peur en descente. Puis j'ai choisi une descente sinueuse mais pas trop, et je n'ai faite que celle-là pendant un temps (quelques semaines à raison de 3 sorties par semaines, et parfois 2 fois la descente dans la même balade). A chaque fois, on connais mieux la descente, on connais mieux les limites de son vélo. On se penche de plus en plus, et il y a un moment où on sens que c'est la limite (même si il faut toujours garder de la marge pour les moments où on a sous-estimé le virage!!) Maintenant, les descentes sont un vrai plaisir, surtout quand il y a des virages serrés, intéressants à prendre (je trouve les lignes droites ennuyeuses, à part pour le sprint en essayant de battre un record de vitesse, pour l'instant je suis à 75). Je descends rarement en dessous de 40-45 dans les virages, et si c'est le cas c'est dans lacets sans visibilité où on est obligé de rester sur la voie de droite. Autrement je descend à 60 en moyenne, 50 dans les virages qui nécessitent de freiner. En roue libre avec mon poids plume, c'est à peu près la limite dans les descentes pas trop raides. Moi c'est comme ça que j'ai procédé pour me décrisper. Oh et aussi regarder des vidéos de cyclistes pros qui descendent vite pour imprégner votre cerveau des bons gestes et des limites à ne pas dépasser.