Après une bonne nuit à faire mûrir vos commentaires, c'est devenu limpide... Premièrement je ne savais pas que les états de forme étaient aussi éphémères, naïvement je pensais progresser continuellement avec le cumul des km sur l'année. J'ai clairement perdu de ma condition, mes records personnels faisaient suite à une semaine exceptionnelle de gros volume (515km), pendant les vacances en plus ... Je suppose qu'il va falloir travailler sur un lâcher prise pour ne pas courir après la perf ... et profiter. Autre point, je n'aurais pas imaginé qu'un vélo plus performant puisse être plus dur à emmener, c'était pour moi une discussion de pinailleurs. Mais en effet, mon cadre / roues avait une dynamique élastique à laquelle je m'étais adapté. Je me souviens clairement du rebond, surtout à fort %, et assez confortable finalement ... qui permettait de répartir la puissance sur tout le cycle (c'est l'intérêt du plateau ovale peut être?). Sans point de comparaison avant car c'était mon premier vélo de route. Monter en danseuse ne demandait pas autant d'effort, c'était beaucoup plus souple ... avec le nouveau vélo il faut maintenir la puissance là où la jambe n'a pas l'habitude. En gros il faut que je réapprenne à rouler, ça fait bizarre :-) mais ça fait un bon objectif jusqu'à l'hiver, dompter le focus! Pour suivre vos conseils je vais rouler en vélocité en lâchant des yeux les perfs, et simplement me faire aux nouvelles sensations en faisant du d+, écouter les oiseaux, regarder les nappes de nuages qui s'accrochent aux sommets :-). J'ai foi en la machine humaine pour son adaptation, le plus dur c'est toujours le début. Merci à tous car je serais resté avec ces doutes dans les jambes, et des frustrations. La page est tournée, vivement demain matin pour de nouvelles aventures.