Le nouveau format d’ASO
« J’aime le fait qu’ASO essaye de nouvelles choses. Je pense que cela va aider notre sport pour le futur et que nous devons regarder vers de nouveaux formats. Les choses peuvent toujours être mieux mais je pense que c’est une bonne épreuve. J’ai aimé l’étape de l’Izoard, c’était très bien. Nous devons prendre du recul pour bien réfléchir au format mais je pense que nous devons donner leur chance à plus de filles de faire cette deuxième étape. Là, les écarts étaient trop importants dans les premières positions. C’était impossible de revenir sur Annemiek Van Vleuten, c’est la meilleure rouleuse et grimpeuse du peloton. La course la plus intéressante était de la 10ème à la 18ème place, mais nous n’avons rien vu à la télé. Il faudrait faire en sorte que les écarts soient plus courts et rendre la course plus dynamique, tout en gardant cette dernière étape à Paris. Si ces trois jours pouvaient être associés, ça serait génial. »

Courir un jour de repos du Tour
« Je pense que c’est difficile de faire une course lors d’un jour de repos du Tour. C’est un jour de repos pour presque tout le monde, et pas seulement les coureurs. Rajouter une course ce jour-là engendrerait du stress pour tout le monde et pour l’organisation alors qu’ils peuvent souffler ce jour-là. »

Une épreuve de trois semaines
« Nous ne pouvons pas avoir trois Grands Tours de trois semaines dans le cyclisme féminin. Ce sport grandit. Nous avons le Giro Rosa de 10 jours et c’est bien d’avoir une autre course de 7 jours. Peut-être qu’une autre course de cette longueur serait une bonne solution. Mais c’est gérable si le calendrier est structuré en fonction. Et je pense qu’avec cela, les performances pourront être meilleures. Mais trois semaines, je ne pense pas que nous sommes prêts pour ça. Pas maintenant. »

Courir avant les garçons
« Il y a aussi d’autres courses qui sont nouvelles, comme celles qui existent en Grande-Bretagne, ils ont développé une course par étapes très bien organisée, très professionnelle, qui ne se court pas avant une épreuve masculine. Mais je pense effectivement que le cyclisme féminin peut bénéficier des traditions et des structures qui existent dans les courses des hommes. Les gens ont besoin de voir ce que les femmes font. Et là nous avons les spectateurs présents pour les hommes, qui viennent principalement pour cette course, donc cela permet de montrer qu’elles font aussi du sport de haut niveau. De cette façon, le cyclisme féminin peut être aidé et les filles considérées à leur juste valeur. »