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François GRANET

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Tout ce qui a été posté par François GRANET

  1. Bonjour, J'ai participé pour la première fois l'année dernière à la LAURENT JALABERT. Le parcours très agréable, souvent ombragé avec de belles routes bien sécurisées. Un seul raidar à 15% (le pied du montalet notamment sur 1 km ), mais cette année, le parcours change, et donc pas de Montalet. Globalement, l'ensemble est assez roulant, valloné, comparable comme dit Damien à l'Albigeoise ou la Tarbaise. L'ambiance très sympa et je vais m'inscrire cette semaine au grand parcours.
  2. Une précision en ce qui me concerne, je n'ai pas pris le départ à 7h, mais à 8H et me suis retrouvé classé dans le grand parcours. Il y a donc bien un problème de chronométrage, mais comme tu dis, compte tenu de la météo, on comprend la priorité des organisateurs;
  3. Je viens de m'inscrire sur le forum pour témoigner de ma journée sur la Pyrénéenne. Inscrit sur la 4 vallées, en voyant à 6H30 la pluie et les éclairs sur les pics environnants, j'ai décidé de ne pas partir à 7H, mais d'attendre 8H pour voir.. Je décide donc de partir sur la 2 vallées à 8H. Je constate que je ne suis pas le seul à avoir fait ce choix, en effet je vois plusieurs concurrents avec des plaques aux numéros inférieurs à 1000. Le départ est donné, et on est nombreux. Une véhicule au milieu de la route en face du casino ralentit les concurrents obligés de le contourner ou de passer sur les trottoirs. Après quelques minutes de patinette, on peut s'élancer. Dans vallée jusqu'à Pierrefitte, je profite d'un petit groupe qui remonte les cassures pour gagner une centaine de places avant le défilé vers Luz. La route est bien détrempée, mais tout se passe bien et on arrive assez vite à Luz, la montée commence. Je m'accroche dans un groupe avec 2 cyclos de ST Pierre d'Irube dont une féminine. J'ai de bonnes sensations, alors je me permets même de prendre quelques longueurs d'avance en rejoignant d'autres concurrents devant. A la sortie de Barèges, la lumière est meilleure et je dis à un compagnon de route, on va bientôt voir le soleil, peut-être au sommet ? Vu le nombre de cyclos qui descendent, mon optimisme est vite déçu..ainsi que ma forme. A 7 km du sommet, je crains d'avoir une crampe, alors par précaution, je réduis mon allure..de nombreux cyclos me dépassent. A 5 km du sommet, la grêle arrive, et toujours autant de cyclos qui redescendent, ce qui inquiète sur la température au col..A 3 km les 2 cyclos de ST Pierre d'Irube me dépassent avec un groupe, je m'accroche et arrive à garder le contact jusqu'au dernier K ou je lache prise. Enfin le sommet, il fait froid, le vent. Au ravito, un bénévole nous donne des feuilles de papier pour mettre sous le maillot. Après avoir rempli les bidons et mangé quelques fruits, je commence la descente...Les mains crispées sur les freins, la peur au ventre de la gamelle, 2 km après le col, je me retrouve au milieu d'un troupeau de lamas, j'en évite un de justesse et continue ma descente. Quel froid, j'ai les doigts gelés lorsque j'arrive à la mongie. A la sortie, je crains de ne plus pouvoir freiner tellement j'ai mal aux doigts, alors je m'arrête. J'enlève les gants et je tente de me réchauffer en mettant mes doigtss dans ma bouche et en soufflant dans mes gants. Quelques minutes plus tard, ça semble aller un peu mieux, je reprends ma route. La descente est interminable, je dépasse à nouveau les cyclos de St Pierre d'Irube presque à l'arrêt; Moi qui d'ordinaire adore les descentes, je me prends à rêver de revoir une montée. Dans le bas du col, dans un virage, les pompiers avec 2 cyclos sur le bas côté, rien de rassurant... Enfin le pied du col, je continue la descente vers Bagneres avec un petit groupe de 5 ou 6 cyclos. Pas de coopération, chacun roule pour lui, et voici que soudain une crampe m'arrive dans la cuisse droite, conséquence du froid de la descente. Je parviens quand même à suivre le groupe jusqu'à Bagnères. La douleur s'estompe, mais je crains à chaque moment son retour, donc je ne force pas trop dans les montées qui reprennent sur la route vers Neuilh. La route est plus sèche et les jambes reviennent. Au ravito de Neuilh, il y a beaucoup de cyclos, le buffet est superbe et les bénévoles accueillants. Je profite pour manger et reprendre des forces. Je reprends la route vers le col de lingoust, un bénévole au ravito m'avait dit, c'est en descente pendant longtemps..Moi j'ai trouvé beaucoup de côtes en corniche avant d'enfin avoir une assez longue descente. Nous traversons des paysages magnifiques sur une route étroite et sinueuse qui nous amène jusqu'à Lugagnan. Ensuite la vallée vers le pied d'Hautacam est longue avec la pluie qui commence à revenir...Je me dis que la montée va être compliquée. J'arrive presque seul à Ayros, juste rejoins par un couple de cyclos et commence ma montée. Tout de suite dans le dur, je monte doucement et déjà les premiers arrivés redescendent. Au courage je suis à mi pente, un spectateur m'encourage, je lui dit « Et dire que Bjarn RISS a monté le col en 34 minutes ! Ça me laisse rêveur ! », la pente est de plus en plus dure, je plafonne à 8km heure ..je suis dépassé par de nombreux concurrents, mais je continue. Dans le brouillard, à 3 kms du sommet, la voiture d'ouverture de course et Mathieu DUMONT me dépassent...Chaque mètre est difficile, le froid et le vent s'invitent à nouveau dans les derniers lacets, je suis dans le dernier Km, je me hisse en danseuse et finit presqu'au sprint. Mon compteur indique un temps de 5H44, mais compte tenu des arrêts, je pense avoir fait le parcours en 6h et ne connait pas mon classement. La moyenne doit être ridicule, mais je suis heureux d'avoir réussit, même si j'ai renoncé à la 4 vallées qui m'avait bien réussie l'année dernière. Il fait froid, après un petit tour au ravito, je décide de redescendre. Dans le brouillard, le froid et la pluie, je croise de nombreux cyclos tout au long, la plupart sont ceux qui terminent le grand parcours. Respect pour eux, vu la galère sur 115 km, on imagine sur 185 km l'énergie dépensée ! Chapeau ! 14H 30, j'arrive à ma voiture garée à 100 mètres du casino. Tout tremblant de froid, je range mon vélo, me change. La pluie reprends même ici dans la vallée. Je décide de repartir sans prendre le repas, ni attendre la tombola, ni le podium. Mardi dernier, en découvrant le classement, je comprends que le chronométrage a connu quelques problèmes. Moi qui ai commencé le vélo il y a 3 ans à 50 ans , je me retrouve classé 11 ème de la 4 vallées, 2ème de ma catégorie !! dans un temps de 6H55.28 alors que je n'ai pris le départ qu'à 8h sur la 2 vallées et que mon temps réel est de 5H55.28.....ce qui devrait me situer vers la 239ème place sur le parcours de la 2 vallées, position bien plus conforme à mes modestes performences. Quoiqu'il en soit, je remercie les bénévoles (pour la sécurité du parcours, les ravitos..) de cette belle épreuve. La journée a été dure, mais si forte en émotions qu'elle restera un excellent moment sportif et humain. A l'année prochaine, et pour de nombreux cyclos, au 14 pour l'étape du Tour.
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