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Vélo cet été du côté de Ciboure


Malo NÉLIO
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les petits cols basques = cols d'Ibardin, de Courlecou, de Lizuniaga, de Lizarrieta, de Saint-Ignace, de Pinodieta, la route Impériale des Cimes

les moyens cols basques = le Monte Jaizkibel, le Puerto Otxondo + Pico Gorramakil, le col d'Ispéguy, le col de Ronceveaux (= puerto de Ibaneta) + Orzanzurieta, le col d'Osquish (plus loin lui)

les raidards basques = Mont Artzamendi, Mont Baigurra, Arnostéguy, Errozate, Bagargui, Ahusquy Munhoa, Lindux

Bon séjour !

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  • 3 months later...

Me voici de retour

2 jours à St Lary où je voulais faire l'Aspin et le plat d'Adet depuis plus d'un an... L'année dernière, je n'avais qu'un vtc et en location, z'avait plsu à ma taille à l'instant t. Et puis, je n'étais pas équipé, vu que je n'avais pas prévu non plus...

5 jours à Ciboure arrivé dimanche soir, départ vendredi matin

Le vélo a été remis en 11/28 derrière et j'ai un 34/50 devant. Pour info, je suis plutôt grand gabarit (1,93 pour +90 kg) - quand ça monte, ça prend de la signification face aux poids plumes d'ici et d'ailleurs 😳😢😆

SAINT LARY

1er jour, pluie, pluie et pluie. Déçu et vélo pas sorti

2ème jour, orages de prévus, mais finalement le temps est calme, quoiqu'un peu frisquet

J'enfourche le vélo. 12 km pour rejoindre le pied du col, de quoi m'échauffer tranquillement.

Puis vient le col. Les 5 premiers km me donnent l'impression d'un truc facile. Je suis en 20' aux 5ème km sans forcer. (ma montre marque un intervalle automatique tous les 5 km). Les km suivants vont me faire comprendre qu'il ne fallait pas trop se la jouer facile. 😳. J'ai quand même rejoint un premier cycliste, pas équipé pour monter (baskets normales et sac sur le dos!) puis un couple de frères puis une nana. Elle s'est collée à mon derrière sur 4 km pour me passer devant à 100m du sommet. J'ai trouvé l'attitude un peu limite, mais après tout, si ça lui a fait plaisir...  Au final 57' de montée en étant encore en état correct.

Les mecs là haut disent que l'ascension par l'autre côté est plus facile (ou moins difficile, c'est selon). L'envie me prend pendant 2 secondes de descendre l'autre versant pour le remonter ensuite, mais si jamais je devais caler, je n'aurais personne pour venir me récupérer. Ma femme refuse de conduire dans les cols ! Bref, je vais attendre de m'aguerrir un peu plus avant que de tenter ce genre d'aventure 😳. Après tout, je ne roule que depuis octobre avec ce vélo, avant je n'avais qu'un vtc ou mes seules jambes...

 

L'après-midi même, direction Ciboure

Le lendemain matin, le GPS m'annonce 11 km pour atteindre le col d'Ibardin. je prends la voiture, histoire de faire une reconnaissance du terrain. 200 m après l'appart, c'est une côte de 500m qui m'attend. Ma montre affichera un beau 16% sur une partie de la côte. Puis ça se calme jusqu'au pied de l'Ibardin. Là 4 km de montée avec une masse importante de voitures. Arrivé là haut, il y a encore une jolie côte entre le rond point (qui marque pour beaucoup le demi tour) et le haut des commerces. Bcp de voitures, de touristes qui viennent faire leurs achats. A droite de la route, c'est la France, à gauche, l'Espagne... Du coup, on fait nous aussi quelques emplettes, même si on ne fume pas ni ne buvons d'alcool fort. Sinon, toutes ces voitures ne sont pas faites pour me rassurer.

L'après midi, j'enfourche le vélo, la première côte au pied de l'appartement me brûle les jambes. Heureusement que ça se calme ensuite.

Arrivé au pied du col, un automobiliste me souhaite bien du courage. J'y vais tout doucement, car entre l'aspin de la veille et les heures de voiture dans la foulée et mon manque d'expérience des grimpées, je préfère y aller mollo...

Finalement j'arrive au rond point de l'Ibardin plutôt facilement. Il y a bien moins de voitures que le matin et les parkings ont été désertés. L'appel de la plage sans doute ! Je décide de monter tout en haut. Arrivé à 20m du dernier resto, je m'arrête, le palpitant me dit stop. Ca grimpe là par contre très fort (+75m en 800m avec un très fort % sur les derniers 200m)

Au final, 27minutes de montée sans forcer, sauf sur les 200 derniers mètres.

Quand je redescends, je suis un peu frustré du peu de km parcourus. De retour au pied du col, je vois la direction St Jean de Luz à l'opposé de ma direction initiale. J'y vais et là, je suis coupé par une circulation vraiment énorme. Je finis par faire demi tour (alors que finalement, j'étais à 2 km de mon appart, j'avais fait une boucle sans le savoir).

Ce qui m'a impressionné, c'est de voir la quantité de côtes, parfois pentues et longues tout au long du parcours.

 

LENDEMAIN repos,

je pense que si j'avais repris le vélo, j'aurais eu la soupe à la grimace avant et après 😳

 

Jour 3 - je me décide à partir vers le col d'Harlepoa. Distance théorique 32 km aller.

Vu que je ne connais pas les environs, je mets en route le gps du téléphone que je mets dans ma sacoche. Sauf que j'ai du mal à suivre les instructions. Entre le bruit de la circulation et le "fait gaffe à la route", je me trompe de direction une première fois. Et puis, les directions sont indiquées parfois en français et parfois en basque, parfois dans les deux langues, ça corse un peu les choses. J'entends un premier "faites demi tour dès que possible", mais comme j'avais entamé une première ascension (col de St Ignace 3km), j'ai poursuivi me disant que le gps me remettrait bien sur le chemin.

Une fois cette montée faite, une belle descente puis une autre montée sur 7,5 km (otsondoko)

Puis arrive Espelette, où je récupère la départementale initialement prévue.  Mais là, je suis submergé par la circulation. Ca roule bcp et vite. Dans Espelette, ça doit être jour de marché. S'arrêter et redémarrer en pleine montée, c'est pas le top. Je finis par en avoir un peu marre de tout ce monde et surtout, je vois l'heure qui défile. Je décide de faire demi tour, car le gps m'annonce encore une belle distance et du temps pour arriver à destination. Je rentre par la "grosse" départementale.

Le terrain est nettement plus roulant, il me faudra 20 minutes de moins pour le retour, c'est dire ! Au final, une sortie de 55 km avec un mélange de plaisirs et de frustrations

 

Le lendemain, ballade en famille et visite. On se rend à Biarritz. Il y avait tellement de monde, qu'on n'a pas trouvé où se garer. Dommage, moi qui voulait aller voir le musée du chocolat... Du coup, demi tour et on va sur Hendaye. Magnifique ville s'il en est. Le retour d'Hendaye par la corniche est à faire

DERNIER JOUR

je voulais refaire l'Ibardin, histoire de rouler et de remonter un peu, sans trop prendre de temps, car il faut repartir, les vacances s'achèvent, le tout en prenant un autre chemin. Malheureusement, la pluie a refroidi mes ardeurs. Il est temps de replier ses bagages

 

EN CONCLUSION

Bravo à ceux qui auront lu jusqu'au bout !

Le pays basque offre de magnifiques paysages, de vrais régals

Il est tellement beau, qu'en août ce n'est juste pas vivable !

Côté parcours, même s'il ne semble pas y avoir de grands cols à proximité, il y a largement de quoi se faire plaisir avec les successions de côtes plus ou moins raides et plus ou moins longues. C'est à faire !

Vu que finalement j'habite à - 3h de Ciboure, quand il n'y a pas de bouchon, je compte bien y retourner avant l'année prochaine ! A la Toussaint peut-être ?🆒

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