Luz Ardiden

[Bernard MOREAU]

Je trouve amusantes ces comparaisons par les vitesses : entre 20 et 21 km/h on a 5% d'écart (21-20)/20 = 1/20 = 5%

alors que Portoleau (sur chronowatts.com) , Ammattipyoraily et Mihai Cazacu (subiendo como una moto) se donnent un mal de chien pour quantifier les performances en tenant compte de tous les éléments pertinents afin de pouvoir comparer les performances des uns et des autres à mieux que 2-3% près.

[Simon RANO]

D'ailleurs un élément saisissant je trouve c'est le temps du groupe Uran. 0,5 kmh c'est pas grand chose dans l'absolu, en % ca fait 2-3 % ce qui peut passer pour marginal au près du grand public mais l'impression visuelle et les commentaires de FTV "Uran en perdition" 

On cherche à expliquer des performances par des calculs avec une incertitude similaire à l'effet des conditions de course (profil/météo du jour) et du scenario du jour qui sont retirés de l'équation. L'analyse quantitative n'est pas fiable car la conclusion est diluée dans l'incertitude.

A l'opposé l'analyse subjective amplifie largement les écarts. Arriver en haut avec 30 sec d'avance semble être une domination outrageuse et ne pas avoir le même rictus que les autres donne l'impression de ne pas avoir forcé. 

Si tu es 2 % plus fort que ton adversaire tu sembles être une jambe au dessus et fatalement tu deviens suspect. 

Pour moi les signes de dopages ne sont pas à chercher en premier lieu dans les temps de montée mais dans l'ampleur des variations de performances, le contexte et les précédents. 

[Bernard MOREAU]

Je suis en désaccord avec toi sur un certain nombre de points, mais je n'ai pas le temps ni l'envie d'en écrire plus longuement maintenant. En fait je ne ferais que répéter des choses que j'ai déjà dites.

[Simon RANO]

A te lire du dis que l'écart entre des coureurs reconnus de dopage et le peloton actuel se confond presque avec la précision des calculs de puissance basés sur les temps de montée. 

Je n'avance que deux points, le premier étant identique au tiens de mon point de vue donc soit on s'est mal compris soit on est d'accord sur rien.