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Alain BERRUX

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  1. Les diverses interventions ci-dessus m'ont convaincu (rappelé plutôt) du bien fondé de la différence de dureté entre la course type FFC et les cyclos et bien sûr les randonnées. À ce propos je me souviens de la réponse de Jalabert qui s'était mis au Triathlon aprés sa retraite professionnelle et à qui on demandait ce qui était le plus dur - du vélo ou du triathlon - et avait naturellement repondu : le cyclisme de compétition parce que sur triathlon tu t'imposes quelque chose, sur le vélo en compétition c'est l'adversaire qui te l'impose... Après, quand on sait que les spécialistes disent qu'un entraînement bien conçu ne fait progresser un VO2max que de 20 à 25 % au maximum, que celui-ci en outre diminue inexorablement avec l'âge, on conçoit que le " mérite " du sportif est une donnée personnelle sans rapport avec une vitesse moyenne, une vitesse ascentionnelle ou une distance (je sais par ailleurs qu'une place pour un compétiteur ne se limite pas à sa cylindrée et qu'il y a plein d'autres paramètres)... Différentes également sont les obstacles pour le randonneur que je suis, participant par exemple à des 1 000 km de montagne (15 à 16 000 m de dénivelé) en autonomie totale et en temps limité (75 h), en grande partie solitaire, où interviennent les notions de gestion de l'alimentation, de l'hydratation, du sommeil, de l'effort, mais aussi d'orientation (pas de balisage du parcours), qui doit subir les aléas climatiques et rouler la nuit... Et compte-tenu de ma VO2 modeste ce sont de véritable défis où le mental fait la différence. Ce qui me fait dire aussi que plutôt que de parler de mérite je préfère parler de difficulté : le mérite serait une donnée extérieure, basée de plus sur une sorte de valeur consensuelle inappropriée puisque nous sommes des amoureux du vélo et de ses pratiques, alors que la difficulté est une donnée personnelle. Et un amateur de longue distance faisant un brevet de 600 km (validé si effectué en moins de 40 h) aura moins de difficulté s'il ne recherche pas à faire un temps et si sa cylindrée est bonne, lui permettant par exemple une vrai nuit à l'hôtel avec petit-déjeuné et repas pris au restaurant, que le cycliste vieillissant de petite cylindrée qui part en auto-suffisance alimentaire avec ses provisions sur le vélo et qui fait la distance totale sans dormir, en s'arrêtant le moins possible : c'est le paradoxe de ces brevets longue distance en temps limité que d'être plus difficile pour qui est le moins fort.
  2. Dire que rouler des heures à 25 km/h n'empêche pas d'être incapable de tenir cinq mn à 40 km/h en compétition est une évidence. Mais cette comparaison n'est pas une comparaison entre randonnée d'un côté et compétition de l'autre ! D'abord - j'y reviendrai - il existe des courses longue distance. La vraie comparaison est entre la longue distance - 400 km par exemple - et une distance courte - 60 km. Pour faire simple, pourrait-on dire d'un marathonien de niveau national qui se ferait larguer sur une course de 400 m de même niveau qu'il y a d'un côté un randonneur et de l'autre un compétiteur ? Un Cador en longue distance - mettons un gars qui boucle les 1 230 km du Paris-Brest-Paris randonneur en 42 h - pourrait très bien se faire larguer sur une course de 60 km de bon niveau, tout simplement parce que ce n'est pas sa distance... Stéphane Diagana s'était inscrit en amateur à la course à pieds Marvejols-mende il y a quelques années (21,4 km et deux cols) après sa retraite du 400 m et n'avait évidemment pas suivi les coureurs marathoniens africains... Pour résumer ma pensée, s'il est vrai qu'une majorité de " randonneurs " ont des niveaux en vélo relativement modestes en terme de cylindrée ou de puissance - j'en fais partie - que ce soit pour des raisons d'âge supérieur à celui des coursiers ou des cyclo-sportifs, ils ont aussi parfois des capacités d'endurance et un mental qui a tout le moins n'a rien à envier aux coureurs. Et certains ont en plus des niveaux exceptionnels, par exemple parmi les compétiteurs longue distance - courses telles les cyclo-sportives d'ultra distance comme la RATA (race accros the Alps en Autriche) ou le REV (raid extrème vosgien), etc. sans même parler de ce qui est sans doute la course la plus dure au monde, la RAAM (race across America).
  3. Ça change qu'il vaut toujours mieux avoir la meilleure corrélation entre l'usure des pignons et celle de la chaîne. Petit rappel élémentaire, le plus gros de l'usure des dents vient de ce que la chaîne s'allonge à l'usage, allongement qui agrandit l'espace entre les dents. On sait tous qu'une chaîne neuve sur une vieille cassette risque de sauter sur les forts appuis. Dans mes débuts déjà lointain à VTT j'ai ainsi failli un jour où je me mettais en danseuse taper le genoux sur le guidon. Et contrairement aux conseils de ceux qui avaient intérêt à vendre du matos, je n'ai pas balancé ma cassette : j'ai un peu limé ce qui pouvait l'être et j'ai rodé la cassette à la nouvelle chaîne en y allant doucement sur certains rapports pendant quelques centaines de km (je n'étais pas compétiteur bien évidemment). C'est heureux de pouvoir garder ses cassettes - vu leur prix - le temps d'user de nombreuses chaînes, si on est raisonnable en contrôlant l'étirement de ses chaînes (et en évitant les croisements) : ainsi ma DA est peu usée après 35 000 km et ma cassette titane sur mon VTT a bien 40 000 km, ce qui est remarquable compte-tenu du terrain bien plus usant que sur la route...
  4. Richard a bien résumé. J'utilise les chaîne DA 7901 et la cassette DA en 11-28 (depuis 35 000 km) et c'est parfait (manette/dérailleur Red). Je garde mes chaînes environ 8 000 km sans soucis. Depuis peu, j'ai deux paires de roues, la deuxième avec une SRAM neuve, le modèle en dessous du red, également en 11-28 : je commence chaîne neuve, cassette neuve ; puis à 4 000 km je passe sur la cassette DA. Et ainsi de suite... En tournant - comme les pros je crois - avec plusieurs cassettes d'usure différente pour une chaîne on maximalise le matos ; mais il faut noter le kilométrage de chaque accessoire pour faire au mieux.
  5. J'ai utilisé une vieille potence de VTT alu, une bonne lame à dents fines : résultat parfait, après léger ponçage. Évidemment, le seul risque c'est de couper trop court !
  6. Oui, et les batteries ! Pour 15€ ils ne livrent pas encore le vélo avec ????
  7. Non, ce modèle est exclusivement prévu pour une 18650. Il existe la lampe seule, ou bien avec batteries et chargeurs... Mon site favori est sur eBay. http://cgi.ebay.fr/1300L-CREE-XML-T6-LED-Bike-Velo-Lumiere-Lampe-Torche-t2-/150647033455?clk_rvr_id=550178822492&mfe=itemDetails
  8. Mais je roule une nuit entière d'été à moyenne puissance, en commençant et finissant en mode économique ! Et la forte pluie dont je parles, qui fait relativiser quant même le problème, c'est huit heures d'affilé ! Ce qui n'arrive pas à beaucoup de cyclistes, reconnaissez-le ! S'il y a un mythe c'est bien celui de la qualité médiocre de tous les produits made in China : malheureusement pour nous, c'est loin d'être le cas. Et je n'ai pas les moyens, n'en déplaise à certains, à sponsoriser les fabricants européens. J'ai acheté il y quelques années une lampe pour mon vélotaf de marque BBB (fabriquée où ?) environ 15 € : elle éclaire si peu qu'elle n'est utilisable que dans les rues très éclairées pour être en adéquation avec la loi. Mais il est impossible de rouler dans la campagne avec. Par contre, je connais la marque Sigma pour avoir pendant des années avoir utilisé ses frontales en course à pieds : la qualité est incontestable ; mais malheureusement à puissance équivalente il faut reconnaitre que ce type de lampe est très onéreux : si je dois - et malheureusement peux - investir ce sera plutôt du côté moyeu Son monté " sous dépression " donc étanche, rayonné par un bon artisan : les deux marques de lampes qui vont avec, allemandes toutes les deux fabriquent de magnifiques optiques quasiment indestructibles.
  9. Non, non. Mes lampes sont au contraire très belles, cylindriques en aluminium 60 61 T noires et très bien usinées, un peu l’esthétique des anciennes et renommées lampes américaines Maglite. Les batteries (piles si vous préférez) sont cylindriques et internes, du type 18650 3,7 v.
  10. Effectivement, avec des problèmes de lombaires, il faut bien réfléchir. Les choix donnés - acier sur mesure, très bien mais cela a son prix et s'envisage à mon sens dans la durée, mais votre problème pourrait être mieux géré que tout autre si l'artisan est à son affaire pour le choix des cotes - et le titane - excellent confort si on prend l'alliage le plus courant, mais cher : j'ai bien évidemment commencé en VTT par de l'acier (à l'époque il n'y avait que ça), mais pas particulièrement confortable, car sans suspension et surtout avec des tubes " bon à ferrer les hannetons " comme on disait à l'époque. En matière d'acier, la qualité de l’alliage est primordial, et le meilleur et le plus fin et vivant reste l'apanage des bons faiseurs. Mon VTT actuel déjà ancien possède une des premières fourches télescopiques air/huile, peu sensible au petits chocs, donc relativement peu confortable - elle n'était pas fait pour ça, mais pour pouvoir descendre dans la caillasse un peu plus vite. Mais le cadre est en titane - ainsi que le poste de pilotage - et ça c'est un vrai bonheur. Sur un 1 000 km que j'ai fait au début de l'été un gars avait une tige de selle avec système d'amortisseur, ayant lui aussi des problèmes récurrents de lombaires, et en était très content. Ce système était dérivé de matériel initialement prévu pour le VTT mais pesait relativement moins lourd. La selle sera aussi un poste à étudier tout particulièrement : les selles en cuir de type Brooks sont un peu lourdes mais une fois rodées elles offrent un vrai confort supérieur à la plupart des selles dites modernes. Mais il faut accepter le purgatoire du rodage... J'ai eu pendant des mois la selle Fi'zi:k Arione Carbon braided très légère et j'ai fait mon premier Paris-Brest-Paris avec sans problème. Mais depuis que je suis passé sur une Brooks Swallow titane, quand je reviens sur de mes anciennes selle je les trouve moins confortables... Pour ma part je ne conseillerai pas les selles - ou les couvre-selle - en gel, car elles occasionnent souvent des problèmes dus à leur mollesse : ne pas choisir une selle en se contentant d'appuyer son doigt dessus.
  11. 45 mn d'autonomie dis-tu : l'autonomie dépend du nombre et du type de batterie lithium (appelées à tord piles rechargeables), et bien sûr de l'intensité recherchée. Dans une descente de col je peux choisir si nécessaire le maximum, sinon je mets l'intermédiaire bien suffisant en général et le plus petit en ville et à l'aube et au crépuscule. Et j'ai roulé des vingtaines de nuits entières avec ces lampes, bien sûr j'emporte suffisamment de batteries de rechange : et les possesseurs de lampes européennes sont souvent étonnés de la puissance des miennes, et eux aussi doivent changer de batterie... Le seul bémol que je mettrai à la qualité de mes lampes à 15 € et la partie électronique qui résiste mal à une nuit entière sous la pluie intense. C'est pourquoi quand il pleut je met une lampe à l'abri dans un sac étanche à tout hasard. Et s'il le faut j'en rachèterai, vu le prix... Ma frontale, ainsi qu'un autre de mes lampes annoncée à 1 600 lumen fonctionne avec deux batteries 3,7 v et l'autonomie est très satisfaisante. Le seul système qui allie autonomie et fiabilité est à ma connaissance les moyeux dynamo, notamment le haut de gamme allemand Son. Mais l'investissement est conséquent (lampe haut de gamme adaptée, moyeu) . L'autonomie est totale, le rendement à peine modifié, l'éclairage de très haute qualité, mais il nécessite l'abandon de sa roue avant ultra légère (Rsys pour moi).
  12. Alain BERRUX

    Montage chaine

    " A te lire, tu dois je suppose, opérer de même " Bien sûr ! Et je fais ce qui est montré sur ta vidéo, à savoir tordre la chaîne jusqu'à ce qu'elle soit aussi flexible au niveau du travail effectué qu'ailleurs. Merci pour tes précisions : j'ignorai effectivement qu'il était possible de s'affranchir de l'onéreux outil Campa ; j'avoue n'avoir jamais réfléchis qu'une chaîne reste une chaîne, même s'il est commercialisée par Campagnolo. J'avais conseillé une fois un ami équipé d'un vélo tout campa et qui avait des ennuis récurrents de chaîne - un bas de gamme campa si le terme existe concernant cette marque - et lui avait trouvé des chaînes Dura-Ace destinées aux monteurs, à bas prix : il avait trouvé que ses passages de vitesse étaient devenus beaucoup plus fluides, et depuis il n'a pas changé de référence.
  13. " bon... Si le code de la route interdit le 2nd degré... Nota : trois eclarages avant et deux arrière aussi sont proscrits par le code de la route... " J'avais remarqué et apprécié le second degré, mais je vois tellement souvent des inconscients sans lumière que je préfère en l'occurence être lourdement informatif. Vous avez raison pour le nombre de phares avant... Mais théoriquement, c'est seulement de les faire fonctionner simultanément qui serait interdit. Quand je pars pour des nuits entières sur le vélo, la redondance d'équipement est une sécurité en cas de panne, et un gain de temps en m'évitant de trop souvent changer mes batteries. Bien sûr, je le paye au niveau de poids... De toute façon, dans une descente de col la nuit, j'éclaire au maximum, quitte à risquer les foudres de la maréchaussée. Et la majorité des gendarmes sont intelligents quand il s'agit de cyclistes : vous seriez étonnés des contacts amicaux que j'ai eu avec eux quand jeon roule à vélo de nuit, équipé pour la longue distance. J'en ai trouvé prêts à se mettre en quatre pour nous trouver mes collègues et moi un abri provisoire dans la petite ville où ils patrouillaient... Quant aux rubriques du code concernant les vélos elles datent de l'immédiat après guerre : par exemple, la frontale si utile quand elle est puissante pour lire les panneaux routiers - illisibles de loin avec un éclairage vélo et illisibles de près car placés trop haut - ne sont pas mentionnés, les frontales n'existant pas.
  14. Je sais bien que s'adressant à quelqu'un qui déclare débuter ce résumé peut être utile. Mais il faut retenir quant même que c'est un court résumé, et à ce titre naturellement il est très simplificateur. A mon avis, rares sont les vélos actuels réellement de compétition, c'est-à-dire qui seraient vraiment inaccessibles aux néophytes. A condition d'avoir des développements raisonnables voire adaptés, beaucoup sont utilisables avec profit. Le prix seul sera plus significatif, un débutant répugnant - et cela se comprend - à mettre les sommes folles qu'un passionné même de niveau relativement modeste sera prêt à y mettre. Et malheureusement, les vélos les meilleurs marché ne sont pas les plus faciles à emmener. Il faut savoir aussi que les positions les plus droites sur le vélo ne sont pas les plus adaptées à l'effort musculaire... L'âge non plus - là je ne suis plus dans le registre débutant/cycliste expérimenté mais dans celui sportif/non sportif - ne devrait pas nécessairement imposer des positions plus relevées, eu égard à la souplesse qui peut s'obtenir avec les étirements adaptés et se conserver une vie sportive entière, je peux en témoigner personnellement, étant beaucoup plus souple aujourd'hui qu'il y a trente ou quarante ans : j'ai aussi un copain de 75 ans cycliste mais également skieur hors-piste qui est plus souple que bien des jeunes de vingt ans, grâce à des exercices journaliers tout le long de l'année. Enfin, pour appartenir à la FFCT (fédération française de cyclotourisme) je peux témoigner qu'on y retrouve là aussi des cyclistes de tous niveaux ayant des pratiques très différentes. Et en ce qu'y concerne la minorité qui pratique la très longue distance - il y aussi par exemple les chasseurs de cols - de plus en plus rares sont ceux qui utilisent des randonneuses : même sur une organisation aussi populaire (5 000 participants) que le Paris-Brest-Paris, on trouve une minorité de randonneuses - engins le plus souvent en acier et fabriqués sur mesure par des artisans - des vélos couchés, des tandems, des engins bizarres et énormément de vélos modernes en carbone. Sur le dernier 1 200 km que j'ai fait cet été en Espagne, sur les 200 cyclistes au départ le nombre de randonneuses était en pourcentage encore plus réduit. Et quant au chrono, à voir partir et à suivre certains participants vous seriez étonnés de leur vitesse, relativement à la distance abordée. Moi, à un débutant, je conseillerai d'être ambitieux dans son choix, et de choisir l'engin le plus cher que son porte-monnaie puisse accepter. Un choix trop raisonnable risque d'être un frein très important à son plaisir de rouler. Mais comme on dit, les conseillers ne sont pas les payeurs. Je viens personnellement du VTT, et mon premier vélo route acheté initialement pour compléter mon entrainement fut un des premiers Cannondale route d'occasion monté avec des roues légères de grimpeur, qu'un jeune coursier vendait : je n'ai jamais regretté ce choix, même si ensuite - après avoir souffert le martyr dans mon premier vrai col alpin, le col de la croix de Fer - je remplaçais son pédalier en 53/39 par un plus raisonnable pour moi pédalier compact en 50/34,
  15. Constat à peu près complet. Chez moi les piétons traversent hors passage clouté à l'oreille - pas de bruit, pas de voiture, je passe sans regarder -, y compris les mères avec poussette. J'en ai tellement l'habitude que j'arrive à anticiper, sauf une fois sur route enneigée où je suis tombé au freinage - j'étais à 15 km/h à tout casser. Les voitures : le pire, j'avais une crevaison lente et donc je rentrai pour changer de chambre chez moi avant de repartir. Rue à sens unique large, en pente, voitures garées à droite. Je roulais donc relativement lentement par rapport à mon habitude - 30 km/h - pas de voiture, à gauche pour anticiper ma prochaine rue et pour éviter les portières qui s'ouvrent - cas très fréquent - lorsqu'une voiture garée à droite est sortie de son créneau rapidement pour aller sur la gauche en me coupant la route. Je n'ai évité le choc que parce que j'ai réagi instantanément avec les meilleurs freins du marché. Le comble, la voiture s'est arrêté 200 m plus loin à droite l L'automobiliste - une femme - auquel j'ai immédiatement rappelé son manquement du code m'a dit : " vous avez des freins, non ? " puis " vous n'avez qu'à rouler à la campagne " et en final " de toute façon, les vélos vous nous emmerdez "... Autres accidents évités de justesse, toujours parce que je suis sur le qui-vive et que je freine bien, une rue très large près de chez moi, sens unique, voiture garées en créneau à gauche et piste cyclable (sans le panneau rond qui rend la piste obligatoire) le long de ces voitures (c'est très fréquent et très dangereux) : plusieurs fois des voitures roulant sur ma droite devant moi ont obliqué rapidement et m'ont coupé la route parce qu'elles aperçoivent une place libre ! Soit elles ne regardent pas, soit leur rétroviseur ne permet pas de voir la piste cyclable trois ou quatre mètres en arrière vu la grande largeur de la rue - et les conducteurs ne tournent pas la tête - soit ils sous-estiment la vitesse des vélos. Dans tous les cas, les voitures ne mettent pas de clignotant. Idem sur des routes à plusieurs voies : je roule à droite et souvent une voiture sur la voie de gauche tourne sans prévenir en me coupant la route pour rentrer dans un parking d'usine par exemple. Et en général, si je peux me plaindre je me fais agresser ! J'évite beaucoup d'accident en anticipant - en principe je prévois que l'automobiliste va faire ce qu'il ne devrait pas faire - tourner à droite quant je suis au feu presque à sa hauteur sur sa droite alors qu'il n'a pas mis de clignotant. 75 % des voitures ne préviennent jamais avec leur clignotant - parfois l'automobiliste me voit et au dernier moment il le met - y compris la police municipale ainsi que parfois la police nationale ! Les pistes cyclables : bien que seules une minorité soient obligatoires - celle que j'emprunte près de chez moi n'est jamais nettoyée, jonchée de débris et de feuilles quand ce n'est pas de bouteilles cassées, malgré leur cahier des charges spécifiques - je me fais assez souvent engueuler parce que je n'emprunte pas celles qui sont seulement " conseillées " parce qu'elles sont piégeuses, dans un état lamentable, empruntées par les piétons et encombrées par les voitures et camions, et souvent inaccessibles : je débouche sur une route à sens unique, deux voies et la piste cyclable est à gauche surélevées comme un trottoir, à côté de la voie du tram... Pour y accéder il faut rouler à gauche dans la circulation rapide et attendre un passage clouté où le trottoir s’abaisse... Et quant il y a une voiture garée dessus - très fréquent - il faudrait sauter du trottoir dans la circulation... Alors, pour sauver ma peau j'adapte sciemment le code : je coupe parfois par les trottoirs ou les passages cloutés - mais j'essaie non seulement de ne pas mettre les piétons en danger, mais plus encore j'essaie de ne pas leur faire peur - je brûle des feux rouges quand il n'y a rien qui vient plutôt que de me faire coincer par des camions ou des automobilistes agressifs... Et j'anticipe, j'anticipe les c... des automobilistes, qui ne me laissent la priorité qu'un fois sur deux, qui sous-estiment systématiquement ma vitesse ou mes distances de freinage quand ils sortent d'un garage, d'un stop, de la gauche... Les rond-points : respecter le code de la route est aussi dangereux que de ne pas les respecter ! ils ne sont tout simplement pas fait pour les vélos. Plus grave, j'en connais un en entrée de ville, qui est pourvu d'une piste cyclable à droite, piste qui naturellement coupe une sortie - la plus empruntée - et le cycliste qui veut prendre la sortie suivante se fait quasi systématiquement couper la route par les voitures ! Une sorte de roulette russe, d'autant que ce Rond-point est en bas d'un col et donc les voitures roulent plutôt trop vite... Dernier point, mais j'oublie certainement des tas d'autres problèmes, aucun automobiliste à mon avis ne connaît la distance minimale qu'il doit laisser entre sa carrosserie et un cycliste - en agglomération comme d'ailleurs hors agglomération - comme il ne connait pas la législation sur les pistes cyclables (je persiste à penser que dans l'état des choses elles sont néfastes car elles laissent à penser que les vélos n'ont rien à faire ailleurs) - et s'il n'y a pas cette distance il passe quant même pensant qu'il a la priorité. J'ai été ainsi frôlé par une auto-école : j'étais sur la droite hors piste cyclable pourrie. Au feu, j'ai été engueuler le moniteur qui n'avait pas repris son élève et il m'a rétorqué que je n'étais pas sur ma piste cyclable : d'un, il ne connaissait pas le code - piste non obligatoire - deux, même dans ce cas où j'aurai été fautif cela ne l'exonérait pas de respecter le code, ni en dernière extrémité de respecter l'usager le plus fragile... Quant aux cyclistes lambda, actuellement souvent ceux qui empruntent les vélos en libre service, comme le plus souvent ils ne sont ni très sportifs ni très aguerries, que leur vélo n'a pas un bon rendement et donc qu'ils roulent plutôt lentement, ils utilisent très souvent les trottoirs, les espaces entre les trams en sens interdit (!) car ils n'osent pas se mêler à la circulation dans les voies les plus rapides... Ils n'ont peut-être pas tord, parce qu'en plus il y a les trous et autres pièges qui restent des mois, voire des années sur la chaussée : moi, j'ai l'avantage d'avoir des années de VTT derrière mois et une bonne technique d'évitement et d'allégement derrière moi ! Mais un quasi néophyte ? Les municipalités ont rarement le courage d'une vrai politique en faveur du vélo, les cyclistes urbains électeurs sont moins nombreux que les automobilistes.
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