Cristina, c’est ta première Vuelta, quelles sont tes impressions ?
C’est vraiment un très bel événement, avec beaucoup d’enthousiasme, d’engouement et focalisé sur le sport. C’est très divertissant car on rencontre beaucoup de monde.

Parle-nous de la marque pour laquelle tu travailles…
Je travaille pour Named Sport qui est une marque de produits pour le sport comme les barres énergétiques, les gels et les boissons enrichies en minéraux pour récupérer de l’énergie pendant l’effort. La marque nous fournit une tenue complète pour travailler sur la Vuelta : tenue cycliste, casquette, chaussures. De plus, avec mes deux collègues, nous avons la chance de conduire une Lamborghini, orange comme la marque. Nous sommes cinq filles à travailler pour cette marque et nous avons des véhicules en caravane, dont la Lamborghini. Nous faisons des rotations et changeons de poste à la moitié de la Vuelta pour que chaque fille fasse tous les postes.

Comment as-tu obtenu ce poste ?
J’ai fait un casting à Madrid pour sélectionner les jeunes filles. Nous avons appris notre sélection très tard, une semaine avant le Grand Départ de la Vuelta, car cette marque est nouvelle et a su il y a peu qu’elle pouvait être présente sur la Vuelta. En temps normal, ils préviennent plus tôt.

Que ressens-tu en tant qu’Espagnole de travailler sur cette Vuelta ?
C’est super de pouvoir travailler sur cet événement quand c’est dans ton pays. Tu connais tous les endroits où la course passe mais tu en découvres aussi d’autres où tu aimerais revenir. C’était ma première fois en France au départ. J’ai trouvé cela très joli et les gens très sympathiques.

Parle-nous d’une journée type…
Aujourd’hui par exemple, nous venons juste un peu sur le départ de la course installer le stand pour les collègues mais ensuite nous allons à l’arrivée pour distribuer nos produits aux cyclistes quand ils auront fini leur étape.

Comment te sens-tu en tant que femme au milieu de tous ces cyclistes ?
Je suis dans une équipe de femmes mais il y a aussi beaucoup d’employés hommes sur la Vuelta c’est vrai. Avec les cyclistes, tout se passe bien. Je n’ai jamais eu aucun soucis, que ce soit dans le cyclisme ou dans d’autres sports. Ils sont respectueux.

Propos recueillis par Mathilde Duriez.